27 décembre 2005

The boy is mine

On continue dans une veine reggae avec les deux titres qui m'ont le plus marqué en 2005 dans le genre (le génial "Welcome to Jamrock" est bien entendu hors concours).
Le premier est signé Boy George, le roi du, hum, grand écart puisqu'il a chanté dans la même année avec l'hyper sensible Antony et, sous son pseudo The Twin, avec les gourgandines d'Avenue D.
Une chansons des plus folles, dans tous les sens du terme, où les deux parties se disputent un mec, qui est in ou qui est out on sait pas trop, avec des parôles de choix ("ce mec est à moi alors eloigne toi de ses fesses") qui contrastent joyeusement avec celles un peu douteuses qu'on a l'habitude d'entendre dans les dancehalls.
La seconde est plus roots mais tout aussi atypique car chantée par un gamin de 10 ans, aussi touchant que pouvaient l'être Althea & Donna dans les années 80.

The Twin "Fire desire" (feat. Avenue D)

QQ "Poverty"

Alongside the great "Welcome to Jamrock" these are two reggae-ish tunes that I've enjoyed a lot in this finishing year.
First one is a very funny queeragga conversation between Boy George alter ego and Avenue D with punchines like "you better stay away rom his behind".
Second one is a sweet roots lament sung by a 10 year old boy who reminds me of Althea & Donna back in the 80's.

26 décembre 2005

No pierdo nada

En presque exclusivité (un extrait forcément frustrant avait été balancé chez Frooty), un nouvel extrait de l'album de Pharrell, "In my mind" repoussé à Fevrier.
Le plus exposé des Neptunes est attendu au tournant après le relatif flop du deuxième N.E.R.D. mais on ne se fait pas trop de soucis pour lui, ayant encore en tête l'image de groupies déchaînées lors de son passage chez Denisot.
Moins immédiat que les singles "Can I have it like that" et "Angel", cette ballade caliente et entêtante enregistrée avec le chantre du reggaeton devrait en toute logique se répandre sur la planète à l'arrivée des beaux jours.
Mais vous qui lisez ce blog pourrez emballer dessus dès la Saint Sylvestre.
On est pas bien là, à la fraîche, décontractés de la clé USB ?

Pharrell "Mamacita" (feat. Daddy Yankee)

Pharell first solo album has been delayed till February but here's somehing to wait for.
Not as catchy as the early singles "Can I have it like that" and "Angel", this nice and slow joint features king of reggaeton and will undoubtely be oneof the forthcoming spring anthems.

25 décembre 2005

Make it happen

Dans quelques semaines Fargo sortira "Choreography", le 3ème album de la New Yorkaise Lauren Hoffman et c'est une bonne nouvelle.
Je n'ai pas encore eu l'occasion de l'écouter en entier mais j'avais adoré son premier et flamoyant opus "Meggido" en 1997 et bien apprécié le suivant et plus rèche "Songs from the blue house" trois ans plus tard, ensuite ce fut une longue traversée du désert pour cette songwriteuse qui mérite autant d'égards qu'une Fiona Apple avec qui elle partage un équilibre fragile entre chant torturé et mélodies radieuses.
Certains Parisiens ont pu découvrir son nouveau répertoire en première partie de Metric à l'automne, on espère donc que cette sortie sera suivie d'une vraie tournée auréolée de succès, elle le mérite.

Lauren Hoffmann "Love gone wrong"

An extract from the forthcoming third album by New York songwriter Lauren Hoffman, due to February in Europe through Fargo records.
I really enjoyed her debut in 1997 and hope this one will meet the same success as singers such as Fiona Apple in a similar vein, she fuckin deserves it.

Losing my edge

Après des années de chasse aux sorcières, on tend donc à dépénaliser le téléchargement de musique et a légitimer une culture pour tous, pas trop tôt.
En fouinant dans ma discothèque depuis que j'ai le net, aucun album gravé mais des centaines de compilations qui restent comme des témoignages de ce que j'ai pu aimer ces dernières années et découvrir par le bouche à oreille virtuel.
En 2002 c'était surtout la chasse aux vielleries en tous genres dont j'avais lu les noms dans mes vieux magazines, en 2003 beaucoup d'electroclash, en 2004 pas mal de grime, en 2005 du crunk en pagaille.
Et une constante, avec du bon et du moins bon, tout plein de titres punk-funk ou garage rock qui font danser, certains ont fini par cartonner, d'autres sont devenus introuvables, pour se retrouver finalement dans ce post de Noël. Elle est pas belle la vie ?

Scott 4 "Deutsche EP record"

Syrup "If I gave you a party"

The Hells "He's the devil"

There's a strong debate in France about legalizing peer to peer meanwhile remunerating artists, which would be a judicious thing after years of repressive laws.
Though I never burnt an album I've collecting hundreds of songs throuth the years and dicovered many trends without the traditional medias : crunk, grime, electroclash and a bunch of danceable garage rock and punk funk songs hard to find nowadays.
Here's a three good tunes pack for Xmas, hope you'll enjoy.

24 décembre 2005

Who stole my last piece of chicken

Mister Blog souhaite un Joyeux Noel à ceux et celles qui le fêtent.
Les autres ne sont pas délaissés pour autant avec quelques bonnes tranches de musique tout au long du week end.
A défaut de dinde, on commence avec les Chicken Lips qui s'ils n'ont pas sorti grand chose cette année, continuent de remixer à la sauce disco dub le tout venant pour notre plus grand plaisir.
Que ce soit le rock primitif des premiers ou le trip hop convenu des seconds, le résultat est moelleux, piquant, languissant, parfait pour un apero before ou mieux, des préléminaires. Miam miam.

The Kills "No vow" (Chicken Lips remix)

Morcheeba "Wonders never cease" (Chicken Lips 12 inch version)

I wish to all of you a Merry Xmas, with a special thought for the lonely but funky people.
Instead of turkey here's a couple of tasty remixes by the Chicken Lips, disco dub versions that I like much than the original ones.

18 décembre 2005

Instant hit

Dans la serie que sont-ils devenus, deux titres anecdotiques mais sympathiques et plaisaient à tout ceux et celles à qui je les faisait écouter.
Le premier est revenu à ma mémoire en écoutant le récent mix de Nick Catchdubs, du r'n'b poppy qui sample allègrement le "Sunshine superman" de Donovan, avec une chanteuse dont je me souviens surtout du look cartoonesque.
Le second, chanté par le frêre du producteur, avait bénéficié d'une petite hype (comparaisons avec Money Mark, remixes par des gens alors bankable) et d'un chouette clip en dessin animé (photo), l'album par contre est tombé rapidement aux oubliettes mais qui sait...

Imani Coppola "Legend of a cowgirl"

Morgan "Miss Parker" (Dust Brothers mix)

Two lost hits that I enjoyed a lot few years ago.
First one is surprinsingly included on the latest Nich Catchdubs mix, a catchy r'n'b song that samples Donovan.
The second groovy one had some hype in late 90's, comparisons with Money Mark, remixes by bankable dudes and a cool cartoon video, and then nothing, but who knows...

Stick that thang out

Ca peut paraître surprenant de trouver un morceau d'une telle superstar sur ce blog mais il se trouve que ce morceau ne me lache plus depuis des semaines et qu'à moins d'une future sortie en single avec un clip plein de biatches, certains passeront à coté.
Le best of d'Eminem ne présente que très peu d'interêt, tout le monde connaît ses tubes par coeur et le titre choisi pour passer en radio ces jours ci est assez chiant.
Mais ce "Shake that" à prendre au pied de la lettre, sur le papier c'est peut être du réchauffé pour les amateurs de g-funk mais le resutat est bouillantissime, un retour en grande forme de Nate Dogg et ce bon vieux Dr Dre, toujours aussi efficace.

