21 août 2005

All that glitters

Contrairement à ce que son titre pouvait laisser présager, « Supernature », le nouvel album de Goldfrapp ne contient pas de reprise de Cerrone, mais on en est parfois pas loin.
J’exagère, mais c’est souvent de dance music putassière dont il s’agit, avec des morceaux terriblement accrocheurs mais un peu borderline sur les bords.
Si le single « Ooh la la » creuse un peu plus le sillon glam du précédent tube « Strict machine », le reste de l’album oscille entre électro métronomique et disco Moroderienne, un peu comme si le duo s’était fixé en tête d’être le chaînon manquant entre la rigueur du label Kompakt et les friandises que concocte Richard X pour Rachel Stevens ou les Sugababes.
L’entêtant « Satin chic » est un des titres qui m’a séduit d’emblée, avec son piano cabaret et les variations que s’autorise sa voix qui rappellent que même si elle et son comparse semblent beaucoup s’amuser à brouiller les pistes, Alison reste une bonne chanteuse, et pas seulement une chanteuse bonne.


Goldfrapp "Satin chic"

"Supernature", the third album from Goldfrapp is a curious hybrid between electronica label Kompakt and average pop by the likes of Rachel Stevens, with influences from glam (on the single "Ooh la la") to disco.
It goes sometimes too far on the thin line between good and bad taste, but provides some irrestistible catchy tunes.
"Satin chic" is one of my favorite tracks, with its cabaret-like keyboards and Alison's gorgeous voice, proving she's not only good looking but a quite decent singer.

19 août 2005

Addicted to love

"The college dropout", le premier album du producteur Kanye West est passé relativement innaperçu en France, jouissant quand même d'un joli succès chez les amateurs de rap mais dérisoire face à son incontournable raz de marée commercial ET critique outre Atlantique.
Si tout le monde s'accorde à louer son efficacité indéniable, ses detracteurs lui reprochent à juste titre un manque d'originalité et un coté "concious" un peu pompeux.
"Late registration" ne devrait pas changer la donne vu les invités douteux (Brandy ou le gars de Maroon 5, alors qu'on annonçait M.I.A. et Franz Ferdinand) et les samples ultra grillés (Shirley Bassey, Curtis Mayfield) mais vole néanmoins plus haut qu'un P.Diddy.
On y retouve son talent de beatmaker, sa maîtrise des arrangements et une sensualité des plus aguicheuses, parfois proche du plus encensé Madlib, en plus accessible et moins sophistiqué tout de même.
Avec une boucle hypnotique du superbe "My funny valentine" de Etta James, le bien nommé "Addiction" est un modèle de retenue qui tranche avec la grandiloquence de certains de ses singles.

Kanye West "Addiction"

Kanye West's debut, "The College dropout", was one of the most successful and critically acclaimed rap albums of last year despite a certain lack of originality.
The new one "Late registration" has some weak points (unessential guests and too famous samples) but contains other good tunes for those who like hypnotic and sensual soulful loops, like this track sampling"My funny Valentine" .
A kind of Madlib sound for the masses rather than a new P.Diddy.

18 août 2005

So young but so cold

J'avais envie de faire un post sur le nouveau Goldfrapp mais je ne sais pas encore si c'est du génie ou du foutage de gueule (sans doute un peu des deux) alors va pour une viellerie redécouverte lors d'une soirée goth le week end dernier.
Pas du tout familier des codes qu'adopte cette communauté, j'apprécie pourtant beaucoup leur musique, de Grauzone à Malaria en passant par l'incontournable Siouxsie évidement.
On connait moins les groupes français qui évoluèrent dans ce registre new-wave-electro-dark-je ne sais quoi encore, mais il y en eu de très bons, comme Kas Product, Martin Dupont ou les Nancéens Oto qui signaient en 1984 ce morceau intemporel, dansant, sombre, en un mot comme en cent, culte.

Oto "Anyway"

I heard that song in a goth party last week end, but didn't found much informations.
"Anyway" is a rare single released in 1984 by a french band called Oto, based in Nancy.
Like Malaria or Grauzone at their best, this early electro track is dark, danceable, timeless and deserves its cult status.

