Comme l’an passé au même moment, un petit flash-back de 10 ans en arrière avant de découvrir au fil des prochains posts la bande son de 2007.
En 1997, il y eut pêle-mêle la fin du passe ton bac d’abord, la très mauvaise idée de continuer après, les premiers pas hésitants devant un micro, Chirac avait un certain génie, Blair avait l’air cool, Tyson avait très faim, Radiohead passait au Dôme, Portishead se hissait en tête des ventes, il y avait le fameux clip interdit de Prodigy, celui nettement plus flippant d’Aphex Twin, la fragile Fiona Apple qui pète un cable aux VMA’s, Diana qui rejoint Biggie, le tatouage de l’alors inconnue Reese Witherspoon, et puis plein, plein d’embrouilles de fric et de filles dans la vraie vie.
Fort heureusement, les mixtapes faites maison avaient la classe.
On y trouvait entre autres :
Lauren Hoffman “Cold and grey”
Son concert au printemps devait être un des grands moments perso de 2006 mais ce fut à peu près tout le contraire, une soirée toute naze qui multipliait les aberrations.
Programmée au tout début avant d’obscurs inconnus alors qu’elle était censée être la tête d’affiche, il n’y avait quasiment personne et encore moins de gens concernés.
Pire, à cause du peu de transports en ce jour férié (on est à Marseille), j’en rate malencontreusement une bonne moitié, pestant contre la ville en général et la salle en particulier.
Et pour parachever le tout, une miss en petite forme et sans ses musiciens, bref la lose totale.
Mais au bord du gouffre, une rencontre digne de « fan de », et même un sourire de la belle, approchée au bar en lui expliquant dans un anglais approximatif, l’émotion sans doute, à quel point son premier et meilleur album « Megiddo » avait énormément compté l’année de sa sortie.
The Wannadies « Someone somewhere »
Pas un morceau qui ne soit pas un hit power pop en puissance, avec une fraîcheur et une qualité d’écriture qui laissaient envisager une carrière à la Supergrass mais ils ont beaucoup déçu depuis.
Le son si ostensiblement années 80 était inhabituel à ce moment là, mais aujourd’hui encore impossible de résister à ce son de basse reconnaissable entre mille et ces « sha la la » fédérateurs.
Un beat simple et efficace accompagne un name dropping qui cite pèle mèle les influences du duo, un peu comme à la fin de « Hot topic » de Le Tigre et « Losing my edge » de Lcd Soundsystem quelques années plus tard.
A l’époque on ne se foutait pas des acheteurs avec des packagings luxueux mais qui ne servent à rien : sur la première édition de « The 18th letter », en cd bonus il y avait rien de moins qu’un best of des classiques du Mc avec son acolyte Erik B.
Un double album peut être trop long à digérer mais le collectif n’a jamais vraiment retrouvé un tel niveau d’excellence par la suite.
Un ovni particulièrement bien nommé : le temps lui a donné raison.
I wish to all of you readers a very good year and apologize not to translate properly this very, very long 1997 flashback with some of the songs I listened the most ten years ago.
3 commentaires:
Bonne année à toi et longue vie à ton blog. En 2007, continue à nous en mettre plein les oreilles!
Merci pour les vidéos du post précédent et merci pour tout en général..
merci pour ce flash back.
et bonne année puisqu'on y est .
Et bonne année aussi.
Au plaisir de te lire et tous mes voeux tout ça. :)
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