Eminem "Shake that" (feat. Nate Dogg)

Mainstream alert ! Don't miss this bouncy new track on the unnecessary greatest hits from mr Shady, because we all know his tunes.
That one, much better than the current single, is produced by Dre and featuring Mr '10000 featurings' aka Nate Dogg, back in the G Funk era with smooth vocals and great hooks.

Don't believe the truth

Dans les cartons de Mute depuis Juin (!), "Drum's not dead", le troisième album des Liars, un des groupes New Yorkais les plus passionants de ces dernières années, devrait finalement sortir en Février.
Après le difficile "They Were Wrongs So We Drowned" de 2004, ils s'éloignent encore un peu plus des décharges punk avec lesquelles on les avait découverts ("Mr you're on fire", grosse claque) pour une no wave lente, très sombre, un chant maladif accompagné d'une rhythmique tribale, comme calquée sur le pouls de l'auditeur qui découvre ce disque inconfortable et hypnotique, qui donne froid dans le dos.
Pas de doute l'hiver est là.

Liars "A visit from drum"

Liars third album has been completed since June but their label, Mute Records, is understandably affraid to release it, it might be in February though.
Like the difficult previous one, these are more no wave than punk songs but it rocks, a thrilling voice with a dark and slow pulsation that fits perfecty with the arriving cold winter.

13 décembre 2005

Check your head

Même si son album "On", à paraître sur le label Gomma, n'est pas terrible terrible, je garderai toujours une sympathie infinie pour le Suisse Headman (aussi connu sous le pseudo Manhead) pour avoir sauvé plus d'une de mes soirées avec son remix du "Manila" de Seelenluft, une incroyable machine à clap clap que j'ai du jouer avec un bonheur intact une bonne centaine de fois.
Le hic c'est que ça date déjà de 2002, et que depuis il ne s'est pas foulé.
La formule ligne de basse + blips + nappes de synthés a beau fonctionner sur format court, elle ne fait guère de miracles sur la longueur, et ce disque plein d'invités mais pauvre en mélodies ne déroge pas à la règle.
Quelques pistes à sauver néanmoins, notament ce morceau d'amour débile où on apprend que dans la grande famille des dj's aussi tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

Headman "Everybody" (feat. Ben Rymer & Erol Alkan)

Seelenluft "Manila" (Headman remix)

Headman's forthcoming album on Gomma Records is far from great, using all over the same formula with basslines, hooks, synths and guest vocals but it ends with this funny and very catchy song, dj's world seems to be friendly isn't it ?
Bonus track is one of my favorites remixes ever, I used to play it a lot in my early parties and it always did the trick.

11 décembre 2005

Winter wonderland

Anja Garbarek est une fille à papa (le célèbre violoniste Jan, qui s'occupe brillament des arrangements de cordes des disques de la demoiselle), une fée un brin pistonée sur laquelle se sont penchés Mark Hollis ou Robert Wyatt, excusez du peu, mais elle n'a pas à rougir de sa discrète carrière.
Son premier disque en anglais "Smiling and waving" (2001) était déjà une belle réussite, proche des oeuvres de Kate Bush et Stina Nordenstam, et le prochain "Briefly shaking", déjà disponible en Norvège, devrait connaître le même succès critique et peut être public du précédent.
Un disque d'after évidement chaudement recommandé pour l'hiver, aux textures soignées, idéales pour accompagner ce joli filet de voix et ce songwriting des plus raffinés.

Anja Garbarek "Still guarding place"

A delicate song taken from the new album from Norwegian singer Anja Garbarek.
She has some of the best musicians around her and Daddy does the string arrangements, but we shouldn't underestimate her songwriting and her very nice voice, evolving in moods close to Kate Bush or Stina Nordenstam latest efforts.

10 décembre 2005

Look what they done to my song

Alors qu'on porte à ma connaissance une reprise de Musical Youth par les charmants Dézil ("Pass the dutchie" qui devient "laisse tomber les filles qui se maquillent", vraiment hâte d'entendre ça) voici deux artistes Français qui adaptent d'autres morceaux étrangers un peu moins pouet pouet.
Le Dijonnais John Lord Fonda ne fait pas dans la demi mesure avec une version "envoie les BPM" du tube de Depeche Mode, pas forcément fidèle à l'esprit de la chanson mais pétaradante à souhait,on en attendait pas moins d'un proche de Vitalic.
Le second titre est une adaptation toutes guitares dehors et dans la langue de Houellebecq du classique soul / slam de Gil Scott Heron par les Toulousains d'Experience qui s'attaquent (je ne vois pas d'autre verbe pour décrire ces brûlots brut de décoffrage) dans leur dernier album à des gens aussi variés que Will Oldham, Public Image Ltd ou NTM. Pertinent et percutant.

John Lord Fonda "Personal Jesus"

Experience "La revolution ne sera pas télévisée"

Here is a special pack including two French bands covering brillantly two classics.
John Lord Fonda has been recently signed on the label runned by Vitalic and delivers a powerful electro version of the Depeche Mode hit.
Experience is a rock band influenced by the likes Sonic Youth, their adaptation of the Gil Scott-Heron cult anthem is quite impressive too.

Can I have it like that

Les collaborations les plus excitantes tiennent parfois à peu de choses.
Un soir de 2001, Thomas Bangalter de Daft Punk regarde des clips dans une chambre d’hôtel et reconnaît une de ses productions en entendant l’accrocheur « Raise it up » des Slum Village, un instrumental que le producteur Jay Dee dénicha par hasard en écoutant une compil électro sans se douter qu’il était l’œuvre d’un des dj’s les plus connus au monde.
Plutôt qu’un procès en espèces sonnantes et trébuchantes, les bidouilleurs masqués proposaient plutôt au chapardeur de beats pris la main dans le sampler de remixer leur « Aerodynamic », qu’on trouvera d’abord en vinyle avec une autre relecture par les Neptunes, puis bien plus tard sur le globalement dispensable « Daft club ».
Deux morceaux au son caoutchouteux, presque pop, complémentaires et osons le dire parfaits, que l’on soit fan ou détracteur d’un groupe ou de l’autre.

Slum Village “Raise it up”

Daft Punk “Aerodynamic” (Slum Village remix)


An unexpected collaboration between indie hip hop crew produced by Jay Dee and dance French superstars, due to a sampling affair.
"Raise it up" sampled without autorization an unreleased demo by Thomas Bangalter, he noticed that by seeing the Slum Village video and asked a remix instead of legal pursuits.
Two tracks among my favorites from those no so much different artists.

06 décembre 2005

Relax

Allez, spéciale dédicace à ceux et celles qui ont des débuts de semaine difficiles, et aussi pour les férus de sieste, avec une triple dose de laid back music.
Les Français derrière le projet Microsillon samplent en 2004 un morceau méconnu du grand Charles ("Le palais de nos chimères") et invitent la voix suave de la bassiste de Morning Star sur ce chaleureux groove chaloupé.
Sur le deuxième album de l'Anglo Indienne Anjali (en photo) paru un an avant, ce sont Bristol et Bollywood qui sont jumelées pour un titre lumineux tandis que la trop rare Leila proposait dès 1998 un futur à la soul alors dans un piteux état en la teintant d'electronica rêveuse.
Des chansonettes sans doute mineures à l'heure des best of de fin d'année, mais qui, dans l'état d'esprit ad hoc, vous font sentir vachement mieux après les avoir écoutées.

Microsillon feat. Rasha Shaheen "Fly away"

Anjali "Hymn to the sun"

Leila with Donna Paul "Feeling" (Vid mix)

Three downtempo tracks for those weeks hard to begin, and for the lazy ones too :)
Microsillon samples a rare Aznavour track and features Morning Star bassist's deep voice.
Anjali (pictured) mixes delightful Bollywood moods with Bristol trip hop breaks.
Leila was already planning an electronic future for soul music in 1998.
These minor but cool songs remain worth to listen at the cruel time of year end lists.

