21 juillet 2007

Off the wall

Ils pourront sortir tous les disques qu'ils veulent, l'histoire ne retiendra de Shivaree que leur single "Goodnight moon", joli succès en France à sa sortie, puis dans le monde entier quelques années plus tard à la sortie du film "Kill Bill", c'est un peu injuste vu les qualités de leurs disques et concerts mais c'est comme ça.

Leur récent "Tainted Love: Mating Calls And Fight Songs" est un recueil de reprises, art dans lequel les Américains excellent, réécoutez leur relecture du "Fat lady of Limbourg" de Brian Eno sur le précedent et excellent
"Who's got trouble" (2005) que presque tout le monde a oublié pour vous en convaincre.
Sur ce nouvel album Ambrosia et ses amis réinventent à leur façon des titres de Chuck Berry, Gary Glitter, R.Kelly, Rick James, c'est souvent réussi et décalé comme sur cette version à contre pied du classique des classiques disco.

Shivaree "Don't Stop 'Til You Get Enough"

Ce morceau qui fait partie de mes préférés de Bambi a connu plusieurs variations depuis sa sortie en 1979, comme sur la géniale compilation reggae "Hustle!" de Soul Jazz Records.

Derrick Laro and Trinity "
Don't Stop 'Til You Get Enough"

Pour rire, une bizarrerie Electro-Bollywoodienne sortie en 2003 :

Bollywood Freaks "Dont Stop Till You Get to Bollywood"

Et pour faire briller un peu plus la boule à facettes, un remix house toujours frais des esthètes
Kenny 'Dope' Gonzales et Little Louie Vega.

Michael Jackson "Dont Stop Till You Get Enough" (Masters At Work Remix)

Believe it or not, Shivaree aren't one hit wonders, but they probably won't have a bigger hit than their classic "Goodnight moon" boosted by Tarantino's "Kill bill o.s.t." few years ago.
Their new LP delivers unexpected and quality covers from
Chuck Berry, Gary Glitter, R.Kelly, Rick James and as you've undertood the great disco era anthem from Michael Jackson.
This seems the perfect moment to post alternate versions that go into soulful house, boombastic reggae and er, bollywood-style. If you know other ones just let me know.

Aucun commentaire: