Des sons, des chansons, et une émission chaque semaine.
Les mp3 sont dispo quelques semaines, achetez des disques quand vous le pouvez.
Sounds, songs and a podcast every week.
Mp3 are online for a limited time, buy records when you can afford to.
Je ne connais que peu l’œuvre de Paul Simon, ayant juste grandi avec « You can call me Al » et quelques titres avec Garfunkel, comme tout le monde. Mais voue un certain culte à sa chanson « 50 ways to leave your lover »,ses paroles aigre douces et sa mélodie qui résiste à toutes les époques, à tous les contextes, à tel point que n’importe quelle occasion est bonne pour la caser, le mix années 70 d’il y a quelques semaines, un début tranquille de soirée, une compil à une égérie déjà prise, etc. La dernière fois qu’elle réapparut à mes oreilles, c’était avant le concert des rappeurs de Spank Rock aux Eurockéennes, maltraitée par des dj’s balèze, mais avant il y eut bien d’autres versions. Celle un peu reggae de Shinehead sur le projet pré electroclash de Trevor Jackson Playgroup, celle plus néo soul des alchimistes Platinum Pied Pippers et plus drôle, une relecture baba par le douteux Michel Delpech, qui conserve malgré tout l'humour et la tendresse de l’originale.
I’m not a Paul Simon addict, like everybody else I grew up with « You can call me Al » and his songs with Garfunkel but I am totally fond of his classic “50 ways to leave your lover”, whatever version or moment I play or listen to it : a 70’s mix, tape for an unavailable wanted girl, etc. Last time I heard it was unexpected, just before a Spank Rock gig with those crazy dj’s from Baltimore. You may already know the Playgroup and Platinum Pied Pippers versions but I doubt you’ve ever heard the french middle of the road singer one, rather faithful to the original.
Basement Jaxx reviennent à la rentrée avec un « Crazy Itch Radio », un album pensé comme une émission imaginaire où l’on entendrait de tout et parfois n’importe quoi. Du gros son comme souvent, mais nettement plus souple, moins agressif que les précédents. Ne vous attendez pas à de tueries rock façon « Where’s your head at » (qui samplait Gary Numan) ou « Cish cash » (qui récitait Siouxsie, tiens ça faisait longtemps qu’on ne l’a pas nommée ici), on revient aux sonorités latines et ensoleillées du vieux « Rendez vu » avec des chœurs et des vocodeurs souvent too much. Il risque donc d’en décevoir pas mal, mais contient ici et là quelques singles potentiels à même d’amener un peu de fantaisie (on ira pas jusqu’à dire folie) sur les ondes et ravir les amateurs de pop sucrée. « Take me back to your house » est un genre de Malabar bi goût avec de drôles d’ingrédients dedans, une base dance idiote (« Joue moi une chanson country et embarque moi chez toi ») tout ce qui a de plus classique et puis un banjo très entêtant qui finit par sortir la chanson du lot et ne plus vous quitter.
Basement Jaxx "Take me back to your house" (removed)
Don’t expect the next Basment Jaxx album to be as rough as “Cish cash” (featuring Siouxsie !) or “Where’s your head at” (sampling Gary Numan !), you will be slightly disapointed. If you enjoyed the sunny melodies à là “Rendez vu” and bubblgum pop in general tough, you might like their forthcoming “Crazy itch radio”, especially that silly dancey country song which will probably end at a hit single, as usual.
Allez fin du jeu, merci aux participants de ce blind-test qui, si j'en juge votre enthousiasme en appelle d'autres. Et bravo à Annette, Deschamps, MonOngle, Gregory, ZB et David qui se le plus rapproché de la liste exacte que voici :
Thanks to the contenders to the blindtest, and congratulations to the people who nearly managed to find the exact playlist.