04 décembre 2005

Beat club

Plateau hip hop frenchie hier soir avec un groupe que j'avais très envie de revoir et des nouveaux venus qui m'ont bien plus.
C'était la dernière date de la tournée du Klub Des Loosers, avec un Dj Detect très en forme (allez un peu ici pour entendre de quoi il en retourne et comment il est capable de vous retourner) et un Fuzati toujours aussi drôle et désabusé, enchaînant les tubes de son "Vive la vie" et des freestyles étonnants, comme il y en a sur son "Radio show vol.1".
Ensuite ce fut le trio haut en couleurs Frer 200 (casquettes fluos, shorts XXL, avec un fils caché de Dr Dre et Todd Bridges) , avec leur crunk homo thug qui m'était jusque là inconnu.
Une prestation très physique avec des rimes fraîches et des beats qui tapent fort, auquels ce morceau trouvé à l'arrache ne rend pas totalement justice, on checkera leur album à paraître avec curiosité.

Klub des Loosers "Où est mon Bescherelle"

Frer 200 "Le pays enchanté"

Two hip hop bands I've seen yesterday, both talented in different styles.
First one is an incredibly inspired lyricist who's close to Slick Rick and Mf Doom, he's a very skilled freestyler too, the second ones are more kinda fresh entertainers, with cool clothes, an impressive show and some bouncing tunes.

02 décembre 2005

Big In Japan

On va faire dans la simplicité aujourd'hui, point de bla bla, pas vraiment des nouveautés mais deux morceaux certifiés banane, chantés voire hurlés par des Niponnes un brin déjantées.
Cibo Matto (photo) a eu son heure de gloire dans les années 90 avec "Viva L.A. woman" un concentré de groove urbain qui s'écoute avec toujours autant de plaisir.
Des plus récentes Ex-Girl je ne sais pas grand chose mais leur reprise disco punk du classique bubble gum de M (one hit wonder des années 80, aucun lien avec le fils Chedid) reste également des années après sa sortie supra méga efficace.
Je veux les mêmes à la maison.

Cibo Matto "Birthday cake"

Ex-Girl "Pop muzik"

Today let's listen to two amazing tracks from two Japanese girl groups.
Cibo Matto were almost famous in the nineties, Ex-Girl did later a brillant disco punk cover of the classic hit by one hit wonder M.
Gimme some more !

30 novembre 2005

Rendez vu

Bel album que ce "First date" de Villeneuve, artiste bien de chez nous qui évolue dans un registre électro pop déjà largement balisé, où l'on trouve toutefois des perles de compositions et d'arrangements comme ce "The falling" qui s'écoute de préférence la nuit tombée, et en boucle s'il vous plait.
On avait découvert cet esthète sur le label Gooom avec de belles plages instrumentales et des remixes réussis pour M83 ou Agoria.
On retrouve dans ce disque d'after une des révélations de l'album Nouvelle Vague, la charmante Melanie Pain qui illumine de son doux timbre des morceaux parfois dansants ("Oh no" écoutable chez l'excellent Big Stereo ), le plus souvent lancinants, de la belle ouvrage comparable à du Hope Sandoval produit par Lali Puna.

Villeneuve "The falling"

French electro pop artist Villeneuve's new album "First date" features the sweet voice of Melanie Pain, discovered last year on the cover album Nouvelle Vague.
A collection of beautiful songs ideal for afters, with modern IDM production and classic strings arrangements, sometimes danceable but generally very quiet and slow.

28 novembre 2005

F*** me I'm famous

C'est rare mais ça arrive, des artistes locaux arrivent par je ne sais quel moyen à percer au niveau national, à faire parler d'eux avec trois fois rien, ici un album live autoproduit, d'abord vendu à la sortie des concerts et depuis peu distribué par un assez gros label.
J'avais découvert Anais il y a une paire d'années au sein d'un groupe pop funk approximatif, elle faisait du yaourt et avait déjà la pêche.
Depuis elle a promené de tremplins en festivals son "Cheap show" principalement accoustique, alternant chansons douces amères (sur le cocufiage, le metissage, ou les niaiseries des jeunes couples) et imitations redoutables (ça va de Eddy Mitchell à Justin Timberlake).
Souvent drôle, parfois lourdingue, on ne sait jamais vraiment à quel degré prendre ses morceaux mais son tempérament et sa voix devraient la mener loin, la preuve avec ce titre à la fois sensuel et grotesque.

Anais "B-B Baise moi"

For her first album Anais hasn't released a proper studio lp but a live one, showing her skills to sing soft and sour ballads about couples cheating, interbreeding, stupid habits.
Her jokes and imitations can be redundant, she has a sensual voice though, and some good lyrics too, a bizzare cocktail perfectly summerized in this hot song literrally meaning... "S-screw me".

26 novembre 2005

Comfortably dumb

L'album de Tiga arrive finalement début 2006 et fatalement c'est exactement ce à quoi on s'attendait.
Un peu décevant dans la mesure où les meilleurs morceaux sont les singles déjà connus (la triplette gagnante "You gonna want me", "Pleasure from the bass" et "Louder than a bomb") et qu'il figurent dans des versions courtes, que sa reprise du "Burning down the house" des Talking Heads est bien sage, mais tout de même ce disque gadget devrait plaire aux amateurs d'electro pop facile à aimer, évidement remuante avec aussi quelques plages calmes pour chiller ("Down in it").
Pour les tueries dancefloors, on continuera à surveiller ses maxis et également ses remixes idiots et parfaits.

Tiga "Far from home"

Thomas Andersson "Washing up" (Tiga's Na na na na na remix)

Tiga's album finally leaks and delivers no real surprise, the best songs are already known and appear in edit versions and his cover of Talking Heads' "Burning down the house" is way too average.
Anyway it's a good collection of electro pop tunes, easy to enjoy.
For the dancefloor craziness, let's keep checking his forthcoming 12 inches and dumb & perfect remixes too.

23 novembre 2005

Cop that shit

Bonne nouvelle, les jusque là rares Stacs Of Stamina voient leur nouvel album "Tivoli" bénéficier d'une sortie Française la semaine prochaine, peut être grace au casting impeccable de cette galette : TTC, Mike Ladd, la sensation grime Earz et sur ce morceau presque pop (hip-pop ? non c'est de l'eurocrunk nous dit-on) les prometteurs One-Two dont les "wah ouh" assez irrésistibles accompagent joliment le flow canaille de ce crew aux idées larges, comme ça s'entend sur des instrus electro fort réussies. Dépêchez vous y'en aura pas pour tout le monde.

Stacs Of Stamina "Stay beautiful" (feat. One-Two)

Time for some so-called Eurocrunk with swedish sensation Stacs Of Stamina which latest album "Tivoli" features TTC, Mike Ladd and grime artist Earz.
This popish track is co-produced with French promising One-Two whose singing gimmick goes well with their flow and great electronic beats. Don't miss it.

18 novembre 2005

Some girls

Ca faisait un moment que je n’avais pas consacré un billet à un groupe oublié des années 90, alors on va évoquer aujourd’hui le cas Luscious Jackson, typiquement le genre de formation qui si elle était apparue à l’époque d’Internet et de ses buzz miraculeux serait autrement plus plébiscité.
Leur patronyme venait de leur joueur de base ball préféré et ce fut le premier groupe signé sur l’éphémère label Grand Royal des Beastie Boys (la batteuse Kate Schellenbach les avait accompagné lors de leurs début punk) ce quatuor puis trio de filles donnaient dans la pop groovy nourrie de bonnes influences (des Slits à Blondie), avec des paroles malines, des tubes à foison et de superbes ballades.
Un cocktail parfois proche de ce qui fait le succès de Le Tigre aujourd’hui, en nettement plus mélodique.
Elles ont frôlé le succès en 1997 avec l’album « Fever in fever out » et une participation au festival féministe alors en vogue (Lilith Fair) puis se sont séparées après le flop de leur "Electric honey "de 1999, pourtant le plus abouti musicalement, et produit par le légendaire Tony Visconti, sur lequel Pardon My Freedom revient avec deux extraits ensoleillés.

