En plus d'avoir les plus belles athlètes, les rockeurs les plus classe, la Suède c'est vraiment l'autre pays de la pop sucrée.
Dernier plaisir coupable en date, l'album "The art and the evil" de Emmon, projet solo de Emma Nylén, la clavieriste du groupe Paris dont parlait AbsNoise il y a quelque temps, est un modèle du genre.
Frais, facile à écouter, idéal pour danser, recommandé pour tous les amateurs des tubes synthétiques de Goldfrapp, Sally Shapiro voire mêmes de ces gourgandines de Girls Aloud.
Tout mainstream qu'il est l'album ne devrait néanmoins, à priori, pas être distribué ici, mais qui sait qu'avec le récent et tardif succès de Robyn au Royaume Uni, vous en entendrez peut être parler dans les mois à venir.
Emmon "Rock d'Amour"
Emmon "Envy in the heart"
Et en bonus, un remix de 2003 qu'elle avait fait pour les plus connus The Knife.
The Knife "You take my breath away" (Emmon remix)
This is my latest guilty pleasure, some pure bubblegum pop from Sweden featuring the keyborder from Paris (the band, not the city).
Emmon's "The art and the evil" might not be released outside its country but with tracks as catchy and danceable as the best Goldfrapp or Girls Aloud singles, she might breakthrough in the next months, like Robyn did recently in the UK.
Toujours au rayon popstar en Angleterre cette fois, la charmante blackette Remi Nicole est annoncée comme la nouvelle Amy Winehouse indie mais malgré un brin de voix cassée plutôt plaisant musicalement ça ne casse pour l'instant pas trois pattes à un canard .
Mais comme les faces B sont confiées à des remixeurs habitués de ce blog, on ne va pas se priver d'écouter une paire de titres.
Remi Nicole "Go Mr Sunshine" (Punks Jump Up Remix)
Remi Nicole "Fed Up" (Kissy Sell Outs Rules of Attraction Remix)
England's Remi Nicole is announced to be the next Indie Amy Winehouse, but unfortunately if her voice is quite pleasant, production on first tracks heard is quite meh.
So why the hell are we talking bout her ? There's some remixes by your favorite blog house dudes you might enjoy a lot.
30 août 2007
26 août 2007
Here's what's left
Dans la série "mais que sont-ils devenus ?", voire "franchement qui s'en souvient ?", j'avais envie de consacrer un post à quelques uns de ces groupes classés au rayon trip hop ou downtempo.
Ces seconds couteaux qui ont du écouler autant de disques dans toute leur carrière que Portishead en vendait en un mois.
Certains ont connu un début de hype, des chroniques dythirambiques et quelques passages dans des émissions tardives, la plupart changé de nom ou de directions musicales, ou complètement disparu, mais pas tous.
Ruby "Bud"
Elle paraît bien loin l'époque où Lesley Rankine (en photo) et ses cheveux bleus faisaient la couverture des Inrocks avec comme titre "Chérie j'ai ré-inventé la pop".
"Salt peter", c'était une pop baroque parfois tubesque, souvent salée, poisseuse, presque angoissante par moments, enfin ce morceau là est tout sauf tranquille.
Un second album suivit dans l'indifférence générale, puis elle lacha l'affaire.
Earthling "Nefisa"
J'aime beaucoup le flow de Mau, les nappes de synthés, le beat et les scratches si old school, non vraiment c'était très bien cet album, "Radar", sorti au mauvais moment, dans l'ombre des "Dummy", "Protection" et "Maxinquaye" promis à la postérité.
Monk & Canatella "Chelsea smile"
Sorti en 1997 sur le petit label Cup Of Tea, l'album "Care in the community" est un des disques fascinants de l'époque, produit avec trois francs six sous mais bourré d'idées, de rage froide et de grandes chansons.
Surprise après une rapide recherche, ils existent encore et semblent toujours aussi inspirés.
Locust "Your selfish ways"
Le groupe de Mark Van Hoen, un Belge qui a ensuite fait de l'electro plus remuante.
Cet extrait de "Morning light" frappe par ce son de guitares distordues qui les rapproche un peu de groupes shoegaze, ça frappe encore plus sur ce live à NPA en 1998.
Smoke City "Devil mood"
Ils avaient décroché le pactole avec le single "Underwater love", qui fut utilisé dans une pub Levi's réalisée par Gondry et sorti un album dans la foulée avec pas mal d'éléments bossa nova, il y en a apparament eu un second en 2001 et puis la belle Nina Miranda s'en est allée vers d'autres horizons.
Crustation "Purple"
Sur le maxi de ces Anglais oubliés on y trouvait des remixes de A Tribe Called Quest, Freestylers et Air, excusez du peu.
