"Hung up", la nouvelle scie de Madonna divise, certains detestent, d'autres adorent . Les premiers déplorent le coté eurodance, le sample facile, voire le mauvais goût assumé qui tranche avec les tentatives de réhabilitation critique amorcées avec le travail de Mirwais. Les seconds dont je fais partie applaudissent la putasserie chère à Jacques Lu Cont de l'objet, les paroles sur l'ennui et la solitude, le retour à la simplicité des singles 80's.
La seule réserve c'est qu'on va en bouffer pendant ces six prochains mois en France, contrairement aux derniers délices pas très éloignés de Rachel Stevens, Sugababes, Pay Tv, Freeform Five, Girls Aloud ou Annie.
Cette dernière, égérie des audioblogs du monde entier a déclaré, ô joie, qu'elle s'était remix à bosser avec Richard X, notament pour une reprise d'un tube oublié que PardonMyFreedom vous propose sans honte.
Stacey Q "Two of hearts"
Et en bonus track, un autre péché mignon cette fois remis au goût du jour par le roublard Mylo.
Miami Sound Machine "Dr Beat"
Two borderline but irrestistible tunes from the eighties, for those who like or not the latest Madonna regressive stuff.
Forgotten first one is going to be covered by mp3 blog star Annie, who's working again with Richard X and the second one is all over the world again with the Mylo latest bootleg/single.
29 octobre 2005
25 octobre 2005
Ghetto super classe
Ihu Anyanwu alias G.Rizo est une bourlingueuse, née au Nigeria elle partage sa vie entre New York, Vienne et Paris, spécialement dans les milieux underground où elle cultive son image d'égérie trash, son fanzine arty ne s'appelle pas "Repellent" (repousant) pour rien.
A l'occasion elle enregistre aussi des disques pour le label Codek, spécialisé dans le groove déviant.
Son premier single sorti en 2004 est un dub bizarre façon Grace Jones, le second avec les furieux d'In Flagranti lorgne vers la house bagarreuse, dans le deux cas on perçoit une rage froide et une envie bancale d'en découdre avec les étiquettes et la paresse.
Quand tribal rime avec "c'est d'la balle".
G.Rizo "Je me mentis"
In Flagranti feat. G.Rizo "Bang bang"
G.Rizo was born in Nigeria and now gets props in underground from New York to Paris with her arty fanzine "Repellent" and some crazy performances.
She also sings dub and dirty house for the obscure label Codek. Some angry and urgent hard to find stuff, enjoy before the hype.
A l'occasion elle enregistre aussi des disques pour le label Codek, spécialisé dans le groove déviant.
Son premier single sorti en 2004 est un dub bizarre façon Grace Jones, le second avec les furieux d'In Flagranti lorgne vers la house bagarreuse, dans le deux cas on perçoit une rage froide et une envie bancale d'en découdre avec les étiquettes et la paresse.
Quand tribal rime avec "c'est d'la balle".
G.Rizo "Je me mentis"
In Flagranti feat. G.Rizo "Bang bang"
G.Rizo was born in Nigeria and now gets props in underground from New York to Paris with her arty fanzine "Repellent" and some crazy performances.
She also sings dub and dirty house for the obscure label Codek. Some angry and urgent hard to find stuff, enjoy before the hype.
23 octobre 2005
I found a reason
Alors que son fils Baxter connaît un succès critique mérité avec son dernier disque, le regretté Ian (disparu en 2000) demeure assez méconnu par ici, écrasé par son tube ironique devenu hymne de toute une génération (et des suivantes) le fameux "Sex, drugs and rock'n'roll".
Adopté par les punks notament, ce single est un peu l'arbre qui cache la forêt si on se penche un peu sur sa discographie avec les Blockehads.
Des albums inégaux mais toujours drôles, sexuels et dansants, avec ce cabotinage blasé typiquement anglais et ce phrasé assez unique.
