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Bah oui pas de France vs Brésil pour le Mister Blog et aussi des milliers de festivaliers, chose inconcevable en 1998 où il n’y avait pas encore ce goût de revenez y.
Cette année là niveau musique fût en ce qui me concerne un cru exceptionnel, encore peu de concerts mais des heures à arpenter les rayons de tous les HMV et soldeurs que compte Londres, et dénicher des hymnes plus moins indé qui n’allaient jamais me quitter.
Alors grand fan de Radiohead, je m’étais précipité sur le duo enregistré par Thom Yorke avec la Chilienne Isabel Monteiro et sa bande du Drugstore, et su du coup qui était ce Salvator Allende qui donna son nom à tant de rues.
Les québécois de Bran Van 3000 signaient le tube des lendemains de cuite, les Gallois de SFA ne pensaient qu’à fumer alors que pour les Dandy Warhols l’héroïne était démodée.
Un été ensoleillé rythmé sur le groove bricolo du Japonais Money Mark, le délire intergalactique de ses amis New Yorkais, la nonchalance oldschool de cinq Jurassiques.
Déjà j’affectionnais les premiers singles de formations pas toujours à la hauteur de leur découverte, comme l’étrange premier simple de Gomez, la grandiloquence des éphémères Ultrasound et le terrifiant coup de maître de Six By Seven.
Et puis enfin une chanson, celle d’Hefner, dont je ne mesurerai à mes dépens la pertinence que bien plus tard, tout en arborant le même sourire nostalgique à chaque écoute.
Drugstore “El Presidente”
Bran Van 3000 “Drinkin in L.A”
Super Furry Animals “Smokin”
The Dandy Warhols “Not if you were the last junkie on earth”
Money Mark “Hand in your head”
Beastie Boys “Intergalactic”
Jurassic 5 “Jayou”
Gomez “78 stone wobble”
Ultrasound “Stay young”
Six By Seven “88-92-96”
Hefner “Love will destroy us in the end”
Sorry for the lack of update, here’s a bigger post than usual in exchange, and to wait until I come back from the Eurockéennes festival this week end in Belfort.
That’s why I won’t watch France trying to beat Brazil again, like we’re back in 1998.
A particularly great year in music for me, as I lived several months in London cratedigging in search of the perfect indie soundtrack of the winning summer.
Some of these songs are quite famous, some not but all really matter to me.