L'album "Bloom" est assez oubliable, mais cette chanson lancinante a son charme.
Baby Fox "Rain"
Cette ritournelle dub était reléguée en toute fin du sympathique "A normal family", qui avait comme autre bons moments "Ladybird" qui a terminé dans une pub pour du soja ou un truc dans le genre et "Curlylocks" reprise de Lee Perry. Aucune idée de ce que vaut l'album qui a suivi avant le split.
Dj Cam "Dieu reconnaîtra les siens"
Ca bouge carrément moins que Justice mais Laurent Daumail peut se vanter d'avoir été un des premiers dj's à s'exporter à une époque où la French Touch n'était qu'une histoire d'Underground Vibes.
Pour l'anecdote, "ici il y a de l'herbe, des fleurs, des forêts, mais par-dessus tout, l'amour de la planête bleue", il l'a samplé d'un épisode de... Goldorak.
Red Snapper "Image of you"
Ce groupe qui avait la particularité d'utiliser beaucoup de vrais instruments dans son électro-breakbeat se serait reformé il y a peu selon leur myspace.
En attendant, rappelons nous au bon souvenir de ce single tire-larmes de 1999.
Grooverider "Rainbows of colour"
Ce morceau n'est peut être pas le plus emblématique de ce producteur issu de la sphère Metalheadz de Goldie mais il est chanté par la trop rarer Roya Arab, qu'on entendit sur le premier album de Archive et chez sa soeur talentueuse Leila, elle aussi aux abonnés absents, depuis pfiou, oui au moins.
Whatever happened to these downtempo bands and trip hop producers, you might remember some of them, or at least remember you once heard one the tracks I've chosen.
This might be surprising but they were hype at some point, thay had minor hits and sometimes truly great records.
Ces seconds couteaux qui ont du écouler autant de disques dans toute leur carrière que Portishead en vendait en un mois.
Certains ont connu un début de hype, des chroniques dythirambiques et quelques passages dans des émissions tardives, la plupart changé de nom ou de directions musicales, ou complètement disparu, mais pas tous.
Ruby "Bud"
Elle paraît bien loin l'époque où Lesley Rankine (en photo) et ses cheveux bleus faisaient la couverture des Inrocks avec comme titre "Chérie j'ai ré-inventé la pop".
"Salt peter", c'était une pop baroque parfois tubesque, souvent salée, poisseuse, presque angoissante par moments, enfin ce morceau là est tout sauf tranquille.
Un second album suivit dans l'indifférence générale, puis elle lacha l'affaire.
Earthling "Nefisa"
J'aime beaucoup le flow de Mau, les nappes de synthés, le beat et les scratches si old school, non vraiment c'était très bien cet album, "Radar", sorti au mauvais moment, dans l'ombre des "Dummy", "Protection" et "Maxinquaye" promis à la postérité.
Monk & Canatella "Chelsea smile"
Sorti en 1997 sur le petit label Cup Of Tea, l'album "Care in the community" est un des disques fascinants de l'époque, produit avec trois francs six sous mais bourré d'idées, de rage froide et de grandes chansons.
Surprise après une rapide recherche, ils existent encore et semblent toujours aussi inspirés.
Locust "Your selfish ways"
Le groupe de Mark Van Hoen, un Belge qui a ensuite fait de l'electro plus remuante.
Cet extrait de "Morning light" frappe par ce son de guitares distordues qui les rapproche un peu de groupes shoegaze, ça frappe encore plus sur ce live à NPA en 1998.
Smoke City "Devil mood"
Ils avaient décroché le pactole avec le single "Underwater love", qui fut utilisé dans une pub Levi's réalisée par Gondry et sorti un album dans la foulée avec pas mal d'éléments bossa nova, il y en a apparament eu un second en 2001 et puis la belle Nina Miranda s'en est allée vers d'autres horizons.
Crustation "Purple"
Sur le maxi de ces Anglais oubliés on y trouvait des remixes de A Tribe Called Quest, Freestylers et Air, excusez du peu.
L'album "Bloom" est assez oubliable, mais cette chanson lancinante a son charme.
Baby Fox "Rain"
Cette ritournelle dub était reléguée en toute fin du sympathique "A normal family", qui avait comme autre bons moments "Ladybird" qui a terminé dans une pub pour du soja ou un truc dans le genre et "Curlylocks" reprise de Lee Perry. Aucune idée de ce que vaut l'album qui a suivi avant le split.
Dj Cam "Dieu reconnaîtra les siens"
Ca bouge carrément moins que Justice mais Laurent Daumail peut se vanter d'avoir été un des premiers dj's à s'exporter à une époque où la French Touch n'était qu'une histoire d'Underground Vibes.
