L'imprévisible Philippe Katerine revient bientôt avec "Robots après tout" (clin d'oeil aux Daft Punk ?), un album-concept produit par Gonzales entres autres, et haut en couleurs, on peut en écouter quelques extraits ici.
Ceux qui connaissent le gout de la provoc' et l'orginalité des précedentes facéties de l'auteur de "Je vous emmerde" ne devraient pas être déçus, les auditeurs distraits secoués par cet opus qui propose comme d'habitude quelque chose de frais au niveau textuel et sonore, cocktail de nonchalance et d'humour noir qui va peut être diviser mais certainement étonner.
A l'image de cette démo improbable qui a déjà titillé les auditeurs de Nova l'an passé et que l'on devrait retrouver sur ce disque très attendu.
Katerine "Marine LePen"
Philippe Katerine is one of our finest songwriters, his records always bring something fresh, lyrically and musically speaking.
"Robots après tout" ("Robots after all", a joke refering to Daft Punk I suppose) is his forthcoming concept album, produced by Gonzales among others.
This wicked song narrates a nightmare involving a local (racist) politician, hard to translate but very funny.
31 juillet 2005
29 juillet 2005
Thanks God It's Friday
A l'approche du week-end, voilà un peu de disco millesimée Studio 54 avec ce morceau rare de Norma Jean Wright, chanteuse méconnue qui a tout de même été une des choristes de Chic.
Lorsqu'on évoque ces derniers, on pense surtout au guitariste Nile Rodgers et au regretté bassiste Bernard Edwards qui formaient la paire de musiciens/producteurs la plus prolifique de l'époque, qui ont écrit une bonne centaine de hits pour Diana Ross, Bowie, Duran Duran, Madonna, Sister Sledge, j'en passe et des plus tubesques.
Ils ont également apposé leur touche magique sur le premier album quasi introuvable de Norma Jean, en 1978, avec des perles qui ont surtout connu un succès en club, un disque luxuriant et euphorisant qui mériterait d'être réedité tant il fait partie des plus beaux trésors cachés du duo et réévalue l'importance de cette diva à l'aune de leurs autres interprètes.
Norma Jean "Saturday"
Something for the week-end with Norma Jean Wright, one of the gorgous voices of Chic.
We all know the skills of musicians and producers of RIP bassist Bernard Edwards and guitarist Nile Rodgers, who wrote some of the biggest hits of the disco era and a bunch of tunes for the greatest pop names, but they also produced the first and great album from Miss Norma, which deserves a re-issue regarding the quality of this track.
Lorsqu'on évoque ces derniers, on pense surtout au guitariste Nile Rodgers et au regretté bassiste Bernard Edwards qui formaient la paire de musiciens/producteurs la plus prolifique de l'époque, qui ont écrit une bonne centaine de hits pour Diana Ross, Bowie, Duran Duran, Madonna, Sister Sledge, j'en passe et des plus tubesques.
Ils ont également apposé leur touche magique sur le premier album quasi introuvable de Norma Jean, en 1978, avec des perles qui ont surtout connu un succès en club, un disque luxuriant et euphorisant qui mériterait d'être réedité tant il fait partie des plus beaux trésors cachés du duo et réévalue l'importance de cette diva à l'aune de leurs autres interprètes.
Norma Jean "Saturday"
Something for the week-end with Norma Jean Wright, one of the gorgous voices of Chic.
We all know the skills of musicians and producers of RIP bassist Bernard Edwards and guitarist Nile Rodgers, who wrote some of the biggest hits of the disco era and a bunch of tunes for the greatest pop names, but they also produced the first and great album from Miss Norma, which deserves a re-issue regarding the quality of this track.
28 juillet 2005
Angela Mwen ké fend' tchou aw
Sybris c'est un jeune quatuor Americain qui sort sur le label indépendant Flameshovel son premier album en Aout, dont est extrait cet explosif "You're Only Confident In Your Insecurities".
On en sait pas beaucoup plus pour l'instant, mais comme le souligne le webzine Pitchforkmedia dans sa chronique plutôt positive, ils s'inscrivent dans la lignée des groupes à guitares des années 90, avec une chanteuse, la volcanique Angela Mullenhour, rappelle dans ses intonations les fascinants Life Without Buildings et les plus connus Yeah Yeah Yeahs.
Un beau condensé de rage et d'intensité, avec parfois des pointes d'accalmie dans la même chanson, un potentiel prometteur qu'on peut apprécier sur d'autres morceaux en écoute sur leur site.
