29 mai 2006

Daughters of the kaos

Les Buffalo Daughter sont Japonaises et font du rock bricolo, et ça a suffit pour m'attacher à un groupe somme toute mineur, oui parfois il m'en faut peu.
Déjà 5 albums à leur actif avec des hauts et des bas, des remixes dispensables, quelques rares concerts en Europe et un début de buzz dans les années 90 lorsqu'elles étaient une des signatures de Grand Royal, le label des Beastie Boys, qui a coulé depuis.
Elles reviennent bientôt avec un "Euphorica" qui rend parfois euphorique, souvent perplexe, mais rarement indifférent.
Un disque qui ne choisit jamais vraiment son camp entre no wave, punk, blues, avec des scratches et des invités mâles qui crient presque aussi bien qu'elles miaulent.
Sur la longueur c'est un peu agaçant, mais parsemé de bons moments.

Buffalo Daughter "Peace"

Buffalo Daughter "Sometime lover"

Buffalo Daughter are a Japanese combo who got hyped in the 90's when they were signed through Beastie Boys label Grand Royal.
They haven't released any masterpiece yet but some pleasant albums combining no wave, punk and blues, shouting and singing quite fun tracks like these, taken from the latest "Euphorica".

27 mai 2006

(Baby baby) can I invade your country ?

Pour ceux et celles que ça interesse, mon interview toute fraîche d'Emilie Simon est lisible ICI.

Une nouveauté pour le week-end, c'est de l'electro house pouet pouet par des amis de Mylo, vous voyez le genre.
Il est fort à parier que Duncan Reid & Kevin Kennedy alias Linus Loves n'auront pas besoin de sortir un bootleg avec Gloria Estefan pour envahir les ondes dans les mois à venir tant leur album, le bien nommé "Stage invader" ratisse large niveau beats putassiers et gimmicks qui s'attaquent brillament à la mémoire collective.
Quand ils ne samplent pas un bon vieux Siouxsie ils titrent carrément un de leurs morceaux comme la chaine oldies (les soirs de déprime, rien ne vaut un vieux clip 80's pour dérider le MisterBlog) : de la night music sans complexes assurément.

Linus Loves "Rock Chk"

Linus Loves "VH1"

Here's something brand new for the week end, two tracks from the debut album of dance act Linus Loves, some Mylo friends who use cheesy beats, sample a good old Siouxsie track and entitle a song after that oldies network, well with such night music ingredients they will probably invade your local dancefloor this summer.

25 mai 2006

I want candy

Encore une belle découverte sur I Was There, une chanson Broadcastienne d'une certaine Candie Payne, à surveiller.
Ma vue me jouant des tours, je pensais l'espace de quelques secondes en tombant sur son post qu'il serait question des Rennais de Candie Prune.
Un groupe qui m'a marqué l'espace d'un single, un des rares exemples de rock en Français ayant toutes mes faveurs : la voix y est assurée, la production n'y est pas plombée.
Pas totamement inconnus au bataillon : un pote les a vu en première partie de Pavement, un autre me confiait que le titre passait en boucle sur Ouï Fm, que l'on ne pouvait écouter à Marseille vu qu'il n'y avait pas encore internet.
Le semi tube oublié d'émules de Babes In Toyland, qui conserve presque dix ans après une insolente fraîcheur.

Candie Prune "L'effet Eiffel"

This track was a minor hit during 1998 and probably one of my favorite indie rock songs sung in french.
Highly recommended if you enjoyed that whole riot grrrls scene, especially Babes In Toyland.

22 mai 2006

Sing me spanish techno

Ce qu'il y a de bien avec Almodovar c'est qu'en plus de sublimer ses actrices dans ses films la musique y est toujours employée à bon escient.
Dans une des belles scènes du vibrant "Volver", on a l'impression que Penelope Cruz a tout pour se lancer dans la chanson avec plus de bonheur que Victoria Abril, or le générique de fin nous apprend qu'elle y fait juste un playback réussi d'un flamenco des années 60 que voici.

Estrella Morente "Volver"

Almodovar movies not also features gorgeous actresses, it always uses music in a great way.
This is a sweet 60's flamenco song from the soundtrack of his latest film "Volver" with Penelope Cruz, which stormed the Cannes Film Festival.

21 mai 2006

With my own two hands

De temps à autres je posterai ici quelques mixes faits maison (et un peu avec des moufles), avec des titres bien connus par vous qui visitez cette page, quelques nouveautés et aussi des grands classiques du remue-popotin.

