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Pas encore écouté son recent LP apparament inspiré par Houellebecq mais le retour d'Iggy aux crooneries ne saurait faire oublier "Avenue B" album aussi apaisé dans la musique que glauque dans les paroles, et à part dans la discographie rageuse de l'iguane.
"Keep it unreal" marque les débuts de Andy Carthy sur le label Ninja Tune dont il devient rapidement un des fers de lance. Le single le plus connu qui en est extrait, "Get a move on"sample ni plus ni moins que Moondog mais j'ai une préférence pour cette tranche de funk clairement irrésistible sur le dancefloor.
Coté chill-out, George Evelyn obtient un certain succès avec ce titre inspiré du "Summer in the city" version Quincy Jones, extrait de "Carboot soul" chez Warp.
SMOOVE & TURRELL "You Don't Know" NOISETTES "Never Forget You" FAN DEATH "Goodbye Horses" DESIRE "Mirror mirror" COLOURING IN "Intergalactic Romantic" GENERAL ELEKTRIKS "David Lynch Moments" EXPERIMENTAL DENTAL SCHOOL "Earthquake" ICY DEMONS "Argentine Pears" THEOPHILUS LONDON "TNT" TODDLA T "Butter Me Up" (Ft. Siobhan Gallagher & Tinchy Stryder) CLIPSE "Kinda Like A Big Deal" (ft. Kanye West) K-OS "I Wish I Knew Natalie Portman" RAPHAEL SAADIQ "100 Yard Dash"
N'arrivant pas à retrouver la chanson susnommée de Nougaro, voici pour la première fois sur ce blog un morceau de classique, genre qui m'est quasiment inconnu. Ce titre de Mozart sans doute très célèbre m'évoque des souvenirs nocturnes très précis, il servait de générique pour l'émission de l'exquise Macha Béranger, décédée aujourd'hui. Si voix et ses mots m'auraient été particulièrement utiles ces jours-ci, c'est aux milliers de sans sommeil, déjà orphelins depuis son éviction ingrate d'Inter en 2006, que cette pièce est dédiée.
La carrière solo de Paul Westerberg est encore plus confidentielle que celle de son groupe The Replacements, et un rien poissarde. Alors que son "Suicaine gratification" sort sur un gros label, Capitol Records, ce dernier en pleine restructuration (eh oui la crise du disque ne date pas d'hier) ne lui offre pas de promo digne de ce nom, un vrai gachis. Produit par Don Was et enregistré avec les musiciens de Tom Petty, ce titre, où l'on entend également les premiers cris de son fils (à 2 min 36), a vraiment des airs de grand classique.
"Summerteeth" est le troisième album de Wilco, groupe très coté ensuite, c'est la première chanson que j'ai entendu d'eux et à peu près la seule qui m'enthousiasme totalement, il y a comme sur le Westerberg l'immédiateté et le souffle d'une grande chanson pop, ne lui manque juste qu'un titre moins alambiqué.
Mishka vient des Bermudes comme Rihanna, c'est le frêre cadet de la belle Heather Nova, il est champion de planche à voile, pote avec Mathew McConaughey, et en plus il chante, autant dire qu'il a vraiment tout pour agacer. Sauf que son premier disque reggae-pop à la cool est plutôt de bonne facture, sans prétention, la bande-son de pas mal de siestes crapuleuses cet été.
Minimaliste et imposant, hilarant et effrayant, sec comme un coup de trique, si "Simon says" s'impose d'entrée comme un classique instantané du hip hop couillu, c'est qu'il est avant tout un modèle de simplicité. Un beat martial qui répond au sample pompeux de la b.o. de "Godzilla", ecrin parfait pour le flow radical de l'ex Organized Konfusion. Seul hic, le morceau est un tel succès qu'il eclipse l'album très correct dont il est extrait, "Internal affairs" et ne connaît pas vraiment de suite aussi marquante.
Bien avant les facéties de "Robots après tout", le Nantais joue déjà la carte de la provocation en sortant un double album à la hauteur de ses démesures et s'offre un premier semi-tubetruffé de punchlines devenues cultes depuis.
Single qui sera remixé par les Montpellierains quelques mois après la sortie de leur premier album "Installation sonore". Un duo assez mesestimé en France pour des raisons qui m'échappent, leur mélange d'electro et de rock étant aussi efficace sur disque que sur scène.
Samia Farah, à ne surtout pas confondre avec la pauvre Kenza, un des rares exemples de bon reggae en Français, une voix sensuelle et capiteuse qui irradie avec un naturel déconcertant des productions classes d'Adrian Sherwood.
Des chansons idéales pour des virées en bagnole, on en connaît plein, mais qu'en est il des morceaux pour des ballades à cheval ? L'album "Slow dance" sorti en début d'année et encensé un peu partout ne m'a pas convaincu sur la longueur mais l'envie de jouer et rejouer ce titre revient très souvent. Le chant distancé et habité, la rythmique entêtante, l'atmosphère assez unique qui s'en dégage, il n'y a guère que sa durée trop brève qui soit à déplorer mais peut être qu'avec un Pilooski ou un Todd Terje inspiré on aura un jour le droit à un re-edit à la hauteur de cette composition atypique.
POLLY SCATTERGOOD "Please Don't Touch" DIRTY MITTENS "The Small Things" LUCKY SOUL "Whoa Billy!" GOLDEN SILVERS "True romance" COLOURING IN "Intergalactic Romantic" MEN "Off Our Backs" LA ROUX "In it for the kill" FEVER RAY "When I Grow Up (Version by Lissvik) WHOMADEWHO "Keep me in my plane" LINDSTROM & PRINS THOMAS "Tirsdagjam" THE JUAN MACLEAN "One Day" (Surkin Remix) DIZZEE RASCAL & ARMAND VAN HELDEN "Bonkers"
Après le carton de "Dance wiv me" (avec Calvin Harris) et sa drôle d'apparition sur le "Toe Jam" de Norman Cook, on pouvait se demander quelle étape supplémentaire le Dizzee allait franchir dans ses choix soniques. Il revient dans deux titres assez différents, le premier est une nouvelle incursion dans la dance qui devrait faire un malheur en club tandis que le second est plus classiquement grime, extrait du premier veritable album de ses protégés, "Generally Speaking".
Comment décrire ce fabuleux titre des Ecossais les plus pince sans rire de l'époque ?Le chaînon manquant entre "Atmosphere" de Joy Division et le meilleur de l'electro minimale, peut être.Le duo reste un des groupes les plus fascinants que j'ai eu la chance de voir, d'une noirceur capable de glacer le sang en plein festival d'été, et "Elephant shoe" leur disque de cette année un parfait compagnon des nuits automnales et lugubres à venir.
"I am" est symptomatique des albums du rappeur du Queens post-"It was written" puisqu'il alterne le grotesque (l'indéfendable "Hate me now" surproduit à la truelle par Puffy) et le sublime avec cette pépite épique co-signée Dj Premier.
Dans la série les Anglais ont parfois de drôles de hits, ce single, qui dégage ces andouilles de Boyzone du number one spot, est le plus gros succès de tous les temps de la scène garage/2 step et rend certaines Londoniennes complètement barges, et pas très sweet pour le coup, menaçant au couteau le moindre dj qui ne le passe pas en soirée.