Sybris "You're Only Confident In Your Insecurities"
American four-piece indie band Sybris releases his debut LP in August on Flameshovel Records.
The lead singer, Angela Mullenhour sounds passionate and as emotional as furious, like the fascinating Life Without Buildings or Yeah Yeah yeahs at their best moments, you can hear other songs and demos on their website.
On en sait pas beaucoup plus pour l'instant, mais comme le souligne le webzine Pitchforkmedia dans sa chronique plutôt positive, ils s'inscrivent dans la lignée des groupes à guitares des années 90, avec une chanteuse, la volcanique Angela Mullenhour, rappelle dans ses intonations les fascinants Life Without Buildings et les plus connus Yeah Yeah Yeahs.
Un beau condensé de rage et d'intensité, avec parfois des pointes d'accalmie dans la même chanson, un potentiel prometteur qu'on peut apprécier sur d'autres morceaux en écoute sur leur site.
Sybris "You're Only Confident In Your Insecurities"
American four-piece indie band Sybris releases his debut LP in August on Flameshovel Records.
The lead singer, Angela Mullenhour sounds passionate and as emotional as furious, like the fascinating Life Without Buildings or Yeah Yeah yeahs at their best moments, you can hear other songs and demos on their website.
27 juillet 2005
I'm better than that
Dans les compilations de reprises de la série "La musique de Paris Dernière" de Beatrice Ardisson, on trouve de tout mais surtout n'importe quoi.
Le 4ème volet ne déroge pas à la règle avec des relectures de fort mauvais gout qui amusent à la première écoute mais donnent envie de zapper ensuite.
Ce n'est pas le cas de cette superbe version du "Survivor" des Destiny's Child par l'Anglais au timbre de velours Tim Keegan.
Certains l'avaient peut être entendu en live lors de sa tournée de 2002 avec son groupe Departure Lounge, d'aucuns s'accordaient à dire que c'était, hélas pour eux, le meilleur morceau de leurs sets.
La version studio est tout aussi belle, donnant un éclairage très différent de la version originale, mettant en avant l'écriture de haute volée des producteurs de Beyoncé et ses ex-partenaires de jeu.
Tim Keegan "Survivor"
Beatrice Ardisson's "La musique de Paris Dernière" is a french serie of compilations featuring odd covers, generally far from essential, even there's always some interresting stuff.
The fourth volume contains a very nice version of Destiny's Child's "Survivor" by Tim Keegan, previously sung live in 2002 with his band Departure Lounge and probably better than any of his own songs, sadly.
Le 4ème volet ne déroge pas à la règle avec des relectures de fort mauvais gout qui amusent à la première écoute mais donnent envie de zapper ensuite.
Ce n'est pas le cas de cette superbe version du "Survivor" des Destiny's Child par l'Anglais au timbre de velours Tim Keegan.
Certains l'avaient peut être entendu en live lors de sa tournée de 2002 avec son groupe Departure Lounge, d'aucuns s'accordaient à dire que c'était, hélas pour eux, le meilleur morceau de leurs sets.
La version studio est tout aussi belle, donnant un éclairage très différent de la version originale, mettant en avant l'écriture de haute volée des producteurs de Beyoncé et ses ex-partenaires de jeu.
Tim Keegan "Survivor"
Beatrice Ardisson's "La musique de Paris Dernière" is a french serie of compilations featuring odd covers, generally far from essential, even there's always some interresting stuff.
The fourth volume contains a very nice version of Destiny's Child's "Survivor" by Tim Keegan, previously sung live in 2002 with his band Departure Lounge and probably better than any of his own songs, sadly.
Candy shop
Spiked Candy est l'excellent blog d'une Australienne passionnée de pop des années 60 à nos jours, avec une certaine obsession pour les raretés de la periode yé-yé.
Hello to Spiked Candy, a recommanded Australian blog where you can hear twee songs from 60's to nowadays, with a lot of hard to find French gems from the "yé-yé" era.
Hello to Spiked Candy, a recommanded Australian blog where you can hear twee songs from 60's to nowadays, with a lot of hard to find French gems from the "yé-yé" era.
Class of 99
Réhabilitons aujourd'hui un des tubes les plus improbables de ces dernières années, le "Everybody's free to wear sunscreen" (1999) de Baz Luhrmann.