Une oeuvre clé de cette époque où la frontière entre rock et disco allait lentement mais surement s'éffondrer et donnait naissance à une des musiques les plus excitantes qui soient, la preuve avec ce single qui se classa dans le top 10 Britannique en Juin 1979 et qui donne des raisons de redécouvrir ce bonhomme.
Ian Dury & the Blockheads "Reasons to be cheerful part 3"
Multi talented Ian Dury, deceased in 2000, had more than one hit with his band The Blockheads, but history will keep his ironic punk anthem "Sex, drugs and rock'n'roll" instead of his fine, funny and funky tracks like this single which reached the uk top ten in 1979.
His son Baxter is also a good acclaimed songwriter, but in a very different way.
Adopté par les punks notament, ce single est un peu l'arbre qui cache la forêt si on se penche un peu sur sa discographie avec les Blockehads.
Des albums inégaux mais toujours drôles, sexuels et dansants, avec ce cabotinage blasé typiquement anglais et ce phrasé assez unique.
Une oeuvre clé de cette époque où la frontière entre rock et disco allait lentement mais surement s'éffondrer et donnait naissance à une des musiques les plus excitantes qui soient, la preuve avec ce single qui se classa dans le top 10 Britannique en Juin 1979 et qui donne des raisons de redécouvrir ce bonhomme.
Ian Dury & the Blockheads "Reasons to be cheerful part 3"
Multi talented Ian Dury, deceased in 2000, had more than one hit with his band The Blockheads, but history will keep his ironic punk anthem "Sex, drugs and rock'n'roll" instead of his fine, funny and funky tracks like this single which reached the uk top ten in 1979.
His son Baxter is also a good acclaimed songwriter, but in a very different way.
22 octobre 2005
Magic in the air
Je ne vais pas m'éterniser sur le concert Marseillais de Piano Magic hier soir, c'était superbe, à l'image de leur dernier album "Disaffected", réservé aux amateurs de folk, new wave, shoegazing, mais pas seulement.
Lectrices et lecteurs français de ce blog ne ratez pas la bande à Glen Johnson, foi de MisterBlog vous ne le regretterez pas.
October 22 : L'Art Scène / GRENOBLE October 23 : Le Birstroy / LYON October 24: La Malterie / LILLE October 25: L'Emporium / ROUEN October 26: La Laiterie / STRASBOURG (avec The Wedding Present) October 27: Le Nouveau Casino / PARIS (avec Bed) October 28: Le Goldwing/PERIGUEUX October 29: Le Live Bar, Festival Soy 3 / NANTES
Piano Magic "Night of the hunter"
The cult band fronted by Glen Johnson is currently touring in France.
If you have the opportunity to see them one day, don't miss it, especially if you enjoy folk, new wave and shoegazing.
The song offered is taken from Piano Magic's most recent release, the superb "Disaffected".
Lectrices et lecteurs français de ce blog ne ratez pas la bande à Glen Johnson, foi de MisterBlog vous ne le regretterez pas.
October 22 : L'Art Scène / GRENOBLE October 23 : Le Birstroy / LYON October 24: La Malterie / LILLE October 25: L'Emporium / ROUEN October 26: La Laiterie / STRASBOURG (avec The Wedding Present) October 27: Le Nouveau Casino / PARIS (avec Bed) October 28: Le Goldwing/PERIGUEUX October 29: Le Live Bar, Festival Soy 3 / NANTES
Piano Magic "Night of the hunter"
The cult band fronted by Glen Johnson is currently touring in France.
If you have the opportunity to see them one day, don't miss it, especially if you enjoy folk, new wave and shoegazing.
The song offered is taken from Piano Magic's most recent release, the superb "Disaffected".
19 octobre 2005
Dress code
Allez après C++ encore un coup de projecteur sur un p'tit groupe français qui n'a pas froid aux yeux.
Frigo, trio basé à Quimper, a commencé dans le rock bourrin (genre LTNO) mais a affiné son style depuis.
Ils devraient sortir leur premier album dans quelques mois, mixé par Mario Thaler, ingénieur du son de la nébuleuse Notwist (Console, Lali Puna, Ms John Soda...) ce qui promet une électro pop mélancolique des plus classieuses, enfin on l'espère.
En attendant qu'ils trouvent un label, écoutons donc ce tube de poche au titre évocateur extrait de "Teleportation", un de leurs maxis autoproduits.
Frigo "Dressed to succeed where you always failed" (edit)
Frigo is an electro pop trio based in Quimper, France.
They are unsigned for the moment but have completed a first album mixed by Mario Thaler, who has worked with the Notwist affiliated band.
A good sign ? No doubt after listening to one of their early tunes.
Frigo, trio basé à Quimper, a commencé dans le rock bourrin (genre LTNO) mais a affiné son style depuis.
Ils devraient sortir leur premier album dans quelques mois, mixé par Mario Thaler, ingénieur du son de la nébuleuse Notwist (Console, Lali Puna, Ms John Soda...) ce qui promet une électro pop mélancolique des plus classieuses, enfin on l'espère.
En attendant qu'ils trouvent un label, écoutons donc ce tube de poche au titre évocateur extrait de "Teleportation", un de leurs maxis autoproduits.
Frigo "Dressed to succeed where you always failed" (edit)
Frigo is an electro pop trio based in Quimper, France.
They are unsigned for the moment but have completed a first album mixed by Mario Thaler, who has worked with the Notwist affiliated band.
A good sign ? No doubt after listening to one of their early tunes.
18 octobre 2005
Understanding the new violence
Le second album des Norvégiens de Röyksopp, "The understanding" a peut-être été incompris ou vite écouté, qu'importe, il est en tout cas loin d'avoir fait l'unanimité comme le précédent "Melody AM".
Mais heureusement quand les artistes electro déçoivent, il y a toujours moyen de se rattraper avec les remixes.
Mon morceau préféré de cet opus, le Katebushien "What else is there" sort bientôt en single et se voit remixé par le furieux Vitalic qui donne de cette jolie ballade hantée par la chanteuse de The Knife une version bagarreuse forcément vouée aux dancefloor, rappelant le "Burning down" de Tiga et son propre "La rock01". Vous avez dit efficacité ?
Röyksopp "What else is there" (Vitalic remix)
Royksopp's second effort"The understanding" may have been not well understood but it was a general disapointment for those who loved "Melody am".
Fortunately when an electro artist relatively fails, you can always expect better from remixes.
This one is a boombastic version by French phenomenon Vitalic, maybe a future dancefloor anthem close to Tiga's "Burning down" or his own "LaRock01"
Mais heureusement quand les artistes electro déçoivent, il y a toujours moyen de se rattraper avec les remixes.
Mon morceau préféré de cet opus, le Katebushien "What else is there" sort bientôt en single et se voit remixé par le furieux Vitalic qui donne de cette jolie ballade hantée par la chanteuse de The Knife une version bagarreuse forcément vouée aux dancefloor, rappelant le "Burning down" de Tiga et son propre "La rock01". Vous avez dit efficacité ?
Röyksopp "What else is there" (Vitalic remix)
Royksopp's second effort"The understanding" may have been not well understood but it was a general disapointment for those who loved "Melody am".
Fortunately when an electro artist relatively fails, you can always expect better from remixes.
This one is a boombastic version by French phenomenon Vitalic, maybe a future dancefloor anthem close to Tiga's "Burning down" or his own "LaRock01"
16 octobre 2005
Ministry of sound
Il est des groupes dont le style évolue tellement au fil des albums qu'on se demande parfois si ce sont les mêmes personnes, de Radiohead à Beck les exemples ne manquent pas,mais interessons-nous le temps d'un post à Ministry.
Pour plein de gens ce sont des figures indiscutables du rock indus, ayant ouvert une voie royale dans les 90's aux White Zombie et autres Nine Inch Nails avec une musique sombre, bruitiste, déconseillée aux âmes sensibles.
Ces dernières préfereront volontiers écouter la première mouture de ce groupe, la décennie précédente, qui évoluait dans un funk blanc synthètique pas très éloigné du Gang Of Four de "I love a man in a uniform", plaintif et néoromantique, carrément dansant si vous le balançez correctement dans une serie new wave.
La preuve avec un extrait de leur album "With sympathy", sorti en 1983.
Ministry "I wanted to tell her"
Ministry are better known for their indus rock albums that have influenced in the nineties several bands such as Nine Inch Nails or White Zombie.
Their debut album "With sympathy" in 1983 was very different, closer to Gang Of Four's 'I love a man in a uniform', a danceable synth white funk which deserves to be discovered again.
Pour plein de gens ce sont des figures indiscutables du rock indus, ayant ouvert une voie royale dans les 90's aux White Zombie et autres Nine Inch Nails avec une musique sombre, bruitiste, déconseillée aux âmes sensibles.
Ces dernières préfereront volontiers écouter la première mouture de ce groupe, la décennie précédente, qui évoluait dans un funk blanc synthètique pas très éloigné du Gang Of Four de "I love a man in a uniform", plaintif et néoromantique, carrément dansant si vous le balançez correctement dans une serie new wave.
La preuve avec un extrait de leur album "With sympathy", sorti en 1983.
Ministry "I wanted to tell her"
Ministry are better known for their indus rock albums that have influenced in the nineties several bands such as Nine Inch Nails or White Zombie.
Their debut album "With sympathy" in 1983 was very different, closer to Gang Of Four's 'I love a man in a uniform', a danceable synth white funk which deserves to be discovered again.
Knuck if you buck
Buck 65 était à Marseille hier soir, devant moitié moins de monde que lors de son dernier passage, ce qui est un peu dommage quand même.
Adulé puis descendu en flammes par une frange de la presse et des amateurs de rap indé, genre dont il s'éloigne de plus en plus pour un blues scandé qui ne lui réussit pas toujours.
Le concert était néanmoins agréable, avec une mise en scène étudiée et pas mal d'énérgie, de charisme.
Notament sur ce morceau extrait de son dernier album mi figue mi raisin, "Secret house against the world", où il hurle avec sa (jolie mais peu convaincante) copine un hypnotique "Sexe, cinéma, politique" en arrivant presque à suivre la cadence infernale des musiciens de Tortoise invités sur ce disque.
Buck 65 "Le 65isme"
I've seen Buck 65 live last night and the gig venue was far from sold out, unlkie his previous gig in the same town.
Perhaps because of the lack of interest by press and backpackers on his latest album registered with musicians from Tortoise who aren't very hip hop.
The concert was ok, especially on this track taken from "Secret house gainst the world" in which he tries to follow the organic beat by shouting "sex, cinema, politic".
Adulé puis descendu en flammes par une frange de la presse et des amateurs de rap indé, genre dont il s'éloigne de plus en plus pour un blues scandé qui ne lui réussit pas toujours.
Le concert était néanmoins agréable, avec une mise en scène étudiée et pas mal d'énérgie, de charisme.
Notament sur ce morceau extrait de son dernier album mi figue mi raisin, "Secret house against the world", où il hurle avec sa (jolie mais peu convaincante) copine un hypnotique "Sexe, cinéma, politique" en arrivant presque à suivre la cadence infernale des musiciens de Tortoise invités sur ce disque.
Buck 65 "Le 65isme"
I've seen Buck 65 live last night and the gig venue was far from sold out, unlkie his previous gig in the same town.
Perhaps because of the lack of interest by press and backpackers on his latest album registered with musicians from Tortoise who aren't very hip hop.
The concert was ok, especially on this track taken from "Secret house gainst the world" in which he tries to follow the organic beat by shouting "sex, cinema, politic".
13 octobre 2005
Welcome to the jungle
Un best of des Jungle Brothers, c'est comme un nouvel album de Public Enemy, à part quelques dj's obtus pour qui le bon rap s'arrête en 95 (s'ils savaient...), ça ne va à priori pas intéresser grand monde.
Ces seconds couteaux n'ont jamais été aussi brillants et reconnus que De La Soul ou A Tribe Called Quest, mais le duo a pondu ici et là quelques bons tracks.
Avec un truc qui les différenciait clairement de leurs amis de la Native Tongue, leurs incursions plus ou moins appuyées dans la dance music : leur single à succès très Technotronic "I'll house you" ou leur album "V.I.P." produit par les Propellerheads viellissent pas forcément très bien mais rappellent leur ouverture d'esprit et leur très louable penchant pour la fête.
Ce remix de 1998 destiné au marché Anglais demeure un tube (underground certes mais un tube quand même) pour celles et ceux qui usèrent leurs Reebok classic dessus, et je n'étais pas le dernier.
Jungle Brothers "Jungle brother" (Urban Takeover remix)
Who sincerely gives a damn about a Jungle Brothers greatest hits in 2005 ? Well, they weren't as talented as their Native Tongues mates (De La Soul, A Tribe Called Quest) but this collection is quite ok. Especially for those who like dance oriented stuff like their Technotronic-like single "I'll house you" or their Propellerheads produced album "V.I.P." This 1998 remix aimed at British market was a huge party hit when I was a student in London.
Ces seconds couteaux n'ont jamais été aussi brillants et reconnus que De La Soul ou A Tribe Called Quest, mais le duo a pondu ici et là quelques bons tracks.
Avec un truc qui les différenciait clairement de leurs amis de la Native Tongue, leurs incursions plus ou moins appuyées dans la dance music : leur single à succès très Technotronic "I'll house you" ou leur album "V.I.P." produit par les Propellerheads viellissent pas forcément très bien mais rappellent leur ouverture d'esprit et leur très louable penchant pour la fête.
Ce remix de 1998 destiné au marché Anglais demeure un tube (underground certes mais un tube quand même) pour celles et ceux qui usèrent leurs Reebok classic dessus, et je n'étais pas le dernier.
Jungle Brothers "Jungle brother" (Urban Takeover remix)
Who sincerely gives a damn about a Jungle Brothers greatest hits in 2005 ? Well, they weren't as talented as their Native Tongues mates (De La Soul, A Tribe Called Quest) but this collection is quite ok. Especially for those who like dance oriented stuff like their Technotronic-like single "I'll house you" or their Propellerheads produced album "V.I.P." This 1998 remix aimed at British market was a huge party hit when I was a student in London.
France one point, la france un point
En cette rentrée plutôt chargée niveau sorties on a pas toujours envie d'écouter tout ce qui nous tombe sous la main, surtout quand la pochette ou la bio vous inspire que dalle.
Reçu le mois dernier, l'album de C++ a bien failli rester dans une étagère entre deux samplers si votre bloggeur provincial n'avait pas écouté la...BBC en début de semaine, dans l'émission de Steve Lamacq, entre deux nouveautés anglo-anglaises.
Je ne sais pas si les ventes du permier disque de ces jeunes gens (signés sur le petit label Depuis la chambre) vont décoller pour autant mais au moins je l'ai déballé, et écouté.
De la bricol-pop aux influences variées ("à mi chemin entre Hardy, Gainsbourg et Kraftwerk", on pense aussi à Superflu), parfois peu digeste quand elle lorgne vers la chanson mais souvent rafraîchissante, comme ce morceau qui ouvre de bien belle manière leur "Orienté objet".
C++ "Comme dans les films"
Believe it or not, I received this French band first record last month but only discovered it by listening Steve Lamacq's broadcast on the bbc.
Lo fi indie pop influenced by either Gainsbourg or Kraftwerk, with some weak tracks but rather enjoyable as this opening track which remind us that daily life isn't 'like in the movies'.
Reçu le mois dernier, l'album de C++ a bien failli rester dans une étagère entre deux samplers si votre bloggeur provincial n'avait pas écouté la...BBC en début de semaine, dans l'émission de Steve Lamacq, entre deux nouveautés anglo-anglaises.
Je ne sais pas si les ventes du permier disque de ces jeunes gens (signés sur le petit label Depuis la chambre) vont décoller pour autant mais au moins je l'ai déballé, et écouté.
De la bricol-pop aux influences variées ("à mi chemin entre Hardy, Gainsbourg et Kraftwerk", on pense aussi à Superflu), parfois peu digeste quand elle lorgne vers la chanson mais souvent rafraîchissante, comme ce morceau qui ouvre de bien belle manière leur "Orienté objet".
C++ "Comme dans les films"
Believe it or not, I received this French band first record last month but only discovered it by listening Steve Lamacq's broadcast on the bbc.
Lo fi indie pop influenced by either Gainsbourg or Kraftwerk, with some weak tracks but rather enjoyable as this opening track which remind us that daily life isn't 'like in the movies'.
06 octobre 2005
Good to be the king
J'ai déjà mentionné l'ami Richard X à plusieurs reprises dans ces colonnes mais encore jamais consacré de post à ce roublard de première.
Erreur réparée avec ces deux sorties quasi simultanées qui montrent que cet échappé de la scène pop bâtarde est bien un des producteurs remixeurs qui comptent en 2005.
Avec Jacques Lu Cont (qui va toucher le gros lot avec le prochain Madonna) et Xenomania (les mentors des craquantes Girls Aloud), il poursuit son entreprise de perversion des charts en imposant sa marque synthétique et en changeant progressivement le son de la pop radiophonique comme l'avaient fait Timbaland et les Neptunes pour le r'n'b.
Le dernier album de Rachel Stevens est étonnamment bien du début à la fin, mais ce sont avant tout les productions de monsieur X qui dominent : le pernicieux "Some girls" sorti l'an passé et ce "Crazy Boys" tubesque à souhait.
La même semaine sort officiellement son remix du grandiose "Bizarre love triangle" de ses idoles New Order en face B de leur dernier et anecdotique single, et comme d'habitude il se régale.
Rachel Stevens "Crazy Boys"
New Order "Bizarre love triangle" (Richard X remix)
I’ve often mentioned producer Richard X, the man who turned the mainstream charts into electro pop in a similar way Neptunes and Timbo changed the black music sound, but never did a dedicaced post.
This week two of his productions are released, another kylie-like track for Rachel Stevens after the last year smash hit “Some girls” and a b-side only remix for New Order.
Both are really growing on me, like most of his works.
Erreur réparée avec ces deux sorties quasi simultanées qui montrent que cet échappé de la scène pop bâtarde est bien un des producteurs remixeurs qui comptent en 2005.
Avec Jacques Lu Cont (qui va toucher le gros lot avec le prochain Madonna) et Xenomania (les mentors des craquantes Girls Aloud), il poursuit son entreprise de perversion des charts en imposant sa marque synthétique et en changeant progressivement le son de la pop radiophonique comme l'avaient fait Timbaland et les Neptunes pour le r'n'b.
Le dernier album de Rachel Stevens est étonnamment bien du début à la fin, mais ce sont avant tout les productions de monsieur X qui dominent : le pernicieux "Some girls" sorti l'an passé et ce "Crazy Boys" tubesque à souhait.
La même semaine sort officiellement son remix du grandiose "Bizarre love triangle" de ses idoles New Order en face B de leur dernier et anecdotique single, et comme d'habitude il se régale.
Rachel Stevens "Crazy Boys"
New Order "Bizarre love triangle" (Richard X remix)
I’ve often mentioned producer Richard X, the man who turned the mainstream charts into electro pop in a similar way Neptunes and Timbo changed the black music sound, but never did a dedicaced post.
This week two of his productions are released, another kylie-like track for Rachel Stevens after the last year smash hit “Some girls” and a b-side only remix for New Order.
Both are really growing on me, like most of his works.
05 octobre 2005
Apple of my eye
"Extraordinary machine" de Fiona Apple sort enfin ces jours-ci.
Je ne vais pas m'étendre la dessus, d'autres blogs le font très bien mais c'est un excellent disque, même dans sa version ré-enregistrée.
Au même moment la belle et douée songwriter voit une de ses premières chansons reprises par la légende de la soul Betty Lavette, sur son dernier album "I've got my own hell to raise", phrase d'ailleurs tirée de ce beau "Sleep to dream" ici élégament repris.