Here’s two homemade mixes, with a bunch of tracks already posted here, some new joints and also some ass shakin classics. Hope you’ll enjoy.

Pardon My Mix part 1

Gnarls barkley – Crazy
Ray Charles – I got a woman (Diplo remix)
Yeah yeah yeahs – Gold lion (Diplo remix)
Bonde Do Role – Funk da esfina
Los super elegantes – Dance
The Slits – I heard it through the grapevine
Lily Allen – LDN
One Two – O hot brain
Wolfmother – Woman (Mstrkrft remix)
The Kills – No vow (Mstrkrft remix)
New Young Pony Club – Get lucky
Grace Jones – Pull up the bumper
Spank Rock – Sweet talk
Christina Milian – Say I (feat. Young Jeezy)
Cansei De Ser Sexy – Music is my hot hot sex
Feist – One evening (VV mix)
The Joubert Singers – Stand on the word (Larry Levan edit)

Pardon My Mix part 2

Jim Noir – Eanie meany
Hot Chip – Over and over
Jenny Wilson – Let my shoes lead forward (The Knife remix)
The Coup – We are the ones
Chaka Khan – I feel for you
Tiga – Far from home (Dave Bascombe edit)
Whomadewho – Out the door
The Gossip – Listen up
Babe Ruth – The mexican
Prince – Black sweat
Muse – Supermassive black hole
Cuizinier – Simplement le meilleur
Mel & Kim – Showing out
Christopher & Raphael Just – Popper (feat. Fox’n’wolf)
Phoenix – Long distance call (Twenty five hour a day remix)
Zongamin – Bongo song
Bananarama – Aie e mwana
Tony Allen – One tree

Sing Hallelujah



Félicitations aux Finlandais de Lordi pour ce grand éclat de rire.

Congratulations to Finland's Lordi for this omg wtf moment.

20 mai 2006

Meet her at the love parade

Ce soir c’est l’Eurovision, un bide d'audience récurrent chez nous mais qui dans d’autres pays reste un évènement avec ses slows dégoulinants et ses chorégraphies improbables, un summum du kitch qui révèle encore parfois des surprises comme cet étrange groupe de hard rock Finlandais ou cette simili-Shakira Ukrainienne qui ont fait sensation lors de la demi finale.
Deux déceptions tout de même, l’hilarante "Cocodance" de Séverine Ferrer pour Monaco n’a pas convaincu les votants et plus embêtant, la majorité des chansons sont en anglais, ce qui rend la compétition beaucoup moins exotique qu’il y a quelques années.
Bref, tout cela m’amène à parler d’un pays voisin que je connais peu mais auquel je suis attaché, et dont la musique est largement ignorée en dehors de ses frontières.
D’Allemagne on connaît bien sûr la grandiloquence de Rammstein, le génie de Kraftwerk ou les provocations de Nina Hagen.
Les labels électro ont également la cote, de B-Pitch Control à Kompakt en passant par Morr Music, c’est super mais bon vous connaissez probablement.
Nena a eu un succès international dans les 80’s avec "99 luftballons", depuis elle a été réhabilitée par des dj’s en vogue.
On perçoit son influence chez la chanteuse du groupe disco punk Mia., à la coiffure et l’énergie redoutables.
Toujours dans le registre rock, Wir Sind Helden et Tocotronic ont signé quelques brûlots anti consuméristes avant de s’assagir et infiltrer les charts.
Zweiraumwohnung ont un nom cool ("appartement deux pièces"), une chanteuse plus agée que ses consoeurs et des tubes taillés pour les tanzefloors, à enchaîner par exemple avec l’électro disco de la mutine Paula.
Les Fantastischen Vier quand à eux sont des vétérans du hip hop germanophone, aux samples un peu variétoche mais assez frais à leurs débuts dans les 90’s.
La discographie de Carmen fut assez obscure jusqu’à que le label Gomma ne déniche un de leurs titres sur une de leurs compilations "Teutonik disaster".
Trois perles pour finir : le générique original du seul dessin animé Allemand à avoir marché ici, par le Johnny local Karel Gott, et deux stars Britanniques qui s’étaient essayé à la langue d'Angela Merkel pour des versions de leurs tubes qui valent leur pesant de Knacki.

Nena "Nür getraümt"

Mia "Alles neu"

Wir Sind Helden "Guten tag"

Tocotronic "Die Welt kann mich nicht mehr verstehen"

Zweiraumwohnung "Ich und Elaine"

Paula "Als es passierte"

Die Fantastischen Vier "Sie ist weg"

Carmen "Schlaraffenland"

Karel Gott "Die Biene Maya"

Dusty Springfield "Auf Dich Nur Wart Ich Immerzu"

The Beatles "Sie liebt Dich"


I wish Eurovision contestants would sing in their own language, competition would be much funnier.
Here’s a selection of pop tunes sung in German, some are famous, some less known, some are quite recent, some not.
There’s some disco punk, hip hop, rock, electro pop that I like a lot, plus a cartoon anthem and some adaptations from UK superstars aimed at local market, wünderbar isn’it ?

12 mai 2006

Stop me if you think you've heard this one before

Un post spécial samples à la manière de Palm Out Sounds coutumier de la chose, voici quelques morceaux plus ou moins obscurs qui ont comme point commun de servir de base à des titres mainstream qui tournent en ce moment.
Il a été écrit que j'affectionais les chanteuses de r'n'b aux seins énormes, rien n'est plus vrai, et il m'arrive même de pousser le vice jusqu'à aimer leurs morceaux : outre Rihanna ce sont en ce moment le dernier Christina Milian (produit efficacement par Cool & Dre, les gars derrière "Hate it or love it"), le Pussycat Dolls (aux paroles très drôles) et pour emballer de la cagole on ajoutera aussi le titre de ce beau gosse de Jamie Foxx, dont la base avait déjà servi aux flippants Gravediggaz.
En bonus à cette selection oldies but goodies, le fameux morceau de James Royal qui m'avait valu des centaines de visites alors que ce blog n'en était qu'à ses balbutiments, reclamé par des nouveaux lecteurs mais plus vraiment introuvable puisque une compilation a été récement rééditée.

Jackie Moore "Clean up your ward" (sampled on "Say I")

Electric Light Orchestra "Evil woman" (sampled on "Beep")

New Birth "Wildflower" (sampled on "Unpredictable")

James Royal "Call my name"

A special samples selection today, like the excellent features at Palm Out Sounds .
The three first songs have been sampled on recent tracks that I shamelessly enjoy, by respectively Christina Milian, Pussycat Dolls and Jamie Foxx, while the fourth one is an already posted and requested song that could be a massive hit if a producer wanted to use it.

11 mai 2006

Natural disasters

Puisque le Mister Blog est d'humeur girly aujourd'hui, un petit coup dans le retro pour évoquer Magga Stina, copine pas très chanceuse de Björk qui avait son album sur son label Ear.
La miss pourait être autant invitée au festival "Island mon amour" que "Dans la serie les innapeçus" tant son disque, le deuxième et apparament dernier est rapidement relegué aux bacs à soldes.
Loin d'être original et inoubliable, il renfermait quelques titres savoureux, comme ce single produit par 808 State.

Magga Stina "Naturally"

Bjork signed her through her label Ear but a very few people seemed to care about Magga Stina, probably one of the least hyped Islandic singer.
I quite liked her 1998 not terrific but enjoyable album produced by 808 State you'll might only find in your local Cash Converters.

Leader of the pack

Les Pipettes arrivent au bon moment.
Ca fait des années que l'on voit défiler des clones mal peignés (et pas toujours bien habillés) rejouer le même titre post punk à l'envie, c'est bon les gars on a compris.
Le trio déjà chouchou des blogs livre une collection de friandises tous plus craquantes les unes que les autres, dans la plus pure tradition Shangri La's : les premiers singles ("Dirty mind", "ABC", "It hurts me to see you dance so well") ont beau apparaître dans des versions ré-enregistrées, impossible de ne pas se laisser séduire par un tel vent de fraîcheur, surtout quand on y ajoute des tubes aussi évidents que "Your kisses are wasted on me" et le charmant "Pull shapes", écoutable chez Skatterbrain.
Deux autres titres, l'intro et le slow, pour vous convaincre que, nom d'une pipe(tte) les filles de Brighton assurent.

The Pipettes "We are the Pipettes"

The Pipettes "Sex"

The Pipettes come around at the right time because we're getting bored of the bunch of bands in black suit that play the same post punk rip off.
They are oh so lovely, have re-registered their early twee singles and added their latest Phil Spector-ish tunes in an album so fresh you won't be able to avoid this summer.