Celui-ci est davantage connu pour sa carrière de clippeur et de réalisateur de films comme "Romeo + Juliet" et "Moulin Rouge", où la musique jouait un rôle important.
Ce n'est pas vraiment une chanson, mais un article de journal (le pourquoi du comment est expliqué ici) lu par le metteur en scène sur fond de downtempo assez atypique.
Les paroles (traduites ici) le sont tout autant, mais marquantes, un genre de manifeste alterconsumériste à l'attention des jeunesses qui avait décroché la timbale dans pas mal de pays anglo saxons.
Pas chez nous, même si le clip (que je recherche désespèrement, l'appel est lancé) passait régulièrement dans des émissions tardives comme "Alternative Nation".
Voilà l'occasion pour certains d'entre vous de découvrir cet ovni que j'écoute avec toujours autant de plaisir que de nostalgie.
Baz Luhrmann "Everybody's free to wear sunscreen"
Back in 1999 with one of the weirdest surprise hits of the last past years, huge in english speaking countries and unreleased in France, although numerous rotation of its video (if anyone have a stream of it, please send it to me).
In this novelty record, acclaimed director of "Romeo + Juliet" and "Moulin Rouge" does a spoken word based on a newspaper article, with a strange downtempo groove.
Not really a song, but a track to remember.
Celui-ci est davantage connu pour sa carrière de clippeur et de réalisateur de films comme "Romeo + Juliet" et "Moulin Rouge", où la musique jouait un rôle important.
Ce n'est pas vraiment une chanson, mais un article de journal (le pourquoi du comment est expliqué ici) lu par le metteur en scène sur fond de downtempo assez atypique.
Les paroles (traduites ici) le sont tout autant, mais marquantes, un genre de manifeste alterconsumériste à l'attention des jeunesses qui avait décroché la timbale dans pas mal de pays anglo saxons.
Pas chez nous, même si le clip (que je recherche désespèrement, l'appel est lancé) passait régulièrement dans des émissions tardives comme "Alternative Nation".
Voilà l'occasion pour certains d'entre vous de découvrir cet ovni que j'écoute avec toujours autant de plaisir que de nostalgie.
Baz Luhrmann "Everybody's free to wear sunscreen"
Back in 1999 with one of the weirdest surprise hits of the last past years, huge in english speaking countries and unreleased in France, although numerous rotation of its video (if anyone have a stream of it, please send it to me).
In this novelty record, acclaimed director of "Romeo + Juliet" and "Moulin Rouge" does a spoken word based on a newspaper article, with a strange downtempo groove.
Not really a song, but a track to remember.
26 juillet 2005
You can't hurry love
En attendant le Danger Doom (Mf Doom sur des productions de Danger Mouse : à priori une tuerie) ou le nouveau Blackalicious à la rentrée, les amateurs de hip hop de facture "classique" (entendez par là du rap avec des samples et des scratches, qui ne soit ni du Neptunes, ni du crunk, ni du grime) ont de quoi patienter avec Hezekiah.Avant de sortir le réussi "Hurry up and wait" sur l'excellent label Soulspazm, ce natif de Philadelphie a un long background de musicien et producteur pour des pointures telles que Musiq Soulchild ou la grande Bahamadia présente sur le single "Gipsy slang", sorti en 2003 déjà.
Il a pris son temps pour chiader dans les moindres détails une bande son old school et intemporelle nourrie de jazz, soul et funk qui n'ont rien à envier aux pièces maîtresses de Jaydee ou Madlib.
Rien de vraiment révolutionnaire en soi, mais un bon disque, cohérent et sans temps mort, qui devrait s'inscrire dans la durée et plaire aux fans de Slum Village ou The Roots, comme en attestent la flûte et la guitare de ce morceau entêtant.
Hezekiah "You"
Philadelphia raised Hezekiah releases last but not least his first album ever, the excellent "Hurry up and wait", many years after his first producing works and the single "Gipsy slang" featuring Bahamadia.
Not really revolutionary, but a standard and classic effort, like this perfect track for those who like flute and guitars loops and cannot wait for the new lp's from Blackalicious or Danger Doom, due to fall.
Il a pris son temps pour chiader dans les moindres détails une bande son old school et intemporelle nourrie de jazz, soul et funk qui n'ont rien à envier aux pièces maîtresses de Jaydee ou Madlib.