Sur ce même lp on retrouve des chansons d'Aimée Mann, Sinead O Connor, Lucinda Williams...
S'il n'est pas rare de voir des jeunots reprendre avec plus ou moins de bonheur des vieux classiques, l'inverse est plus étonnant, lorsque les stars finissantes mettent leur égo de coté et chantent des titres d'artistes plus récents, ça peut être soit ronflant (Paul Anka) soit boulversant (Johnny Cash).
Je vous laisse seul(e)s juges de statuer à quelle catégorie appartient cette nouvelle interprétation.
Betty Lavette "Sleep to dream"
As you probably know the latest and excellent Fiona Apple's "Extraordinary machine" finally gets a proper release.
Meanwhile soul singer Betty Lavette elegantly covers her 1997 single "Sleep to dream".
With senior artists like Paul Anka or Johnny Cash, it is always surprising to hear a young songwriter's work be sung by more experimented stars, but it's ok.
Je ne vais pas m'étendre la dessus, d'autres blogs le font très bien mais c'est un excellent disque, même dans sa version ré-enregistrée.
Au même moment la belle et douée songwriter voit une de ses premières chansons reprises par la légende de la soul Betty Lavette, sur son dernier album "I've got my own hell to raise", phrase d'ailleurs tirée de ce beau "Sleep to dream" ici élégament repris.
Sur ce même lp on retrouve des chansons d'Aimée Mann, Sinead O Connor, Lucinda Williams...
S'il n'est pas rare de voir des jeunots reprendre avec plus ou moins de bonheur des vieux classiques, l'inverse est plus étonnant, lorsque les stars finissantes mettent leur égo de coté et chantent des titres d'artistes plus récents, ça peut être soit ronflant (Paul Anka) soit boulversant (Johnny Cash).
Je vous laisse seul(e)s juges de statuer à quelle catégorie appartient cette nouvelle interprétation.
Betty Lavette "Sleep to dream"
As you probably know the latest and excellent Fiona Apple's "Extraordinary machine" finally gets a proper release.
Meanwhile soul singer Betty Lavette elegantly covers her 1997 single "Sleep to dream".
With senior artists like Paul Anka or Johnny Cash, it is always surprising to hear a young songwriter's work be sung by more experimented stars, but it's ok.
04 octobre 2005
Anniemal
Le sous estimé August Darnell alias Kid Creole, c'est un peu le P.I.M.P. des années 80.
Un de mes tout premiers souvenirs musicaux, à une époque où cela ne m'interessait pas plus que ça, puisque cette figure de la scène mutant disco avait quelques tubes crossover comme "Stool pidgeon" et je suis à peu près sûr de l'avoir découvert un samedi soir, quand mes parents me laissaient regarder avec eux "Champs Elysées".
Son grand chapeau et ses danseuses pas très habillées, les fameuses Coconuts, m'avaient au moins autant marqué que cet autre chanteur là, celui qui se mettait du rouge à lèvres et avait une drôle de coupe de cheveux.
Pour ce qui est d'apprécier réellement sa discographie, ça se fera au moins 20 ans après, avec l'engoument pour le renouveau du rock dansant New Yorkais et par les rééditions du label mythique Zé Records.
Les titres des chansons ne laissent aucune ambiguité quand au propos du bonhomme : "My male curiosity", "Don't take away my coconuts", "Maladie d'amour"...pour le reste il vaut mieux écouter sans préjugés comme disait l'autre.
Kid Creole & The Coconuts "Annie, I'm not your daddy"
Understated Kid Creole is one of my first musical souvenir, he had a hit in France with "Stool pidgeon" and I remember that his big hat and half naked dancers on tv were amazing to the kid I was.
I actually discovered his music about 20 years later, with the revival of disco punk and the Ze Records re-issues and I was still happy to hear it, especially after understanding his luscious lyrics.