17 août 2005

Kicking a couple around

Dans la série "réhabilitons les tubes improbables des années 90", évoquons aujourd'hui l'iconoclaste "Accouplés" du Belge Marka.
Une rhythmique arabisante et une voix qui font irrémediablement penser aux Negresses Vertes, une accumulation contre nature de noms de lieux, personnalités ou de personnages fictifs (l'étonnant couple Jacques Chirac/Rascar Capac, échappé d'un épisode de Tintin).
Le morceau fit son petit effet, puis disparut du jour au lendemain.
L'explication on la retouve sur son site où le pince sans rire raconte : "Accouplés" sort en juin '95 le clip est tourné à Bruxelles le même mois. Deux mois après sa sortie il est retiré des play-lists des radios françaises suite aux attentats terroristes".
Radios qui seraient bien avisées de ressortir des cartons cette chanson estivale symptomatique d'une époque pas si lointaine où la variété pouvait encore être un terrain de jeu fréquentable, et sans prétentions.

Marka "Accouplés"

Another lost hit of the nineties, by the Belgian songwriter Marka.
"Accouplés" ("Coupled") sounds like a Negresses Vertes track, with its sunny guitars and oriental falsetto.
Lyrics are essentially made of historical figures and fictive characters, for example there's an odd rhyme featuring Jacques Chirac and Rascar Capac, from the comic book Tintin.
It was a minor sucess in 1995 until french radios pulled it out from playlists after attacks in Paris, when every arab language speaking (or sounding) song was censored.
A bad time to forget and a good summer anthem to remember.

16 août 2005

I'm so excited

Pas besoin de présentation je crois...
Le single sort en Septembre, l'album en Octobre.
Et si tout est au niveau de ce tube en puissance, l'automne promet.

Franz Ferdinand "Do you want to"

No need to introduce them I guess...
This single is due to September, their second album in October.
If it's as good as this instant hit, fall will be worthy.

Miss black America

En 2000 sortait "Kaleidoscope", premier très bon album de Kelis porté par un single furibard et atypique, "Caught out there".
Une chanson aux paroles instantanément cultes, où la belle allait faire payer à son ex ses infidelités en hurlant à la terre entière qu'elle le détestait tellement maintenant.
C'est le premier morceau qui m'ait donné envie de m'interesser à ce r'n'b moderne, où les prouesses de producteurs prennent souvent le dessus sur l'artiste : adorerait-on autant cet été les tubes de Ciara sans Lil Jon, d'Amerie sans Rich Harrisson ?
A sa sortie on louait surtout le renversant travail des Neptunes pour lesquels elle n'était aux oreilles de certains qu'un faire valoir, mais en réécoutant cette impressionante version live le doute n'est pas permis.
Accompagnée d'un groupe funk rock et de choristes aussi déchainées qu'elle, la volcanique native du Bronx avait un truc en plus, une énergie digne des plus grandes. La preuve en 4 minutes 33 de bonheur.

Kelis "Caught out there" (live)

'Caught out there' was Kelis debut single, taken from 'Kaleidoscope' in 2000, when she shouted loud to the world that she was really hating her cheating ex-boyfriend.
People always talk about the futuristic sounds of r'n'b producers like the Neptunes, but hearing this stunning funk rock live version reminds that she's one of the female artists that matters so much right now.

14 août 2005

Major league


3ème album déjà pour Ladytron, quatuor de Sheffield, le premier pour une major.
Leur précédent disque avait été malmené par la presse d'ici qui leur reprochait de piller Human League et consors mais les amateurs d'electroclash et de pop moderne attendent ce nouvel opus, tout comme le prochain Goldfrapp, avec une impatience non feinte.
Ceux qui ont dansé inlassablement sur leur précédents tubes ("Playgirl", "Seventeen" ) ne seront pas dépaysés, et c'est peut être le grand public qui va les propulser en haut des charts avec des singles réussis ("Sugar" et "Destroy everything you touch"), toujours dans une veine glaciale, avec un accent mis sur les guitares et un son plus ample, plus agressif aussi.
Bon il y a bien quelques ficelles un peu trop voyantes et quelques titres andecdotiques, les chansons sont là et le plaisir aussi.

Ladytron "Weekend"

"Witching hour" is the third album from Sheffield's Ladytron, the first for a major label and fortunately it isn't a bad thing cos they might crash the mainstream charts whithout changing too much their style.
There's again some catchy tunes like the singles "Sugar" and "Destroy everything you touch", some weaker tracks, much more guitars than their previous works.
Not a masterpiece but another enjoyable record for those who like dancing in the dark.