Rien de vraiment révolutionnaire en soi, mais un bon disque, cohérent et sans temps mort, qui devrait s'inscrire dans la durée et plaire aux fans de Slum Village ou The Roots, comme en attestent la flûte et la guitare de ce morceau entêtant.
Hezekiah "You"
Philadelphia raised Hezekiah releases last but not least his first album ever, the excellent "Hurry up and wait", many years after his first producing works and the single "Gipsy slang" featuring Bahamadia.
Not really revolutionary, but a standard and classic effort, like this perfect track for those who like flute and guitars loops and cannot wait for the new lp's from Blackalicious or Danger Doom, due to fall.
One step beyond
"Generation", le nouvel album des roublards Audio Bullys ne devrait pas dépayser ceux qui avaient aimé (ou pas) leur premier essai, "Ego war" (2003).
On y retrouve le coté franc du collier qui leur valut l'étiquette d'hooligans du dancefloor, avec des titres franchement bourrins qu'on testera plus volontiers en soirée qu'à la maison, comme le single "Shot you down" qui massacre un sample de Nancy Sinatra et pousse le bouchon un peu trop loin, laissant craindre une suite 100% criarde et sans subtilités.
Or comme dans leurs précédentes aventures, Tom Dinsdale et Simon Frank alternent boucheries destinées aux clubs et grooves plus souples, de vrai bons moments de northern-soul-dub-hip-hop comme seuls les Anglais savent en pondre.
Et même de vraies chansons, comme cet étonnament pop "This road", où ils invitent le vénérable Suggs, à qui ils avaient déjà payé tribut sur un volet de la série de compilations "Back to mine" dans laquelle ils avaient glissé le "My girl" de Madness.
Une belle rencontre, quelques grammes de sensiblerie dans un album batârd.
Audio Bullys "This road"
"Generation", Audio Bullys' new LP isn't very different from the previous "Ego war" from 2003.
A lot of crappy club oriented tunes like the lead single "Shot you down", but some nice and slow jams too.
"This road" features the voice of Suggs from Madness, after the seminal "My girl" had been selected on a "Back to mine" compilation.
The result of this collaboration is a decent pop song lost somewhere between very, very loud tracks.
On y retrouve le coté franc du collier qui leur valut l'étiquette d'hooligans du dancefloor, avec des titres franchement bourrins qu'on testera plus volontiers en soirée qu'à la maison, comme le single "Shot you down" qui massacre un sample de Nancy Sinatra et pousse le bouchon un peu trop loin, laissant craindre une suite 100% criarde et sans subtilités.
Or comme dans leurs précédentes aventures, Tom Dinsdale et Simon Frank alternent boucheries destinées aux clubs et grooves plus souples, de vrai bons moments de northern-soul-dub-hip-hop comme seuls les Anglais savent en pondre.
Et même de vraies chansons, comme cet étonnament pop "This road", où ils invitent le vénérable Suggs, à qui ils avaient déjà payé tribut sur un volet de la série de compilations "Back to mine" dans laquelle ils avaient glissé le "My girl" de Madness.
Une belle rencontre, quelques grammes de sensiblerie dans un album batârd.
Audio Bullys "This road"
"Generation", Audio Bullys' new LP isn't very different from the previous "Ego war" from 2003.
A lot of crappy club oriented tunes like the lead single "Shot you down", but some nice and slow jams too.
"This road" features the voice of Suggs from Madness, after the seminal "My girl" had been selected on a "Back to mine" compilation.
The result of this collaboration is a decent pop song lost somewhere between very, very loud tracks.
22 juillet 2005
Song of the storm
Icalma c'est le pseudo que s'est choisi Philippe Boissier, un Français installé au Chili mais nourri de rock Anglo Saxon (il cite Cure, Pixies, My Bloody Valentine...).
Il a sorti au printemps "Bun on und" un beau disque de musique lancinante et prenante, avec de nombreux morceaux chantés par la formidable Armelle Pioline du groupe Holden .
Celle-ci confirme tout le bien que l'on pensait d'elle depuis ses albums avec son groupe, mais aussi sa collaboration de l'an dernier avec Prudence, elle n'a pas son pareil pour donner vie à des compositions déjà de haute volée, comme ce "Parfois elles chantent" qui rappelle le son de la coldwave et du shoegazing, dont un revival semble imminent.
Ne passez pas à coté de cet album un peu noyé dans la masse, au charme vénéneux mais pas forcément immédiat.
Icalma "Parfois elles chantent"
Ready for a shoegazing revival ?