Un de mes tout premiers souvenirs musicaux, à une époque où cela ne m'interessait pas plus que ça, puisque cette figure de la scène mutant disco avait quelques tubes crossover comme "Stool pidgeon" et je suis à peu près sûr de l'avoir découvert un samedi soir, quand mes parents me laissaient regarder avec eux "Champs Elysées".
Son grand chapeau et ses danseuses pas très habillées, les fameuses Coconuts, m'avaient au moins autant marqué que cet autre chanteur là, celui qui se mettait du rouge à lèvres et avait une drôle de coupe de cheveux.
Pour ce qui est d'apprécier réellement sa discographie, ça se fera au moins 20 ans après, avec l'engoument pour le renouveau du rock dansant New Yorkais et par les rééditions du label mythique Zé Records.
Les titres des chansons ne laissent aucune ambiguité quand au propos du bonhomme : "My male curiosity", "Don't take away my coconuts", "Maladie d'amour"...pour le reste il vaut mieux écouter sans préjugés comme disait l'autre.
Kid Creole & The Coconuts "Annie, I'm not your daddy"
Understated Kid Creole is one of my first musical souvenir, he had a hit in France with "Stool pidgeon" and I remember that his big hat and half naked dancers on tv were amazing to the kid I was.
I actually discovered his music about 20 years later, with the revival of disco punk and the Ze Records re-issues and I was still happy to hear it, especially after understanding his luscious lyrics.
03 octobre 2005
Nervous breakthrough
Adult. reviennent, et ils ne sont pas contents.
L'ont ils jamais été serait on tenté d'écrire s'ils n'avaient pas eu la chance de voir un de leur morceaux ("Hand to phone") figurer sur le mix officiel des 2 Many dj's.
Le désormais trio jouit également d'une certaine popularité chez les electroclasheux tendance goth depuis les apparitions remarquées de la chanteuse Nicola Kuperus chez Swayzak ("I dance alone") et surtout Death In Vegas ("Hands around my throat").
Rien d'aussi immédiat dans les disques nevrosés de ce groupe qui un peu à Kas Product ce que Goldfrapp est à Donna Summer, de brillants faiseurs qui évitent néanmoins de faire dans le clinquant.
L'écoute intégrale de leur nouvel album "Gimmie trouble" est autant un supplice qu'un plaisir (vous avez dit maso ?), ça crie, ca crispe, ça ne cherche pas le tube mais ça accouche parfois d'hymnes de batcave post moderne.
Adult. "In my nerves"
Adult. is now a trio but their music is still dark as fuck.
They are relatively well known since 2 many dj's picked up the song "Hand to phone" on their official mix.
The new album "Gimmie trouble" is not as easy as the guest appearances of the singer Nicola Kuperus in recent Swayzak and Death In Vegas tunes, but it's an tripping electro-goth experience.
L'ont ils jamais été serait on tenté d'écrire s'ils n'avaient pas eu la chance de voir un de leur morceaux ("Hand to phone") figurer sur le mix officiel des 2 Many dj's.
Le désormais trio jouit également d'une certaine popularité chez les electroclasheux tendance goth depuis les apparitions remarquées de la chanteuse Nicola Kuperus chez Swayzak ("I dance alone") et surtout Death In Vegas ("Hands around my throat").
Rien d'aussi immédiat dans les disques nevrosés de ce groupe qui un peu à Kas Product ce que Goldfrapp est à Donna Summer, de brillants faiseurs qui évitent néanmoins de faire dans le clinquant.
L'écoute intégrale de leur nouvel album "Gimmie trouble" est autant un supplice qu'un plaisir (vous avez dit maso ?), ça crie, ca crispe, ça ne cherche pas le tube mais ça accouche parfois d'hymnes de batcave post moderne.
Adult. "In my nerves"
Adult. is now a trio but their music is still dark as fuck.
They are relatively well known since 2 many dj's picked up the song "Hand to phone" on their official mix.
The new album "Gimmie trouble" is not as easy as the guest appearances of the singer Nicola Kuperus in recent Swayzak and Death In Vegas tunes, but it's an tripping electro-goth experience.
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