Run for cover

Deux reprises extraites de disques frenchy but chic de sieste, à savourer à l'heure de l'apéro.
Bon Nouvelle Vague tout le monde connaît, il y en a qui adorent, d'autres qui détestent et d'autres encore qui s'en foutent.
Les premiers se réjouiront de retrouver dans "Bande à part" quelques réussites mineures même si l'effet de surprise n'y est plus et que la désormais surbookée Camille n'apparaît que sur les choeurs de la version du classique des Buzzcocks, chantée par Melanie Pain.
Autre relecture, celle de la démo du "Heart of glass" de Blondie, trouvable sur le très accoustique album "Bang!" de Dillinger Girl & 'Baby face' Nelson, nouveau projet de l'angélique Helena avec le pathibulaire mais presque Federico Pellegrini, fine gachette des ex-Little Rabbits.

Nouvelle Vague "Ever fallen in love"

Dillinger Girl & 'Baby face' Nelson "Super believe"

Two french bands cover gently some certified classics.
On their second lp Nouvelle Vague continue to make girls singing softly the new wave and punk anthems, like the famous Buzzcocks song featuring Melanie Pain and Camille.
The new project from Helena and former Little Rabbits frontman ain't an all covers album but gives a new version of Blondie's 'Heart of glass' demo.

08 mai 2006

Tied to the 90's

Sukpatch ne sont pas des nouveaux venus, mais on ne peut pas dire que leur discographie soit très florissante compte tenu de leur longevité.
Ils sont passés par plusieurs labels intéressants comme Sub Pop et le défunt Grand Royal avant d'atterir sur Moshi Moshi.
Leur musique est encore marquée années 90, un rock lo-fi assisté de machines rudimentaires avec un son assez rèche, un groove un peu patraque, un chant à la limite du neurasthénique.
Rien de bien séduisant au prime abord, mais comme Folk Implosion auxquels on pense régulièrement à l'écoute du récent "Twenty three", quelques titres plus ou moins accrocheurs et un ensemble des plus attachants.

Sukpatch "7-30 tomorrow"

Sukpatch "Wrrrt"

Sukpatch did some records in the nineties through Sub Pop and Grand Royal and then nothing until their recent lp on Moshi Moshi.
Nothing really innovative but some great lo-fi songs , it's sad but also catchy and well written, like the best tracks from indie bands like The Folk implosion.

07 mai 2006

Mad about the boy

Il y a quelques jours AbsolutNoise invitait les bloggeurs francophones à dénicher le tube pouet pouet de l'été, ce qui n'est pas une mince affaire tant les candidats sont légion, de Gnarls Barkley à Lily Allen en passant par les Pet Shop Boys ou Nelly Furtado.
On donnera nénmoins sa chance à un duo Suédois qui filtre joyeusement avec les limites du bon goût.
De l'electro pop gaie, fluo et assez jouissive, déjà adoubée par pas mal de confrères, que l'on situera entre Hot Chip et Junior Senior, les synthés s'y font peu discrets, les vocalises indolentes, et la moitié des titres pourraient faire office de singles.
Les sites marchands répondant aux abonnés absents et leur site étant en construction on devra attendre un peu pour en savoir plus et se procurer physiquement leur album "Boylife".

Lo-Fi Fnk "City"

Lo-Fi Fnk "Boylife"

Don't know much about this Swedish duo, already hyped on the blogosphere, they are about to release an album called "Boylife" full of refreshing and danceable tunes.
If you're already enjoying the gay electro pop from bands like Hot Chip or Junior Senior you shoul probably dig them too.

Touch the sky

Ces deux morceaux circulent depuis plusieurs mois mais leurs versions originales ne m’avaient pas plus renversé que ça, ce qui est carrément le cas de leurs remixes, à écouter fort en soirée où leur potentiel est énorme.
Le dernier hit de Busta Rhymes sample le récent « Technologic » des Daft mais c’est finalement assez anecdotique quand on se prend plein les tympans l’énorme beat fabriqué par le souvent percutant Just Blaze, à se cogner la tête contre les murs.
Ajoutez y une alarme oppressante et une multitude d’invités qui s’en donnent à cœur joie jusqu’à imiter les intonations du chef (et craner dans le clip), vous obtenez un véritable rouleau compresseur que ne laissera aucun club indemne.
Dans un registre plus électro, la récente bombe du Français Joakim n’est pas mal non plus.
La version chantée du single m’avait un peu laissé de marbre, le dub disponible sur la dernière compilation Kitsuné est fabuleux, un exercice de punk funk progressif et hédoniste qui s’apprécie sur la longueur, une incroyable machine à taper du pied qu’on attendait plutôt du coté de chez DFA.