Icalma is a French project involving Philippe Boissier on music, and the beautiful voice of Holden frontwoman Armelle Pioline, backed by tortured guitars.
From the highly recommended album "Bun on und", don't miss it.
Il a sorti au printemps "Bun on und" un beau disque de musique lancinante et prenante, avec de nombreux morceaux chantés par la formidable Armelle Pioline du groupe Holden .
Celle-ci confirme tout le bien que l'on pensait d'elle depuis ses albums avec son groupe, mais aussi sa collaboration de l'an dernier avec Prudence, elle n'a pas son pareil pour donner vie à des compositions déjà de haute volée, comme ce "Parfois elles chantent" qui rappelle le son de la coldwave et du shoegazing, dont un revival semble imminent.
Ne passez pas à coté de cet album un peu noyé dans la masse, au charme vénéneux mais pas forcément immédiat.
Icalma "Parfois elles chantent"
Ready for a shoegazing revival ?
Icalma is a French project involving Philippe Boissier on music, and the beautiful voice of Holden frontwoman Armelle Pioline, backed by tortured guitars.
From the highly recommended album "Bun on und", don't miss it.
L.A. Confidential
La curiosité de la semaine nous vient de Los Angeles, avec un duo fantasque qui répond au doux nom de Mynx, qui n'ont pour l'instant pas sorti grand chose que ce drôle de single qui mélange dans un shaker punk, disco, new wave et rappelle l'extravagance cheap des Ssion et autres Peaches, en véhiculant qui plus est un message fort : "I'm gay/I'm straight/We're so L.A. !".
En allant faire un tour sur leur site, vous pouvez écouter des démos tout aussi cocasses, avec en point d'orgue une reprise déviante de "My sharona".
En jetant un oeil sur la galerie, on peut constater qu'ils ont le sens du look, et se faire une idée de leur shows qu'on imagine bien délurés.
Vous ne voyez toujours rien venir ? Dans ce cas Orlando exige le clip ...
Ah ouais quand même.
Mynx "I'm so L.A."
From Los Angeles, this duet called Mynx delivers a mix of punk, disco and new wave so extravagant it reminds of Ssion or Peaches.
Alongside their first single selected today you can check some demos, kinda hot pictures and video through their cheap and funny website.
En allant faire un tour sur leur site, vous pouvez écouter des démos tout aussi cocasses, avec en point d'orgue une reprise déviante de "My sharona".
En jetant un oeil sur la galerie, on peut constater qu'ils ont le sens du look, et se faire une idée de leur shows qu'on imagine bien délurés.
Vous ne voyez toujours rien venir ? Dans ce cas Orlando exige le clip ...
Ah ouais quand même.
Mynx "I'm so L.A."
From Los Angeles, this duet called Mynx delivers a mix of punk, disco and new wave so extravagant it reminds of Ssion or Peaches.
Alongside their first single selected today you can check some demos, kinda hot pictures and video through their cheap and funny website.
20 juillet 2005
Living Colour
Si vous trouvez que ça commence à bien faire, que ces groupes en "The" qui font danser les filles (et chier les garçons) et qui chantent comme Robert Smith vous horripilent au plus haut point, passez directement au post suivant.
Si par contre, ça vous amuse de découvrir des nouveaux groupes sans savoir s'ils sont promis à une carrière météorique ou à un triomphe planétaire plus ou moins mérité, vous pouvez jeter une oreille à ce morceau de The Colour, quartet de Los Angeles signé chez le plus si petit label Londonien Lizard King (ils ont touché le pactole l'an passé avec The Killers) .
Ils devraient à priori avoir du mal à tirer leur épingle du jeu face à la bonne dizaine de groupes similaires apparus ces dernières semaines, vu son manque flagrant d'originalité, mais on ne sait jamais.
Ce sympathique premier single , et ses faces B en écoute sur leur site, font leur petit effet, avec leurs riffs funky et leurs airs familiers, aux ambitions sans doute plus proches de Hot Hot Heat que de Bloc Party.
Ca tombe bien, j'aime beaucoup Hot Hot Heat.
The Colour "Mirror Ball"
L.A. newcomers The Colour is another rock band to sing like Robert Smith tracks aimed for either radios and dancefloors.
Like their labelmate The Killers they'll may be (or not) huge in the future months, but for the moment their first single is worth listening, if you're not bored of revivalists "the" bands of course.