13 août 2005

Stars of track and field

Une fois n'est pas coutume je ne sais absolument rien sur cet artiste, n'ayant trouvé aucune info sur la toile, même pas référencé sur AllMusic c'est dire.
Ce morceau aurait apparament marché en France pendant Mai 68, mais je ne l'ai découvert que cette semaine en regardant...les championnats du monde d'athletisme à la télévision.
Chose pas si étonnante vu que les rares occasions d'entendre de la bonne musique sur le petit écran français arrivent au détour d'une publicité ou d'une émission sportive.
Que le programateur qui a eu la bonne idée d'utiliser cette superbe chanson soul comme génerique de fin des retransmissions en soit felicité, c'est un vrai bijou que je vous propose ci dessous.
Régalez vous et n'hésitez pas à laisser un commentaire si vous en savez plus sur ce titre.

James Royal "Call my name"

I don't know anything about this soulful track apparently successful in France during the May 1968 events.
I just discovered it this week, watching the latest athletic games on tv, they used it as an ending theme and I fell instantaneously in love with that hidden gem.
If you can tell more about these song and artist, please leave a comment.

12 août 2005

Surfin' usa

Un extrait enjoué du nouvel album de Nada Surf ,"The weight is a gift", à paraître en Septembre.
Nettement au dessous du précédent "Let go" de 2002, ce nouveau disque se laisse néanmoins écouter, de la bonne power pop comme les New Yorkais nous ont habitué, malgré une impression de surplace.
Reste à voir ce que ces nouvelles compositions donneront sur scène, où ils excellent.
En cadeau bonus pour le week-end, un morceau des plus obscurs Surftones, un groupe des 60's qui aurait pu figurer dans la B.O. de "Pulp Fiction" et qui devrait dire quelque chose aux fans des Pixies.

Nada Surf "Blankest year"

The Surftones "Cecilia Ann"

A shiny power pop song from Nada Surf's new lp "The weight is a gift", rather good but unfortunately inferior than their excellent "Let go" from 2002.
Bonus track for the week end : an instrumental by The Surftones, covered by the Pixies on 'Bossanova'.

10 août 2005

Ma cabane au Canada

Rares sont les rappeurs Canadiens qui arrivent à émerger hors du circuit d'initiés sans faire de compromis.
K-Os ? Trop soul. Roi Heenok ? Trop mongol. Buck 65 ? Trop folk.
Noah23 fait partie de cette scène underground d'Halifax d'ou vient ce dernier, son approche du genre est plus classique mais pas pour autant conventionnelle.
Dans le solide "Jupiter sajitarius", déjà son troisième LP, on y entend des samples soul, jazz et funk, avec des scratches et un flow un peu nasillard façon Tes.
Des textes assez cryptés qui lui ont valu le sobriquet d'arty, mais l'album est loin d'être ennuyeux, soutenus par une production très soignée et distillant une atmosphère mélancolique et prenante. A découvrir.

Noah23 "As below so above"

Noah 23 is an uncompromising rapper who's coming like Buck 65 from the underground scene of Halifax, Canada.
This is an extract from his third effort "Jupiter sajitarius", already available.
Some called it arty rap because of the complicated lyrics, but the whole album is very well produced and has a nice melancholic mood.

09 août 2005

Eighties fan

S'il est un remixeur incontournable ces derniers mois c'est bien l'Anglais Stuart Price, qui collectionne autant les pseudos (Jacques LuCont, Zoot Woman, Thin White Duke...) que les relectures lucratives pour Starsailor, Gwen Stefani ou encore Missy Elliott.
Sa recette est sensiblement la même à chaque fois, des beats bien putassiers et des louches de synthés 80's, mais plus d'une fois sur deux elle marche du tonnerre.
Et ça ne date pas d'hier : entre deux albums des Rhythmes Digitales il avait ainsi transformé le groove tranquille de Cornershop en irrésistible machine à danser, avec beaucoup moins d'impact que la version de "Brimful of Asha" par un Norman Cook alors en vogue.
Car qu'en 1998 on connaissait à peine le son de DMX Krew et le terme "electroclash" n'était pas encore apparu dans les gazettes specialisées.
Du coup, une fois n'est pas coutume, la production de ce remix viellit mieux que les paroles de la chanson (écrite après la première victoire de Tony Blair, alors porteuse d'espoir), et donne toujours pas envie de dormir.