Pixies – Planet of sound My Bloody Valentine – When you sleep Lo Fidelity Allstars – Vision incision Primal Scream – Loaded Luscious Jackson – Naked eye Ruby – Parrafin Pulp – Countdown Dominique A – Le courage des oiseaux Oui Oui – Ma maison 3rd Bass – Pop goes the weasel Credit To The Nation – Call it what you want Beastie Boys – Sabotage Elastica – Connection Soup Dragons – Free OMC – How bizarre Misty Oldland – A fair affair MC Solaar – Nouveau western Omar – There’s nothing like this Fun Lovin Criminals – I can’t get with that TLC – Creep Robyn – Do you know what it takes Ace Of Base – All that she wants Saint Etienne – Only love can break your heart White Town – Your woman Whirlpool Productions – From disco to disco Gus Gus – Polyesterday Notorious B.I.G. – Hypnotise Wu Tang Clan – C.R.E.A.M. Erikah Badu – On and on All Saints – Booty call Menswear – Daydreamer Sugarcubes – Hit Aphex Twin – Girl/boy song
Les Easy Star All Stars sont un collectif d'artistes spécialisés dans les reprises plus ou moins fumeuses. En 2003 ils avaient sorti "Dub side of the moon" , album de covers du plus célèbre LP de Pink Floyd dont est extrait cette version de "Money". Ils remettent ça cette année avec "Radiodread", une relecture du séminal "Ok computer" du groupe d'Oxford, déjà sujet à un projet soul pas très réussi il y a quelques mois. Comme l'original c'est "Airbag" qui ouvre magistralement le disque avec la voix androgyne d'Horace Andy, très à l'aise dans cet exercice perilleux où l'on retrouve entre autres les illustres Toots & The Maytals et Morgan Heritage.
After their reggae tribute to Pink Floyd called "Dub side of the moon", Easy Star All Stars return with a Radiohead cover album, doing versions of "Ok computer" songs with the help f'rom Morgan Heritage, Toots & The Maytals amongst others, opening with the great Massive Attack relative Horace Andy singing the classic "Airbag".
Le problème des gros tubes, même quand ce sont de bonnes chansons, c’est que leur matraquage peut vous en lasser plus que de raison. Lorsque je jouais avec bonheur en Octobre dernier « Crazy » j’étais très loin de m’imaginer que ce serait un des tubes de l’été en France jusque dans ses supermarchés. Le single qui suit ne devrait à priori pas faire autant de dégâts ou alors dans quelques mois, profitons en donc pour se délecter du clip qui retrace façon Forrest Gump un siècle de révolutions musicales, un bijou du genre.
"Crazy" is finally a hit in France too, which is very rare for a song I actually like, even I'm fed up with it, cause I've been playing it since last October. The new video, though, is so great I couldn't help to post here. A 'Forrest Gump'-like odissey featuring some of the greatest musicians of the 20th century, as enjoyable as the song.
MIA. reviennent. Mais attention, pas la rappeuse Anglaise, un groupe Allemand, déjà brièvement à l'honneur il y a quelques semaines ici même. Un quintet uniquement connu Outre-Rhin, qui sévit dans les milieux plus ou moins indé depuis 2002 et leur excellent "Hieb und Stichfest", découvert grace à des correspondants connaissant mon goût immodéré pour les belles Teutonnes et le rock qui fait danser. Dire que c'est un groupe extraordinaire seraît exagéré mais sur chacun de leurs disques ("Stille poste" suivit en 2004, et un troisième sort cette semaine, "Zirkus" ) il y a toujours de bons titres bien ficelés, la chanteuse Mieze et ses accolytes n'ayant rien à envier niveau pulsations à des gens comme Metric (j'échangerai pas un "Kill for you" contre toute la discographie des Canadiens) par exemple. La preuve par trois avec le dernier single sautillant en date et deux extraits disco punkisants des LP's précédents.
MIA. return, not the English one but a Berlin-based band I discovered years ago thanks to indie webfriends who knows my taste for cutie German who sing dancing rock. Their albums are not perfect but often give some stand-out disco punk tracks in a similar vein of Metric for example, someway better.