Pour l'anecdote, "ici il y a de l'herbe, des fleurs, des forêts, mais par-dessus tout, l'amour de la planête bleue", il l'a samplé d'un épisode de... Goldorak.
Red Snapper "Image of you"
Ce groupe qui avait la particularité d'utiliser beaucoup de vrais instruments dans son électro-breakbeat se serait reformé il y a peu selon leur myspace.
En attendant, rappelons nous au bon souvenir de ce single tire-larmes de 1999.
Grooverider "Rainbows of colour"
Ce morceau n'est peut être pas le plus emblématique de ce producteur issu de la sphère Metalheadz de Goldie mais il est chanté par la trop rarer Roya Arab, qu'on entendit sur le premier album de Archive et chez sa soeur talentueuse Leila, elle aussi aux abonnés absents, depuis pfiou, oui au moins.
Whatever happened to these downtempo bands and trip hop producers, you might remember some of them, or at least remember you once heard one the tracks I've chosen.
This might be surprising but they were hype at some point, thay had minor hits and sometimes truly great records.
23 août 2007
Baby Britain
On a parfois reproché au hip hop Anglais de trop lorgner vers son cousin Américain, ce n'est plus vraiment le cas depuis quelques années avec des mc's et producteurs aux oreilles ouvertes qui quand ils ne bourrent pas leurs productions d'électronique, puisent directement dans leur propre patrimoine musical. Roots Manuva sampla ainsi Richard Harris ("MacArthur park" sur "Dreamy days"), Dizzee Rascal détourna le "Happy talk" de Captain Sensible sur "Dream", la liste n'en finit pas de s'allonger et dans la plupart des cas, les samples s'avèrent plus que pertinents.
On connaissait le goût d'Akala pour les guitares punk depuis son "This is London" qui était basé sur un titre des Clash, c'est donc sans surprise (quoique ça étonne encore à la premiçre écoute) que sur son nouvel album "Freedom lasso" on l'entende rimer sur du bon vieux Siouxsie & The Banshees, et plutôt deux fois qu'une.
Akala "Love in my eyes"
Akala "Where I'm from"
Few years ago British Mc's used to be criticized to do the same thing than their US equivalent, but this is evolving since Roots Manuva and Dizzee Rascal began to sample uk classics.
Atfer The Clash's "London calling" in his first LP, Akala uses twice some good old Siouxsie and the banshees stuff, and if none of these tracks top the originals, both rock.
On connaissait le goût d'Akala pour les guitares punk depuis son "This is London" qui était basé sur un titre des Clash, c'est donc sans surprise (quoique ça étonne encore à la premiçre écoute) que sur son nouvel album "Freedom lasso" on l'entende rimer sur du bon vieux Siouxsie & The Banshees, et plutôt deux fois qu'une.
Akala "Love in my eyes"
Akala "Where I'm from"
Few years ago British Mc's used to be criticized to do the same thing than their US equivalent, but this is evolving since Roots Manuva and Dizzee Rascal began to sample uk classics.
Atfer The Clash's "London calling" in his first LP, Akala uses twice some good old Siouxsie and the banshees stuff, and if none of these tracks top the originals, both rock.
20 août 2007
Hippie hippie shake
Rarement album aura autant mérité le sobriquet de disque d'ïle déserte que le "Let the freak flag fly" de Tranquility Bass, sorti en 1997.
Dix ans après, il est difficile de trouver des infos sur cet ovni sonore tant son doux dingue de créateur s'est depuis fait extrêmement discret, pas de site, pas de page Myspace, tout juste peut on trouver quelques auditeurs sur LastFm.
Mike Kandel s'était fait remarqué quelques années avec des morceaux sur des compils Headz de chez Mo'Wax et Rebirth Of Cool puis s'était isolé avec moult acides pendant deux ans pour composer une musique bariolée, psychédélique, dérangée mais aussi étonament accessible, après quelques écoutes histoire de se préparer au choc.
Le résumer en quelques lignes est aussi difficile que de choisir un titre parmi les 9 pièces (qui oscillent entre 3 et 12 minutes) qui le composent, je dirais simplement qu'il est de ces trips hippies qui vous transportent pour de bon, sans forcément besoin de substances chimiques.
Et qu'à part le "Since I left you" des Avalanches (dont on attend toujours une suite), j'ai rarement entendu une telle richesse sonore depuis.
Que sa pochette qui détourne le drapeau US est une des plus belles qui soient.
Qu'il n'a pas été réédité depuis mais est peut être encore trouvable en magasin perdu au milieu de merdes downtempo, il aurait de tout façon fallu inventer une étiquette pour classer cette inclassable merveille.
Tranquility Bass "Never Gonna End"
Tranquility Bass "Let The Freak Flag Fly"
En bonus, un remix sorti l'année d'après sur le maxi "Beep" dont j'ignorais l'existence jusqu'il y a peu.
Tranquility Bass "La La La" (Gimme Another One Of Those Bong Breakin' Hippie Beats)
"Let the freak flag fly" is one of the best kept secrets of the 90's, a record so unique it's hard to sum up in few lines and few picks, the whole lp is an absolute masterpiece.
It took two years and numerous substances for Mike Kandel to create such a desert island record, a trip into psychedelic music still incredibly stunning 10 years after its release.
Dix ans après, il est difficile de trouver des infos sur cet ovni sonore tant son doux dingue de créateur s'est depuis fait extrêmement discret, pas de site, pas de page Myspace, tout juste peut on trouver quelques auditeurs sur LastFm.
Mike Kandel s'était fait remarqué quelques années avec des morceaux sur des compils Headz de chez Mo'Wax et Rebirth Of Cool puis s'était isolé avec moult acides pendant deux ans pour composer une musique bariolée, psychédélique, dérangée mais aussi étonament accessible, après quelques écoutes histoire de se préparer au choc.
Le résumer en quelques lignes est aussi difficile que de choisir un titre parmi les 9 pièces (qui oscillent entre 3 et 12 minutes) qui le composent, je dirais simplement qu'il est de ces trips hippies qui vous transportent pour de bon, sans forcément besoin de substances chimiques.
Et qu'à part le "Since I left you" des Avalanches (dont on attend toujours une suite), j'ai rarement entendu une telle richesse sonore depuis.
Que sa pochette qui détourne le drapeau US est une des plus belles qui soient.
Qu'il n'a pas été réédité depuis mais est peut être encore trouvable en magasin perdu au milieu de merdes downtempo, il aurait de tout façon fallu inventer une étiquette pour classer cette inclassable merveille.
Tranquility Bass "Never Gonna End"
Tranquility Bass "Let The Freak Flag Fly"
En bonus, un remix sorti l'année d'après sur le maxi "Beep" dont j'ignorais l'existence jusqu'il y a peu.
Tranquility Bass "La La La" (Gimme Another One Of Those Bong Breakin' Hippie Beats)
"Let the freak flag fly" is one of the best kept secrets of the 90's, a record so unique it's hard to sum up in few lines and few picks, the whole lp is an absolute masterpiece.
It took two years and numerous substances for Mike Kandel to create such a desert island record, a trip into psychedelic music still incredibly stunning 10 years after its release.
15 août 2007
The coast is always changing
Parmi la foule de bons nouveaux disques écoutés pendant mon absence (péle-mèle Midnight Juggernauts, M.I.A., Common, Go! Team, j'en passe et des plus bloggués), deux albums sortis un peu plus tôt dans l'année méritent d'être highly recommandés. Deux disques produits à des contrées oposées mais qui vont bien ensemble : le "Yearbook 1" des Suédois de Studio et le "Future rock" du producteur Américain Strategy, qui chacun à leur manière créent une dance music qui tourne au ralenti, avec des plages instrumentales extrèmement travaillées qui explorent des sonorités, installent des ambiances, vous accompagent consentants dans un trip personnel mais jamais totalement déroutant.
Le premier est le plus accessible des deux, il me fait parfois penser à la clique Lindstrom et Prins Thomas qui auraient abandonné la house baléarique pour une new wave sous tranquillisants.
Studio "West side"
Le second est plus difficile à apprivoiser mais c'est une merveille de dub psychédélique qui fourmille de détails sonores.
Strategy "Future rock"
They aren't hyped as much as other catchy new lp's but these two albums are highly recommended, they are from musicians/producers who try to create truly originals sounds with already existent ingredients.
Swedish Studio are more vocal oriented, almost new wave, but also provide superb instrumental tracks while american Strategy explore other dub and ambiant sounds in a Eno way.
Le premier est le plus accessible des deux, il me fait parfois penser à la clique Lindstrom et Prins Thomas qui auraient abandonné la house baléarique pour une new wave sous tranquillisants.
Studio "West side"
Le second est plus difficile à apprivoiser mais c'est une merveille de dub psychédélique qui fourmille de détails sonores.
Strategy "Future rock"
They aren't hyped as much as other catchy new lp's but these two albums are highly recommended, they are from musicians/producers who try to create truly originals sounds with already existent ingredients.
Swedish Studio are more vocal oriented, almost new wave, but also provide superb instrumental tracks while american Strategy explore other dub and ambiant sounds in a Eno way.
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