Cornershop "Sleep on the left side" (LRD remix)

Jacques Lu Cont's magic touch is kind of unavoidable these times, after the huge success of remixes for Starsailor, Gwen Stefani or Missy Elliott, even he often uses the same synth sounds and mighty beats.
In 1998 his rework of this Cornershop's song hadn't the same impact as the Norman Cook remix of "Brimful of Asha", few years before hipsters began to speak about electroclash and 80's revival, but it was already very efficient.

And it ages better than the lyrics refering to the "cool britania" hope after Blair's first election.

08 août 2005

Monkey business

Allez un peu de mode anglaise avec un petit groupe pas bien original mais suffisament roublard pour faire parler de lui, Artic Monkeys.
Nouvelle signature du label Domino, ils n'ont qu'un seul single à leur actif, le réjouissant "Fake tales of San Francisco" qui s'est retrouvé rapidement épuisé avec peu de passages radios mais porté par un bouche à oreille impressionant pour ne pas dire assourdissant.
L'album ne sort qu'en 2006 mais il y aura un EP d'ici là, et les quelques démos qui circulent laissent présager un bon disque de glam rock racé, couillon et plein de vitamines.
Et qui annonce la couleur quand à ses ambitions avec des titres comme "Dancing shoes" ou ce "I bet that you look good on the dancefloor" promis à enflammer les soirées indé et les chaines musicales dans les mois à venir.

Artic Monkeys "I bet you look good on the dancefloor" (démo)

Introducing today the new signature from Domino Records, british Artic Monkeys.
Their first single "Fake tales of san Francisco" sold very well without airplay and their debut album is planned for early 2006.
Here's one of the leaked demos that will probably crash into indie parties and college radios in the few next months.

05 août 2005

Tropicalia

Une petite reprise toute gentille comme je les aime pour finir cette semaine en douceur après les mauvais garçons d'hier.
Comme c'est l'année du Brésil j'ai d'abord pensé à la superbe version de "About a girl" par la bien nommée Cibelle mais on reviendra sur son nouvel album un peu plus tard, c'est promis.
A la place, rien de moins qu'un des plus fameux standards de la musique Brésilienne, "Mas que nada", immortalisé entre autres par Sergio Mendes en 1966.
Qui devient en français "La nuit est là", sussuré façon bossa nova par Isabelle Aubret quelques années plus tard.
Comme beaucoup d'adaptations de l'époque, les paroles n'ont rien pas grand chose à voir avec la version originale mais la mélodie garde son charme, les arrangements notamment sont moins kitch que ce qu'on pouvait redouter, rendant justice à cette voix ingénue, toute contente de faire une rime avec Vasco De Gama . Bon week-end à tous.

Isabelle Aubret "La ville est là" (Mas que nada)

You may have heard of the 'Year of Brazil' in France, which inspired me to post this cover of one of the most famous classics ever, thanks to the great Sergio Mendes in 1966.
This is a little bit cheesy adaptation in french, with not too kitch arrangements and a nice voice too.
Even if the lyrics have been changed and make 'la ville est là' (which means 'here's the city') rhyming with, erm, Vasco de Gama.
Have a cool weekend y'all.

04 août 2005

Unknown pleasures

Avec Gang Of Four et les Cure, la new wave de Joy Division est plus que jamais LA référence de bon nombre de groupes de rock actuels, qu'ils soient Américains (Interpol) ou Britanniques (Editors).
Aussi efficaces soient-ils, il manque à leurs disques la tension et la rage froide qui habitaient les chansons de Ian Curtis, ce truc en plus que semblent avoir parfaitement capturé les Français de Frustration.
Fers de lance du label plus ou moins gothique Manic Depression Records, ils humilient en moins de deux minutes tous les efforts des poseurs précités avec un hymne sans équivoque ("les artistes craignent !"), un single devastateur appelé à devenir collector.
C'est brut, direct, martial, et sûrement redoutable sur scène.
A surveiller de près donc.