C'est aujourd'hui l'anniversaire de Pardonmyfreedom, un grand merci à tous ceux et toutes celles qui lisent cette page depuis maintenant un an. Pas de feu d'artifice de mp3's pour l'occasion, mais un live de LA chanson qui a donné son nom à ce blog. !!! sortent un nouvel album à la rentrée et seront en concert le 16 Août à Cannes dans le cadre du festival Pantiero.
This is a live version of the amazing song that inspired the name of this blog, to celebrate the first birthday of this page, huge thanks to all of you readers, wherever you are.
Les posts dancehall ne sont pas légion ici comme dans la blogosphère alors profitez en pour déguster ces galettes qui font un malheur de Kingston à Notting Hill. Tony Matterhorn est un peu au ragga ce que Kanye West est au rap, après des dizaines de productions efficaces il effectue un passage réussi derrière le micro avec un titre aussi offensif que festif. Le Wipe out riddim avec ses irrésistibles guitares surf a servi de base à la plupart des toasters en vogue mais c'est un vétéran du genre, Buju banton, qui en donne la meilleure version. Les filles ne sont pas en reste avec un duo entre Ce'cile et l'Américaine Trina, plus connue pour son passif r'n'b, jouant à frotti frotta sur le bien nommé "Hot like that". Pour apaiser les corps et les esprits rien ne vaut une ballade signée Tanya Stephens (photo), qui revient bientôt avec un "Rebelution" chargé de bonne vibes.
Let's have a listen to some fresh dancehall anthems, set to be huge from Kingston to Notting Hill if it isn't already actual. Successful producer Tony Matterhorn releases a great second single while that old Buju Banton manages to ride that insane suf guitar riddim called "wipe out". Girls also do well with a sexy joint from Ce'cile featuring the famous r'n'b singer Trina, while Tanya Stephens (pictured) sings softly a sweet ballad, lead single from the forthcoming "Rebelution".
Il est de la pop comme du foot une amusante constante : le retournage de veste. Comme certains joueurs ou selectionneurs un temps décriés, on peut se mettre par la grâce d'un morceau ou album à aimer des groupes dont on se passait allègrement jusqu'alors. C'est encore plus le cas dans la musique dite mainstream lorsque des artistes établis ou dont la carrière vacille optent pour un virage à 180° en collaborant avec des producteurs de talent. Madonna a ouvert la voie à Gwen Stefani, qui a probablement motivé la p'tite Nelly à recruter le génial Timbaland (avec qui elle avait déjà chanté sur des morceaux avec Missy elliott et Ms Jade) au chevet de la moitié de son récent disque "Loose". Le résultat n'est pas toujours mirobolant mais accouche de singles inventifs et redoutables de sensualité, qui se hisseront sans problème dans les bilans de fin d'année. Déjà disponibles depuis un moment, les voici en version live, enregistrés le mois dernier au festival Allemand Rock Am Ring.
Like many others I wasn't a big fan of Nelly early works but that new album produced by Timbaland is slowly growing on me. Well not the entire album, but the first singles will easily top my end of the year list. As you probably already know or own them here's some live versions played in a German festival last month.
Plus besoin de présenter ici la jeune Uffie. Depuis mon post enthousiaste de Janvier, la protégée du dj Feadz a rencontré un joli succès underground avec son maxi "Pop the glock / Ready to uff" et fait le tour des blogs et aussi des clubs. Ses premières apparitions scèniques sont pour l'instant loin d'avoir fait l'unanimité mais on surveillera quand même ses prochains faits discographiques avec une certaine curiosité doublée d'une réelle excitation. Deux nouveaux morceaux à paraître sont dévoilés sur sa page, avec des ficelles similaires (ton monocorde et textes crus) et de bonnes idées de production, pleine de bleep et de scratches des plus jouissifs..
Two new Uffie tracks several months after the already classic "Pop the glock / Ready to uff". Scratches, bleeps, cold voice and dirty lyrics, well the formula remains the same but these songs are still promising, a little bit than her first unconvincing live appearances.