Luscious Jackson "Summer daze"

Luscious Jackson "Alien lover "


Another forgotten band of the nineties, it’s been a quite long time on PardonMyFreedom.
Luscious Jackson were the first signature on Beastie Boys’ now defunct label Grand Royal and they were among the coolest musicians ever, with a mix of pop, funk, and hip hop, always well written and often danceable, like Le Tigre with a decent singer.
Here’s two songs from "Electric honey", their last and most
ambitious lp, produced by Tony Visconti.

17 novembre 2005

Packt like sardines in a crushed tin box

Un tout petit post histoire de donner signe de vie en attendant je l’espère plus de musique ce week-end. 40 jours de grève de transports en commun dans ma ville ça use les pieds, les nerfs mais ça a un bon coté, puisque que l’attente interminable permet d’écouter de longs mixes et albums en entier, voir même des doubles albums.
"Peines de Maures / Arce en ciel pour daltoniens", la dernière galette de La Caution est très bien, pas aussi géniale que les fans le clament sur divers forums mais cela valait largement l’attente.
Le titre choisi n’est pas le meilleur mais a fait tilt dans ma tête, coincé comme dans une boîtes à sardines et entouré d’usagers particulièrement furax, j’aurai bien aimé l’entendre sur des hauts parleurs au lieu du ton monocorde du chauffeur demandant de se serrer d’avantage, c’eut été plus élégant.

La Caution "Dernier train"


This is a track taken form the latest and very anticipated album by one of the most skilled French rap bands.
Some lyrics (“stop complaining, take the last train") were very apropriated one early morning, when I was wedged in a metro between very angry people upsetted by a 40-day long strike.
I wish it could have been played in speakers instead of drivers anouncements, that would have been funnier.

07 novembre 2005

I bet you look good on the dancefloor

Cagedbaby viennent de Brighton et osent le format album tout comme Chelonis R Jones de l'excellent label Allemand Get Physical, une même saine obsession pour les deux : de la sueur sur les pistes de danse.
En attendant l'album forcément hénaurme de Tiga, voici deux bombinettes calibrées et ouvertement pop, avec tous les clichés qui vont avec : vocaux, lignes de basse et beats qu'on a entendu mille fois mais on ne s'en lasse pas.
Deux morceaux qui tournent ici et là depuis un petit moment, mais pas assez à mon goût : répandez donc ces deux antidotes imparables à la grisaille ambiante, et comme c'est le début du mois, procurez vous les galettes de ces esthètes, ce sont des amis qui vous veulent du bien.

Cagedbaby "16 Lovers" (Golden Triangle remix)

Chelonis R Jones "Le bateau ivre"

Two dance tracks already released, but I can't stop listening to these pop oriented hits from a Brighton promising band and a singer/producer based in Germany, altogether to make us sweat befire the long awaited Tiga album.

I know you got soul

L'année n'est pas terminée qu'on se languit déjà la prochaîne, car cet hiver encore les âmes esseulées (et les autres, il n'y a pas de raison) pourront se réchauffer avec la dernière livraison de Cat Power.
Album après album, sa musique est de plus en plus accueuillante sans pour autant donner dans le pouet pouet.
Après sa participation au deuxième album de Handsome Boy Modeling School, passé injustement innaperçu, c'est avec les musiciens du vénérable Al Green qu'elle enregistre ce "The greatest" fort attendu.
Le résultat est aussi classe qu'un bon Lambchop, de la soul soyeuse qui se marie étonnament bien à sa voix qu'on avait l'habitude de retrouver uniquement accompagnée de piano ou guitare.
C'est plus riche que tout ce qu'elle a pu faire auparavant, et ça sonne également moins triste mais même parée de ces nouveaux atours, c'est toujours aussi touchant. Chapeau bas Miss Marshall.

Cat Power "Lived in bars"

Handsome Boy Modeling School "I've been thinking" (feat. Cat Power)

A soathing song from the forthcoming Cat Power album due to january, recorded with Al Green backing band.
Beautiful as usual, reminding how soulful was her collaboration to the latest and overlooked Handsome Bpy Modeling School disc.

02 novembre 2005

IPC subeditors dictate our youth

Faire le dj pour des soirées étudiantes, c'est plutôt amusant, même payé au lance-pierres (plus des boissons à l'oeil, pas fou) et en devant se lever tôt le lendemain pour le gagne pain officiel, beaucoup moins marrant.
Après s'être mis(es) minable pendant la happy hour, les kids au look etudié ne bougent pas systèmatiquement leurs fesses mais repartent généralement avec le sourire, sauf quand on ne passe pas leur tube préféré de System Of A Down, pourtant reclamé à corps et à cris.
Cela permet aussi de jauger ce qui marche en dehors des circuits d'initiés (bloggeurs, lecteurs de webzines, abonnés à MTV2 etc) et globalement ce sont toujours les mêmes noms qui reviennent : les métalleux précités, Cure, Pulp, Bloc Party, Arcade Fire j'en passe et des plus problèmatiques.
Surprise la dernière fois, deux poppeuses Parisiennes en goguette, probablement abonnées au NME, se dandinent comme des furies sur art brut et supplient de passer deux groupes inconnus au bataillon, plutôt pas mal dans le genre rock qui fait danser les filles.
Peu d'infos sur le premier, qui convoque la voix de PIL et le saxo de X-Ray Spex sur un single, le second est déjà plus "connu", ayant eu les honneurs d'un post printanier sur la Blogothèque.

Twisted Charm "London scene"

Black Wire "Hard to love, easy to lay"

Here's two young-ish bands I discovered last week djing in a student party, advised by some cool indie chicks, die hard fans and probably Nme readers.
Twisted Charm remind me of a mix between PIL (especially the singer's voice) and X-Ray Spex (that bloody saxophone), Black Wire is kinda ok too, at least it changed from the weekly System Of Down requests :-)

01 novembre 2005

Garden of Earthly Delights

Vous reprendrez bien un peu de neo-disco ?
Kelley Polar est une des signatures du label Environ de Morgan Geist, l'homme a qui on doit le fameux remix de "House of jealous lovers" (tellement bon qu'il s'est retrouvé sur l'album des Rapture à la place de l'original), également moitié du duo Metro Area.
Homme de goût assurément, originaire de Croatie, Kelley Polar évolue un peu dans le même genre que son mentor, sa musique est plein de clap-claps, de violons synthétiques, avec des chansons pour danser les mains en l'air, la larme à l'oeil et le sourire aux lèvres.
On pense à Junior Boys et à toute une rimbambelle de néoromantiques, on appuye très souvent sur repeat/random, et on se languit la fin du mois pour mettre la main sur ces "Love Songs of The Hanging Gardens" hédonistes et intimistes.

Kelley Polar "Here in the night"

Croatia-born Kelley Polar is signed on NYC Morgan Geist's label Environ Records.
His new album "Love songs from the hanging gardens" is a beautiful mix of disco and electronica, with deep vocals, synth violins and clapping beats.
For those who like Metro Area hedonism and Junior Boys romanticism, don't miss it.

The first cut is the deepest

Tellement attendu qu'on ne l'attendait plus.
Les vétérans du groove Coldcut donnent finalement une suite à leur "Let us play" de 1997 (on parle vrai album, pas remix ou maxi) et ils ne reviennent pas seuls, puisqu'il y a plein d'invités sur ce "Sound mirrors" : le généreux en featurings Roots Manuva, Jon Spencer, Mike Ladd et d'autres que je n'ai pas identifié aux premières écoutes.
Leur site est en construction et l'album disponible dans quelques semaines, je ne pourrais donc pas vous dire quelle demoiselle chante sur le second morceau en écoute mais mis à part le single, c'est le titre le plus catchy de ce nouvel objet où se téléscopent hip hop, rock, dub et electro, à priori pas très novateur mais qui devrait dévoiler de nombreuses richesses telles que celles auquel le duo nous a habitué dans les années 90.