Frustration "Artists suck"

French band Frustration manages to recreate the dark and furious climates of seminal Joy Division in this set-to-be-cult debut single, available on Manic Depression Records.
Only two minutes long, with enough strength to minimize the combined efforts from bands like Interpol and Editors.
I guess they must be terrific live, cannot wait to hear much from them.

03 août 2005

Soul sista

L'Anglaise Estelle a sorti son premier album "The 18th day" l'an passé mais n'a semble t'il pas attiré les foules de coté de la Manche, tout comme celui de Ms Dynamite, au parcours similaire : des débuts plutôt hip hop, puis un glissement vers une soul des plus classiques.
Un premier disque qui ne manquait pas de bons titres mais dont la production s'avérait un peu trop aseptisée, réduisant l'impact des singles fièvreux que restent "1980" et "Free".
Du coup le troisième extrait "Go gone" sorti au printemps est passé inapperçu, c'est bête parce que c'est sans doute le plus réussi des trois.
On y retrouve une version ré-enregistrée "live" du morceau titre, nettement plus pêchue et flamboyante dans un esprit Motown, quelques remix dispensables et une relecture d'une autre chanson de l'album, "Dance bitch".
Les paroles sont secondaires et festives, mais on retrouve ce qui nous plaisait chez Estelle à ses débuts, cette flamme un peu trop absente du LP, portée un sample blaxplotation qui donne vraiment envie de danser dans la rue.

Estelle "Dance bitch remix"

2004's "The 18th day" was the first album from English rapper-gone-sou- singer Estelle.
Despite two promising singles, it was a little bit disapointing, mostly because of its production, often too polished.
The third one though contains a new and better version of "Go gone" and a very blaxploitation-like remix of "Dance bitch" which reminds the hot potential she showed on her early releases, a kind of "dancing in the streets" for the naughties.

02 août 2005

Murder ballads

Sebastien Tellier est un doux dingue, certains voient en lui du génie, d'autre de la fumisterie.
Il a tout cas sorti deux disques à part dans la scène française : "Lincroyable verité" (2001) et "Politics" (2004) qui contenait un des morceaux les plus romantiques de l'an passé, "La ritournelle", dont on attend encore de se lasser.
Avant de le retouver au générique du prochain album de Mr Oizo, la toute première signature du label Record Makers (qui abrite également l'excellent Klub des Loosers) du duo Air dévoile deux morceaux inédits sur la nouvelle compilation "Respect is Burning" où l'on retrouve encore une fois la crème de la hype.
Sauf que la musique intemporelle de Sebastien Tellier se joue des modes, pourrait très bien passer au blind test pour du Morricone ou du Vladmir Cosma, et continue à entretenir ses mystères enchanteurs.

Sebastien Tellier "La ballade du Georges"

This previously unreleased track by that half-genius half-foolish Sebastien Tellier is taken from the latest "Respect is burning" compilation.
Like last year's"La ritournelle" it's another beautiful and mysterious piece of music, an imaginary score which could have been composed by either Morricone or Vladimir Cosma.

01 août 2005

A link to the past

Disque adoré en 1996, épuisé mais pas introuvable, le "What you gonna do" des Mancuniens Intastella n'est pas un grand disque culte à même de susciter des vocations, autant etre franc dès le départ.
Mais à l'heure d'en poster un morceau ici, difficile de trouver sur le net la moindre info sur ce groupe, ce qui est tout de même assez injuste.
Je m'y étais interessé à l'époque parce qu'il y avait un morceau remixé par Tricky dedans, mais à ma surprise l'album était plaisant du début à la fin.
On y trouvait des chansons bien dansantes dans le plus pur style des Happy Mondays, de la pop insouciante et groovy façon Saint Etienne et des morceaux un peu trip hop comme ce "The past" basé sur un sample du grand Scott Walker.
Tout n'était pas parfait mais à la réecoute ce LP oublié par l'histoire viellit plutôt bien et connaîtra peut être une seconde chance au prochain revival baggy.

Intastella "The past"

To be sincere I know very few things about this band from Manchester.
Impossible to find anything but discount offers after a long search through the web.
Anyway, I still enjoy their catchy record from 1996 , "What you gonna do", which features a Tricky remix, a lot of baggy danceable songs and some nice trip hop-ish tracks like "The past" which samples the great Scott Walker.