03 août 2006

Damn wish I was your lover

Je ne connais que peu l’œuvre de Paul Simon, ayant juste grandi avec « You can call me Al » et quelques titres avec Garfunkel, comme tout le monde.
Mais voue un certain culte à sa chanson « 50 ways to leave your lover », ses paroles aigre douces et sa mélodie qui résiste à toutes les époques, à tous les contextes, à tel point que n’importe quelle occasion est bonne pour la caser, le mix années 70 d’il y a quelques semaines, un début tranquille de soirée, une compil à une égérie déjà prise, etc.
La dernière fois qu’elle réapparut à mes oreilles, c’était avant le concert des rappeurs de Spank Rock aux Eurockéennes, maltraitée par des dj’s balèze, mais avant il y eut bien d’autres versions.
Celle un peu reggae de Shinehead sur le projet pré electroclash de Trevor Jackson Playgroup, celle plus néo soul des alchimistes Platinum Pied Pippers et plus drôle, une relecture baba par le douteux Michel Delpech, qui conserve malgré tout l'humour et la tendresse de l’originale.

Baltimore Bass Connection “50 ways to leave your lover”

Playgroup “50 ways to leave your lover”

Platinum Pied Pippers “50 ways to leave your lover”

Michel Delpech “Trente manières de quitter une fille”


I’m not a Paul Simon addict, like everybody else I grew up with « You can call me Al » and his songs with Garfunkel but I am totally fond of his classic “50 ways to leave your lover”, whatever version or moment I play or listen to it : a 70’s mix, tape for an unavailable wanted girl, etc.
Last time I heard it was unexpected, just before a Spank Rock gig with those crazy dj’s from Baltimore.
You may already know the Playgroup and Platinum Pied Pippers versions but I doubt you’ve ever heard the french middle of the road singer one, rather faithful to the original.

01 août 2006

Cotton eye Joe

Basement Jaxx reviennent à la rentrée avec un « Crazy Itch Radio », un album pensé comme une émission imaginaire où l’on entendrait de tout et parfois n’importe quoi.
Du gros son comme souvent, mais nettement plus souple, moins agressif que les précédents.
Ne vous attendez pas à de tueries rock façon « Where’s your head at » (qui samplait Gary Numan) ou « Cish cash » (qui récitait Siouxsie, tiens ça faisait longtemps qu’on ne l’a pas nommée ici), on revient aux sonorités latines et ensoleillées du vieux « Rendez vu » avec des chœurs et des vocodeurs souvent too much.
Il risque donc d’en décevoir pas mal, mais contient ici et là quelques singles potentiels à même d’amener un peu de fantaisie (on ira pas jusqu’à dire folie) sur les ondes et ravir les amateurs de pop sucrée.
« Take me back to your house » est un genre de Malabar bi goût avec de drôles d’ingrédients dedans, une base dance idiote (« Joue moi une chanson country et embarque moi chez toi ») tout ce qui a de plus classique et puis un banjo très entêtant qui finit par sortir la chanson du lot et ne plus vous quitter.

Basement Jaxx "Take me back to your house" (removed)


Don’t expect the next Basment Jaxx album to be as rough as “Cish cash” (featuring Siouxsie !) or “Where’s your head at” (sampling Gary Numan !), you will be slightly disapointed.
If you enjoyed the sunny melodies à là “Rendez vu” and bubblgum pop in general tough, you might like their forthcoming “Crazy itch radio”, especially that silly dancey country song which will probably end at a hit single, as usual.