Si par contre, ça vous amuse de découvrir des nouveaux groupes sans savoir s'ils sont promis à une carrière météorique ou à un triomphe planétaire plus ou moins mérité, vous pouvez jeter une oreille à ce morceau de The Colour, quartet de Los Angeles signé chez le plus si petit label Londonien Lizard King (ils ont touché le pactole l'an passé avec The Killers) .
Ils devraient à priori avoir du mal à tirer leur épingle du jeu face à la bonne dizaine de groupes similaires apparus ces dernières semaines, vu son manque flagrant d'originalité, mais on ne sait jamais.
Ce sympathique premier single , et ses faces B en écoute sur leur site, font leur petit effet, avec leurs riffs funky et leurs airs familiers, aux ambitions sans doute plus proches de Hot Hot Heat que de Bloc Party.
Ca tombe bien, j'aime beaucoup Hot Hot Heat.
The Colour "Mirror Ball"
L.A. newcomers The Colour is another rock band to sing like Robert Smith tracks aimed for either radios and dancefloors.
Like their labelmate The Killers they'll may be (or not) huge in the future months, but for the moment their first single is worth listening, if you're not bored of revivalists "the" bands of course.
Chick chick chick
Il n'aura échappé à personne que même avec son cortèges de tubes "The cookbook", le dernier album de Missy Elliott passera à priori difficilement l'été.
Son flow est nickel, y a du beau monde invité (Pharell, Ciara, M.I.A., Slick Rick...), quelques instrus pètent bien mais la maigre présence du génial Timbaland (sur deux titres seulement) nous fait un peu regretter cet age d'or pas si lointain où son r'n'b syncopé et futuriste allait changer durablement la face de la pop, avec des textures sombres et des allées-venues renversantes qui allaient toujours plus loin que le beat du moment après lequels courent beaucoup de producteurs à la mode.
La preuve avec ce morceau méconnu extrait d'un album sorti en 2000 mais redécouvert il y a peu en comatant un soir devant MTV, probablement dans l'émission Yo!
Autour ce MC issu de la famille Roc-A-Fella on retrouve une Missy plus goguenarde que jamais, ainsi qu'un Jay-Z en bonne forme et le sensationnel Twista, a.k.a. l'homme qui rappe plus vite que son ombre.
Le tout incroyablement mis en son par le grand Timbo, dont on espère un retour aux affaires autrement plus conséquent que ses derniers faits d'armes.
Memphis Bleek "Is that your chick ?"
Even if the latest lp from Missy Elliott has dope beats and some certified hits, it is unfortunately far from flawless, most because of the lack of Timbaland productions.
Here's an example from 2000 of his incredible skills to take pop in higher levels, with a track by Roc-a-Fella star Memphis Bleek featuring amonst others Twista, aka the fastest rapper ever.
Son flow est nickel, y a du beau monde invité (Pharell, Ciara, M.I.A., Slick Rick...), quelques instrus pètent bien mais la maigre présence du génial Timbaland (sur deux titres seulement) nous fait un peu regretter cet age d'or pas si lointain où son r'n'b syncopé et futuriste allait changer durablement la face de la pop, avec des textures sombres et des allées-venues renversantes qui allaient toujours plus loin que le beat du moment après lequels courent beaucoup de producteurs à la mode.
La preuve avec ce morceau méconnu extrait d'un album sorti en 2000 mais redécouvert il y a peu en comatant un soir devant MTV, probablement dans l'émission Yo!
Autour ce MC issu de la famille Roc-A-Fella on retrouve une Missy plus goguenarde que jamais, ainsi qu'un Jay-Z en bonne forme et le sensationnel Twista, a.k.a. l'homme qui rappe plus vite que son ombre.
Le tout incroyablement mis en son par le grand Timbo, dont on espère un retour aux affaires autrement plus conséquent que ses derniers faits d'armes.
Memphis Bleek "Is that your chick ?"
Even if the latest lp from Missy Elliott has dope beats and some certified hits, it is unfortunately far from flawless, most because of the lack of Timbaland productions.
Here's an example from 2000 of his incredible skills to take pop in higher levels, with a track by Roc-a-Fella star Memphis Bleek featuring amonst others Twista, aka the fastest rapper ever.
19 juillet 2005
Come on let's go
L'une des formations les plus intéressantes, si ce n'est LA plus intéressante du label Warp revient à la rentrée, qui s'annonce décidement bien excitante.