Coldcut "Everything is under control"

Coldcut "This island earth"

Two brand new tracks from the forthcoming Coldcut, eight years after their latest proper realease "Let us play".
First single features Jon Spencer and Mike Ladd, but I didn't recognize the girl who's singing on the second track I've chosen, we'll know that when their site reopens or when the record be available.

29 octobre 2005

Guilt is a useless emotion

"Hung up", la nouvelle scie de Madonna divise, certains detestent, d'autres adorent . Les premiers déplorent le coté eurodance, le sample facile, voire le mauvais goût assumé qui tranche avec les tentatives de réhabilitation critique amorcées avec le travail de Mirwais. Les seconds dont je fais partie applaudissent la putasserie chère à Jacques Lu Cont de l'objet, les paroles sur l'ennui et la solitude, le retour à la simplicité des singles 80's.
La seule réserve c'est qu'on va en bouffer pendant ces six prochains mois en France, contrairement aux derniers délices pas très éloignés de Rachel Stevens, Sugababes, Pay Tv, Freeform Five, Girls Aloud ou Annie.
Cette dernière, égérie des audioblogs du monde entier a déclaré, ô joie, qu'elle s'était remix à bosser avec Richard X, notament pour une reprise d'un tube oublié que PardonMyFreedom vous propose sans honte.

Stacey Q "Two of hearts"

Et en bonus track, un autre péché mignon cette fois remis au goût du jour par le roublard Mylo.

Miami Sound Machine "Dr Beat"

Two borderline but irrestistible tunes from the eighties, for those who like or not the latest Madonna regressive stuff.
Forgotten first one is going to be covered by mp3 blog star Annie, who's working again with Richard X and the second one is all over the world again with the Mylo latest bootleg/single.

25 octobre 2005

Ghetto super classe

Ihu Anyanwu alias G.Rizo est une bourlingueuse, née au Nigeria elle partage sa vie entre New York, Vienne et Paris, spécialement dans les milieux underground où elle cultive son image d'égérie trash, son fanzine arty ne s'appelle pas "Repellent" (repousant) pour rien.
A l'occasion elle enregistre aussi des disques pour le label Codek, spécialisé dans le groove déviant.
Son premier single sorti en 2004 est un dub bizarre façon Grace Jones, le second avec les furieux d'In Flagranti lorgne vers la house bagarreuse, dans le deux cas on perçoit une rage froide et une envie bancale d'en découdre avec les étiquettes et la paresse.
Quand tribal rime avec "c'est d'la balle".

G.Rizo "Je me mentis"

In Flagranti feat. G.Rizo "Bang bang"

G.Rizo was born in Nigeria and now gets props in underground from New York to Paris with her arty fanzine "Repellent" and some crazy performances.
She also sings dub and dirty house for the obscure label Codek. Some angry and urgent hard to find stuff, enjoy before the hype.

23 octobre 2005

I found a reason

Alors que son fils Baxter connaît un succès critique mérité avec son dernier disque, le regretté Ian (disparu en 2000) demeure assez méconnu par ici, écrasé par son tube ironique devenu hymne de toute une génération (et des suivantes) le fameux "Sex, drugs and rock'n'roll".
Adopté par les punks notament, ce single est un peu l'arbre qui cache la forêt si on se penche un peu sur sa discographie avec les Blockehads.
Des albums inégaux mais toujours drôles, sexuels et dansants, avec ce cabotinage blasé typiquement anglais et ce phrasé assez unique.
Une oeuvre clé de cette époque où la frontière entre rock et disco allait lentement mais surement s'éffondrer et donnait naissance à une des musiques les plus excitantes qui soient, la preuve avec ce single qui se classa dans le top 10 Britannique en Juin 1979 et qui donne des raisons de redécouvrir ce bonhomme.

Ian Dury & the Blockheads "Reasons to be cheerful part 3"

Multi talented Ian Dury, deceased in 2000, had more than one hit with his band The Blockheads, but history will keep his ironic punk anthem "Sex, drugs and rock'n'roll" instead of his fine, funny and funky tracks like this single which reached the uk top ten in 1979.
His son Baxter is also a good acclaimed songwriter, but in a very different way.

22 octobre 2005

Magic in the air

Je ne vais pas m'éterniser sur le concert Marseillais de Piano Magic hier soir, c'était superbe, à l'image de leur dernier album "Disaffected", réservé aux amateurs de folk, new wave, shoegazing, mais pas seulement.
Lectrices et lecteurs français de ce blog ne ratez pas la bande à Glen Johnson, foi de MisterBlog vous ne le regretterez pas.

October 22 : L'Art Scène / GRENOBLE October 23 : Le Birstroy / LYON October 24: La Malterie / LILLE October 25: L'Emporium / ROUEN October 26: La Laiterie / STRASBOURG (avec The Wedding Present) October 27: Le Nouveau Casino / PARIS (avec Bed) October 28: Le Goldwing/PERIGUEUX October 29: Le Live Bar, Festival Soy 3 / NANTES

Piano Magic "Night of the hunter"

The cult band fronted by Glen Johnson is currently touring in France.
If you have the opportunity to see them one day, don't miss it, especially if you enjoy folk, new wave and shoegazing.
The song offered is taken from Piano Magic's most recent release, the superb "Disaffected".

19 octobre 2005

Dress code

Allez après C++ encore un coup de projecteur sur un p'tit groupe français qui n'a pas froid aux yeux.
Frigo, trio basé à Quimper, a commencé dans le rock bourrin (genre LTNO) mais a affiné son style depuis.
Ils devraient sortir leur premier album dans quelques mois, mixé par Mario Thaler, ingénieur du son de la nébuleuse Notwist (Console, Lali Puna, Ms John Soda...) ce qui promet une électro pop mélancolique des plus classieuses, enfin on l'espère.
En attendant qu'ils trouvent un label, écoutons donc ce tube de poche au titre évocateur extrait de "Teleportation", un de leurs maxis autoproduits.

Frigo "Dressed to succeed where you always failed" (edit)

Frigo is an electro pop trio based in Quimper, France.
They are unsigned for the moment but have completed a first album mixed by Mario Thaler, who has worked with the Notwist affiliated band.
A good sign ? No doubt after listening to one of their early tunes.

18 octobre 2005

Understanding the new violence

Le second album des Norvégiens de Röyksopp, "The understanding" a peut-être été incompris ou vite écouté, qu'importe, il est en tout cas loin d'avoir fait l'unanimité comme le précédent "Melody AM".
Mais heureusement quand les artistes electro déçoivent, il y a toujours moyen de se rattraper avec les remixes.
Mon morceau préféré de cet opus, le Katebushien "What else is there" sort bientôt en single et se voit remixé par le furieux Vitalic qui donne de cette jolie ballade hantée par la chanteuse de The Knife une version bagarreuse forcément vouée aux dancefloor, rappelant le "Burning down" de Tiga et son propre "La rock01". Vous avez dit efficacité ?