Busta Rhymes “Touch it ”(remix feat. Busta Rhymes, Lloyd Banks, Papoose, DMX, Mary J. Blige, Rah Digga, Missy Elliott)

Joakim “I Wish You Were Gone Dub”


These tracks aren’t brand new exclusives, but I really began to like them with some long and terrific remixes offered on this post.
Busta Rhymes invites not less than seven mc’s to shout on the daft punk sampling stomper made by Just Blaze, with such a stunning beat and an opressing alarm ring he couldn’t go wrong.
I wasn’t sold on Joakim’s recent single until this dub version came to my ears, it is a punk funk joint so perfect it could have been produced by DFA, I dare you not to dance after several listenings.

06 mai 2006

Life goes on

Une pensée pour Grant MacLennan, moitié des Go-Betweens, qui nous a quitté aujourd'hui.
La réécoute de leur parfait "16 lovers lane" n'en sera que plus mélancolique.

The Go-Betweens "Love goes on !"

The Go-Betweens "Streets of your town"

I'm speechless and very saddened to read that Go Between's Grant MacLennan has passed away today.
Listening their masterpiece "16 lovers lane" will undoubtedly make us feel more melancholic.

02 mai 2006

You taste like the tropics

Parmi les musicovores qui traînent sur le net depuis quelques années, certains sont nostalgiques de Audiogalaxy, moi c’est de l’ancienne mouture de Allmusic.
Avant de devenir peu ergonomique (trop de clics distraient le surfeur) ce site était dans mes favoris et a considérablement élargi ma culture musicale, notamment grâce à la section « artistes similaires » qui permettait de faire des liens entre les groupes, les influences majeures comme les suiveurs.
L’occasion de découvrir des formations mineures qui n’ont pas leur place dans les best of officiels, à la discographie peu conséquente qui contient néanmoins d’authentiques perles.
C’est en faisant des recherches sur les Specials par exemple, que des groupes comme The Higsons sont devenus parmi mes marottes.
Dandys hyper doués, ils jouaient une pop funk euphorique avec des cuivres et des chœurs motivés, du style et de l’énergie, leur carrière météorique n’en fut que mythique (enfin façon de parler), même si leur chanteur est des années après plus connu au Royaume Uni comme animateur tv.
Une musique ensoleillée mais pas racoleuse, qu’on pourrait assimiler à de la new wave tropicale, où les claviers et caisses claires si en vogue laissaient place à des percussions et orgues bien roots.
Pratiquée un temps par d’autres formations tout aussi éphémères comme leurs voisins de label (l’écurie 2-Tone) The Apollinaires, par les garçons coiffeurs de Haircut 100 mais également chez des futures stars de la décennie naissante comme sur le tout premier titre des Bananarama, déjà une reprise, celle d’un standard funk en swahili qui dira peut être quelque chose aux plus anciens d’entre vous ou encore l’hispanisant single des Aztec Camera, avant d’autres trucs beaucoup moins recommandables.

The Higsons “Run me down”

The Higsons “Tear the whole thing down”

The Apollinaires “The feeling’s gone”

Haircut 100 “Favorite shirts”

Bananarama “Aie a mwana”

Aztec Camera “Oblivious”


These tracks are typically early eighties and feature new wave bands obsessed with tropical sound, trading synthetizer and machines with classic horns and keyboards.
The Higsons were my favorite, with plenty of classy and soulful tunes like their labelmate The Apollinaires, they were 2-tone outsiders alongside The Specials.
The other artists of this selection are quite well known (check the youtube links above) but they crashed the charts with less interesting songs than their shiny debut efforts.

Lust for life

Noblesse Oblige ont jusque là peu tourné et n'ont que deux singles à leur actif, mais leurs chansons singulières augurent du meilleur.
Musicalement on est en terrain familier, de l'electro rock avec des rhytmiques martiales et entêtantes.
Au niveau des textes, on est en pleine ambiguité glam, "Quel genre de garçon" chanté en Français et Allemand (alors que le duo est Anglais) renvoie aux questions existentielles de Gina X. et Sylvie Vartan, tandis que le refrain de "Daddy" est limite incestueux.
Le chant mixte et theatral, la production cheap, l'humour tordu, on ne sait pas si ce duo va continuer dans cette voie mais leur débuts sont déjà cultes.

Noblesse Oblige "Quel genre de garçon"

Noblesse Oblige "Daddy (don't touch me)"

Noblesse Oblige have only two ep's but their songs are so strange that I wonder if they are going to stay underground : ambiguous, sexy, bilingual, theatrical, cheap and mindblowing, all the ingredients of a cult are already included.