Röyksopp "What else is there" (Vitalic remix)

Royksopp's second effort"The understanding" may have been not well understood but it was a general disapointment for those who loved "Melody am".
Fortunately when an electro artist relatively fails, you can always expect better from remixes.
This one is a boombastic version by French phenomenon Vitalic, maybe a future dancefloor anthem close to Tiga's "Burning down" or his own "LaRock01"

16 octobre 2005

Ministry of sound

Il est des groupes dont le style évolue tellement au fil des albums qu'on se demande parfois si ce sont les mêmes personnes, de Radiohead à Beck les exemples ne manquent pas,mais interessons-nous le temps d'un post à Ministry.
Pour plein de gens ce sont des figures indiscutables du rock indus, ayant ouvert une voie royale dans les 90's aux White Zombie et autres Nine Inch Nails avec une musique sombre, bruitiste, déconseillée aux âmes sensibles.
Ces dernières préfereront volontiers écouter la première mouture de ce groupe, la décennie précédente, qui évoluait dans un funk blanc synthètique pas très éloigné du Gang Of Four de "I love a man in a uniform", plaintif et néoromantique, carrément dansant si vous le balançez correctement dans une serie new wave.
La preuve avec un extrait de leur album "With sympathy", sorti en 1983.

Ministry "I wanted to tell her"

Ministry are better known for their indus rock albums that have influenced in the nineties several bands such as Nine Inch Nails or White Zombie.
Their debut album "With sympathy" in 1983 was very different, closer to Gang Of Four's 'I love a man in a uniform', a danceable synth white funk which deserves to be discovered again.

Knuck if you buck

Buck 65 était à Marseille hier soir, devant moitié moins de monde que lors de son dernier passage, ce qui est un peu dommage quand même.
Adulé puis descendu en flammes par une frange de la presse et des amateurs de rap indé, genre dont il s'éloigne de plus en plus pour un blues scandé qui ne lui réussit pas toujours.
Le concert était néanmoins agréable, avec une mise en scène étudiée et pas mal d'énérgie, de charisme.
Notament sur ce morceau extrait de son dernier album mi figue mi raisin, "Secret house against the world", où il hurle avec sa (jolie mais peu convaincante) copine un hypnotique "Sexe, cinéma, politique" en arrivant presque à suivre la cadence infernale des musiciens de Tortoise invités sur ce disque.

Buck 65 "Le 65isme"

I've seen Buck 65 live last night and the gig venue was far from sold out, unlkie his previous gig in the same town.
Perhaps because of the lack of interest by press and backpackers on his latest album registered with musicians from Tortoise who aren't very hip hop.
The concert was ok, especially on this track taken from "Secret house gainst the world" in which he tries to follow the organic beat by shouting "sex, cinema, politic".

13 octobre 2005

Welcome to the jungle

Un best of des Jungle Brothers, c'est comme un nouvel album de Public Enemy, à part quelques dj's obtus pour qui le bon rap s'arrête en 95 (s'ils savaient...), ça ne va à priori pas intéresser grand monde.
Ces seconds couteaux n'ont jamais été aussi brillants et reconnus que De La Soul ou A Tribe Called Quest, mais le duo a pondu ici et là quelques bons tracks.
Avec un truc qui les différenciait clairement de leurs amis de la Native Tongue, leurs incursions plus ou moins appuyées dans la dance music : leur single à succès très Technotronic "I'll house you" ou leur album "V.I.P." produit par les Propellerheads viellissent pas forcément très bien mais rappellent leur ouverture d'esprit et leur très louable penchant pour la fête.
Ce remix de 1998 destiné au marché Anglais demeure un tube (underground certes mais un tube quand même) pour celles et ceux qui usèrent leurs Reebok classic dessus, et je n'étais pas le dernier.

Jungle Brothers "Jungle brother" (Urban Takeover remix)

Who sincerely gives a damn about a Jungle Brothers greatest hits in 2005 ? Well, they weren't as talented as their Native Tongues mates (De La Soul, A Tribe Called Quest) but this collection is quite ok. Especially for those who like dance oriented stuff like their Technotronic-like single "I'll house you" or their Propellerheads produced album "V.I.P." This 1998 remix aimed at British market was a huge party hit when I was a student in London.

France one point, la france un point

En cette rentrée plutôt chargée niveau sorties on a pas toujours envie d'écouter tout ce qui nous tombe sous la main, surtout quand la pochette ou la bio vous inspire que dalle.
Reçu le mois dernier, l'album de C++ a bien failli rester dans une étagère entre deux samplers si votre bloggeur provincial n'avait pas écouté la...BBC en début de semaine, dans l'émission de Steve Lamacq, entre deux nouveautés anglo-anglaises.
Je ne sais pas si les ventes du permier disque de ces jeunes gens (signés sur le petit label Depuis la chambre) vont décoller pour autant mais au moins je l'ai déballé, et écouté.
De la bricol-pop aux influences variées ("à mi chemin entre Hardy, Gainsbourg et Kraftwerk", on pense aussi à Superflu), parfois peu digeste quand elle lorgne vers la chanson mais souvent rafraîchissante, comme ce morceau qui ouvre de bien belle manière leur "Orienté objet".

C++ "Comme dans les films"

Believe it or not, I received this French band first record last month but only discovered it by listening Steve Lamacq's broadcast on the bbc.
Lo fi indie pop influenced by either Gainsbourg or Kraftwerk, with some weak tracks but rather enjoyable as this opening track which remind us that daily life isn't 'like in the movies'.

06 octobre 2005

Good to be the king

J'ai déjà mentionné l'ami Richard X à plusieurs reprises dans ces colonnes mais encore jamais consacré de post à ce roublard de première.
Erreur réparée avec ces deux sorties quasi simultanées qui montrent que cet échappé de la scène pop bâtarde est bien un des producteurs remixeurs qui comptent en 2005.
Avec Jacques Lu Cont (qui va toucher le gros lot avec le prochain Madonna) et Xenomania (les mentors des craquantes Girls Aloud), il poursuit son entreprise de perversion des charts en imposant sa marque synthétique et en changeant progressivement le son de la pop radiophonique comme l'avaient fait Timbaland et les Neptunes pour le r'n'b.
Le dernier album de
Rachel Stevens est étonnamment bien du début à la fin, mais ce sont avant tout les productions de monsieur X qui dominent : le pernicieux "Some girls" sorti l'an passé et ce "Crazy Boys" tubesque à souhait.
La même semaine sort officiellement son remix du grandiose "Bizarre love triangle" de ses idoles
New Order en face B de leur dernier et anecdotique single, et comme d'habitude il se régale.

Rachel Stevens "Crazy Boys"

New Order "Bizarre love triangle" (Richard X remix)

I’ve often mentioned producer Richard X, the man who turned the mainstream charts into electro pop in a similar way Neptunes and Timbo changed the black music sound, but never did a dedicaced post.
This week two of his productions are released, another kylie-like track for Rachel Stevens after the last year smash hit “Some girls” and a b-side only remix for New Order.
Both are really growing on me, like most of his works.

05 octobre 2005

Apple of my eye

"Extraordinary machine" de Fiona Apple sort enfin ces jours-ci.
Je ne vais pas m'étendre la dessus, d'autres blogs le font très bien mais c'est un excellent disque, même dans sa version ré-enregistrée.
Au même moment la belle et douée songwriter voit une de ses premières chansons reprises par la légende de la soul Betty Lavette, sur son dernier album "I've got my own hell to raise", phrase d'ailleurs tirée de ce beau "Sleep to dream" ici élégament repris.
Sur ce même lp on retrouve des chansons d'Aimée Mann, Sinead O Connor, Lucinda Williams...
S'il n'est pas rare de voir des jeunots reprendre avec plus ou moins de bonheur des vieux classiques, l'inverse est plus étonnant, lorsque les stars finissantes mettent leur égo de coté et chantent des titres d'artistes plus récents, ça peut être soit ronflant (Paul Anka) soit boulversant (Johnny Cash).
Je vous laisse seul(e)s juges de statuer à quelle catégorie appartient cette nouvelle interprétation.

Betty Lavette "Sleep to dream"

As you probably know the latest and excellent Fiona Apple's "Extraordinary machine" finally gets a proper release.
Meanwhile soul singer Betty Lavette elegantly covers her 1997 single "Sleep to dream".
With senior artists like Paul Anka or Johnny Cash, it is always surprising to hear a young songwriter's work be sung by more experimented stars, but it's ok.

04 octobre 2005

Anniemal

Le sous estimé August Darnell alias Kid Creole, c'est un peu le P.I.M.P. des années 80.
Un de mes tout premiers souvenirs musicaux, à une époque où cela ne m'interessait pas plus que ça, puisque cette figure de la scène mutant disco avait quelques tubes crossover comme "Stool pidgeon" et je suis à peu près sûr de l'avoir découvert un samedi soir, quand mes parents me laissaient regarder avec eux "Champs Elysées".
Son grand chapeau et ses danseuses pas très habillées, les fameuses Coconuts, m'avaient au moins autant marqué que cet autre chanteur là, celui qui se mettait du rouge à lèvres et avait une drôle de coupe de cheveux.
Pour ce qui est d'apprécier réellement sa discographie, ça se fera au moins 20 ans après, avec l'engoument pour le renouveau du rock dansant New Yorkais et par les rééditions du label mythique Zé Records.
Les titres des chansons ne laissent aucune ambiguité quand au propos du bonhomme : "My male curiosity", "Don't take away my coconuts", "Maladie d'amour"...pour le reste il vaut mieux écouter sans préjugés comme disait l'autre.

Kid Creole & The Coconuts "Annie, I'm not your daddy"

Understated Kid Creole is one of my first musical souvenir, he had a hit in France with "Stool pidgeon" and I remember that his big hat and half naked dancers on tv were amazing to the kid I was.
I actually discovered his music about 20 years later, with the revival of disco punk and the Ze Records re-issues and I was still happy to hear it, especially after understanding his luscious lyrics.

03 octobre 2005

Nervous breakthrough

Adult. reviennent, et ils ne sont pas contents.
L'ont ils jamais été serait on tenté d'écrire s'ils n'avaient pas eu la chance de voir un de leur morceaux ("Hand to phone") figurer sur le mix officiel des 2 Many dj's.
Le désormais trio jouit également d'une certaine popularité chez les electroclasheux tendance goth depuis les apparitions remarquées de la chanteuse Nicola Kuperus chez Swayzak ("I dance alone") et surtout Death In Vegas ("Hands around my throat").
Rien d'aussi immédiat dans les disques nevrosés de ce groupe qui un peu à Kas Product ce que Goldfrapp est à Donna Summer, de brillants faiseurs qui évitent néanmoins de faire dans le clinquant.
L'écoute intégrale de leur nouvel album "Gimmie trouble" est autant un supplice qu'un plaisir (vous avez dit maso ?), ça crie, ca crispe, ça ne cherche pas le tube mais ça accouche parfois d'hymnes de batcave post moderne.

Adult. "In my nerves"

Adult. is now a trio but their music is still dark as fuck.
They are relatively well known since 2 many dj's picked up the song "Hand to phone" on their official mix.
The new album "Gimmie trouble" is not as easy as the guest appearances of the singer Nicola Kuperus in recent Swayzak and Death In Vegas tunes, but it's an tripping electro-goth experience.

28 septembre 2005

Look mom, no hands

Cela faisait un moment qu'un disque du label B Pitch Control ne m'avait pas autant enthousiasmé, peut être depuis "Berlinette".
Après plusieurs maxis qui ont fait progressivement monter le buzz, Modeselektor frappe un grand coup avec "Hello mom", un concentré de beats concassés, de textures contrariées, d'humour décapant : le cd promo qui circule est présenté sous forme d'émission radio où l'animateur s'enflamme entre chaque morceau, comme l'auditeur d'ailleurs.
C'est plein d'idées et d'hymnes underground potentiels, de plages planantes mais pas vraiment calmes, et d'invités inspirés, comme TTC (ils sont partout), Paul St Hilaire ou la chanteuse Sasha Perera qui pose sur ce ragga digital aussi jubilatoire que le déjà classique "Diplo rhythms".

Modeselektor "Silikon" (feat. Sacha Perera)

"Hello mom" is an exciting records, perhaps the most achieved lp released by the B Pitch Control label since Ellen Allien's "Berlinette".
Stunning beats, some IDM-like tracks but not very quiet and a lot of humour, the promo advance is introduced like an enthusiastic radio broadcast.
Alongside Paul St Hilaire and currently unavoidable TTC, guest singer Sacha Perera performs a digital ragga as fantastic as the already cult "Diplo rhythms".

27 septembre 2005

Mr. Moustache

Vus le week end dernier au festival Marsatac, les Who Made Who (nom emprunté à AC-DC) m'ont très agréablement surpris.
Excellents sur scène, leur disque festif et furieusement addictif, pas très éloigné de l'Aperitivo de Munk sorti sur le même label, mélange dans un shaker punk funk, électro, disco (not disco) comme beaucoup de monde mais avec détachement et sans la prétention arty de certains.
Avec, cerise sur le gâteau, des reprises pleines de guitares de hits dance, de l'inusable "Flat beat" de Mr Oizo au problèmatique "Satisfaction" de Benny Benassi, transfiguré dans le bon sens et assez redoutable en live.
Décidément après les déconneurs fluo Junior Senior, le Danemark semble être aux années 2000 ce que la Suède a été à la décennie précédente : un étonnant vivier pop de groupes aussi roublards que doués pour pondre des tubes à la chaîne.

On en redemande.

Who Made Who "The loop"

This week end, I saw these Danish (like the cool Junior Senior) guys and it was a very good surprise, they rock !
Their debut album released through Gomma records is a cocktail of electro, punk funk and disco, with some guitaristic covers of dance tunes (Benny benassi's "Satisfaction"), not revolutionary but very enjoyable.

25 septembre 2005

Douche Ecossaise

Nouvel album pour Arab Strap, après des escapades solo plus ou moins heureuses de Malcolm Middleton et Lucky Pierre, et c'est un très bon cru, peut être leur meilleur disque depuis "Elephant shoe" (1999).
Toujours cette mélancolie poisseuse et cet humour grinçant dans les paroles, mais mis à part quelques chansons accoustiques dépouillées l'instrumentation est plus ample et le chant plus assuré.
On ira pas jusqu'à dire que c'est enjoué mais à leur echelle ça l'est un peu.
Un groupe qui s'inspire du New Order des débuts sans les plagier c'est tellement rare que ce "The last romance" est en soi un petit évènement, surtout lorsqu'il alligne des morceaux de ce calibre, taillé pour la scène.

Arab Strap "Don't ask me to dance"

"The last romance" is probably the best Arab Strap album since "Elephant shoe" (1999).
I wasn't totally convinced by the solo lp's from Malcolm Middleton and Lucky Pierre but this is a strong effort, always glad to be sad but somehow rockin' too.
Finally a New Order inspired band who doesn't copy them, this is kind of rare these days.

24 septembre 2005

Thunderstruck

Wagram sort cette semaine une compilation au nom ronflant, mais au contenu très alléchant.
"Future sound of hip hop" propose un casting presque parfait où se cotoient grime Anglais (kano, raw-t), electro rap français (ttc, la caution, gravité zero) et quelques figures de la scène Alternative americaine (madvillain, beans, quasimoto).
Sortis du monde des webzines et audioblogs, on ne peut pas dire que ces courants passionants soient vraiment relayés dans la presse et chez les disquaires, cette selection arrive donc à point nommé pour initier les b-boys and b-girls non équipés d'ADSL à cet univers très excitant.
On y retrouve des tubes ("Galang" de M.I.A., "Fix up, look sharp" de Dizzee Rascal, qu'on entend également dans le film "Rize" à l'affiche ces jours ci) et des presque inédits comme ce "Cautious thunder" de Existereo, un des membres du collectif Californien Shapeshifters.
Produit par Tacteel, excellent comme à son habitude, il figurait sur le street cd "Pour les filles" de Cuizinier, le voici en version intégrale.

Existereo feat. Cuizinier "Cautious thunder"

"Future sound of hip hop" is a brand new compilation aimed at French market which enlights underground scenes from uk grime to us and french rap, with some blog anthems (Mia's "Galang", Dizzee Rascal's "Fix up look sharp", also used in the movie "Rize") and previously unrealeased tracks on cd.
This one is produced by TTC relative Tacteel, who gives an outstanding electro beat to Shapeshifters mc Existereo.

22 septembre 2005

Trapped in the closet

Perso les peopleries j'ai rien contre.
Sarko et Pernault cocufiés, Britney engrossée, Paris Hilton ridiculisée, c'est nul mais plutôt marrant.
Par contre ça serait bien que les tabloïds arrêtent de faire chier Kate Moss, elle mérite mieux que ça.
Avant de se faire choper en train de sniffer de la coke avec l'inénarrable Pete Doherty - et ainsi foutre sa carrière en l'air, elle avait tout pour devenir l'égerie rock 00's parfaite.
Magnifiée par Sofia Coppola chez les White Stripes reprenant Bacharach, troublante aux cotés de l'autrement plus sulfureux Bobby Gillepsie (qui est annoncé aux prochaînes Transmusicales de Rennes) pour une autre reprise, une énorme version electroclash du classique de Lee Hazlewood & Nancy Sinatra.

Primal Scream feat. Kate Moss "Some Velvet morning"

Primal Scream feat. Kate Moss "Some Velvet morning" (video)

The White Stripes "I just don't know what to do with myself" (video)

A tribute to Kate Moss, who's in a very uncomfortable situation as you probably know.
Let's just remember her rockin' cameos in White Stripes video directed by Sofia Coppola, and her brillant electroclash cover of Hazlewood/Sinatra classic with the great Bobby Gilepsie.

21 septembre 2005

The brainwasher

Bonne nouvelle en lisant une banale chronique cet après-midi, King Biscuit Time revient avec un single et peut être un vrai album dans la foulée.
Pas encore écoute mais j’ai hâte, et c’est l’occasion de revenir sur son EP sorti en 2000, « No style » qui était vraiment épatant, et de son groupe aujourd’hui séparé, The Beta Band.
Ces gens là n’ont jamais sorti d’album majeur, mais si jamais un label aux oreilles curieuses ait la bonne idée de sortir un best of posthume, les générations futures pourront mesurer à quel point leur musique était libre, excitante, souvent un peu fourre-tout mais parfois tubesque.
Et sur scène c’était encore un niveau au dessus, une spirale dance-hip hop-rock droguée d’une puissance rarement égalée, il n’y a guère que les Chk Chk Chk qui m’aient autant impressionné en concert depuis.
Deux morceaux pour goûter un peu au génie de ce doux dingue autant habitués aux home studios qu'aux hopitaux psychiatriques : un extrait du disque solo précité et un single génial sorti entre deux lp’s inégaux.


King Biscuit Time “I walk the line”

The Beta Band “To you alone”

King Biscuit Time’s back with a new single which is a great news because his first ep was ok and his disbanded Beta Band is tragically missing.
Not any classic album but a bunch of exciting songs, and some crazy gigs too.
Here’s a extract from KBT’s “No style” ep and a non-album track from The Beta Band.

20 septembre 2005

Paperboy

Le succès étonnant des Magic Numbers prouve qu'il existe encore une scène pop succeptible de plaire à un public non averti, innondé de clones post punk et autres forts en gueule.
C'est néanmoins l'arbre qui cache la forêt, demandez à Hal ou à ce groupe tout nouveau tout twee, dont l'album sorti en Fevrier Outre Manche ne semble pas interesser les distributeurs d'ici.
Malgré ce que son titre sous entend, "The best party ever" n'est peut être pas l'album idéal pour faire la fête mais c'est un chouette disque pour fans de Belle & Sebastian ou Teenage Fan Club, auquel on pense en écoutant ce single aux faux airs de "Verysimilitude".

The Boy Least Likely To "Paper cuts"

The stunning success of Magic Numbers proves that there's enough space for a twee scene besides post punk revivalists, but some bands like Hal or this one fail to be better known.
The new single from this strangely named band might remind of Teenage Fan Club's "Verysimilitude", the rest of the lp is perfect for waiting til the next Belle & Sebastian.

18 septembre 2005

Harmonica rockin'

Il est des disques qu'on écoute rapidement avant de passer à autre chose, qui traînent des mois, voire des années dans une étagère, et qui ré-écoutés un temps après se revèlent plutôt pas mal en définitive.
C'est le cas de "Mr King and the sonic destruction", le 2ème album de Mouloud, un des trublions du sympathique label Bordelais Platinum (Rubin Steiner, Presidentchirac...) sorti fin 2004.
Rien de très novateur dans son mélange d'electro et de blues, mais pas de complaisance façon Moby, ici les samples sont utlisés avec parcimonie et boostés par des guitares ou des synthés un peu criards mais efficaces, la preuve avec ce morceau d'ouverture, au titre clin d'oeil à Ennio Morricone.

Mouloud "The man with the harmonica"

"Mr King and the sonic destruction", 2nd album from Mouloud, was released last year by french the label Platinum, home of Rubin Steiner.
It's an exciting mix of electro and blues, where vintage samples, synths and guitars have both an efficient effect, like this opening track which is not a Morricone cover.

15 septembre 2005

Pop will eat itself

En écoutant l'émission radio d'un animateur tv millionaire qui va se lancer dans un improbable one man show, quelle ne fut pas ma surprise d'y entendre des bootlegs, bastard pop appellez ça comme vous voulez, quelque chose comme 3-4 ans après la vogue popularisée par les 2 many dj's et autres Richard X.
Ni très bons, ni très originaux (queen vs joan jett, ce genre) mais innatendus sur une station à grande écoute, preuve une fois de plus que les courants plus ou moins underground finissent toujours par être récuperés et aseptisés pour le grand public.
Cette anecdote arrive en tout cas à point nommé pour poster un mélange très réussi signé des surdoués Hollertronix où se téléscopent un des meilleurs morceaux rap de l'année avec...un des meilleurs morceaux pop de l'an passé, si si. Et en bonus même si on détourne légèrement le sujet, un autre remix plus bancal mais tout aussi addictif.

Hollertronix "Still toxic"

Bloc Party vs The Streets "Banquet" (The remix)

In France nowadays you can hear some bad bootlegs on commercial radio, proof that every underground or hype always manages to be exposed and turned into mainstream shit for the masses.
Anyway, here's one of the best combinations I've heard by ages, performed by the talented Hollertronix and by the way an unexpected remix.

14 septembre 2005

Another chance

Hard-Fi est un énième groupe de rock-qui-se-danse à la mode outre-Manche dont l'album "Stars of CCTV" est aussi plaisant qu'éphémère.
On ne s'attardera donc pas longtemps sur les pourtant très bons "Cash machine" et "Hard to beat" et de l'anecdotique single suivant dont est extrait cette bonne reprise un peu dub du déjà classique des White Stripes.

Hard-Fi "Seven nation army"

Signalons tout de même que ce ne sont pas tout à fait des premiers venus puisque leur chanteur Richard Archer avait déjà fait (assez peu) parler de lui au sein des sympathiques Contempo, dont les disques sont difficilement trouvables aujourd'hui.
J'avais eu la chance de les voir sur scène où leur enthousiasmante ferveur soul pop laissait entrevoir un The Jam pour les années 2000, mais juste après leur prestation le leader annonçait que leur label de l'époque les lourdait sans ménagement. Le succès actuel de sa nouvelle formation n'est donc que justice.


Contempo "U B naughty"

Before the hype around the (not so good but ok) Hard-Fi, who covered brillantly the famous anthem from White Stripes for a B-side, there was Contempo, with the same singer.
I saw them live just before their label dropped them, and their soul pop inspired by The Jam was very promising though it didn't meet the same success as Richard Archer's current band.