Broadcast fut la première signature non éléctronique pure et dure du label de Sheffield, bien avant qu'il ne se diversifie au point de lancer cette année, ô héresie, un groupe rock.
Après une compilation de singles où l'on retrouvait un morceau de la B.O. sdu premier "Austin Powers", le magique "The book lovers", leurs deux premiers albums, "The noise made by people" (2000) et "Ha ha sound" (2003) tissaient des liens inédits entre le son des groupes psychédeliques des sixties (avec comme référence majeure, les méconnus United States Of America) et une science des arrangements qui les rapprochaient de leurs voisins d'écurie.
L'hypnotique "Tender buttons" (2005) ne déroge pas à la règle, c'est à la fois retro et futuriste, sombre et lumineux, pas toujours facile d'accès mais éminement mélodique et prenant.
Le premier single annonciateur de cette nouvelle réussite est là pour en attester, l'album arrive en Septembre.
Broadcast "America's boy"
Here's the 1st single from "Tender Buttons", the upcoming third Broadcast album (out in September), one of the most intriguing bands signed by Sheffield-based Warp Records. Like their excellent previous ones, they create an hypnotic sound between psychedelic bands from the 60's like the obscure United States Of America and, like their electronica labelmates, an outstandingly modern production.
18 juillet 2005
Disco Infiltrator
"Schizophonic" (2005), le nouvel album des Montepellierains de Rinocérose change un peu de la formule "House + Guitares" à laquelle le duo nous avait habitué.
Si leurs débuts paillards avaient donné lieu à des singles efficaces comme "Le mobilier" ou l'excellent "La guitaristique house organisation", ils semblaient tourner en rond sur leur second LP, "Music kills me" (2002) et donnaient des concerts en roue libre.
Cette fois ils optent pour des morceaux chantés, avec comme invités des membres de Dead Combo ou Ride (le vétéran Mark Gardener, présent sur pas moins de 3 titres) mais aussi des potes comme sur cet extrait chanté par un certain Florian.
On y entend un peu moins la guitare, mais des influences plus larges, du glam au funk, et un coté pop borderline que ne renieraient pas les Scissor Sisters et autres Junior Senior.
Les élitistes passeront comme d'habitude leur chemin, les amateurs de pouet pouet apprécieront ces morceaux calibrés FM et sans prétention.
Rinocérose "Fiction dancer"
"Schizophonic", the third proper album from Montpellier-based duet Rinocérose sees their 'house & guitars' formula evolving to a borderline mix of electro, glam and funk with guests like Dead Combo and Ride's Mark Gardener.
As usual rockists won't probably like it, pop lovers à la Scissor Sisters may enjoy some of these radio friendly tracks.
Si leurs débuts paillards avaient donné lieu à des singles efficaces comme "Le mobilier" ou l'excellent "La guitaristique house organisation", ils semblaient tourner en rond sur leur second LP, "Music kills me" (2002) et donnaient des concerts en roue libre.
Cette fois ils optent pour des morceaux chantés, avec comme invités des membres de Dead Combo ou Ride (le vétéran Mark Gardener, présent sur pas moins de 3 titres) mais aussi des potes comme sur cet extrait chanté par un certain Florian.
On y entend un peu moins la guitare, mais des influences plus larges, du glam au funk, et un coté pop borderline que ne renieraient pas les Scissor Sisters et autres Junior Senior.
Les élitistes passeront comme d'habitude leur chemin, les amateurs de pouet pouet apprécieront ces morceaux calibrés FM et sans prétention.
Rinocérose "Fiction dancer"
"Schizophonic", the third proper album from Montpellier-based duet Rinocérose sees their 'house & guitars' formula evolving to a borderline mix of electro, glam and funk with guests like Dead Combo and Ride's Mark Gardener.
As usual rockists won't probably like it, pop lovers à la Scissor Sisters may enjoy some of these radio friendly tracks.
17 juillet 2005
Drink to moving on
Alors que ses detracteurs reprochent au rap hexagonal de faire trop souvent allégence à son modèle Américain, en voilà un qui annonce clairement la couleur : La Fouine est un peu un cliché à lui tout seul.
Looké comme un Snoop Dogg du 7-8, il fait partie d'un improbable courant west coast (comme en 1995 !) à la française qui ravive un genre festif et regressif, parfois jouissif comme le morceau éponyme de son album, qui alligne une impressionante liste de ce que le hip hop US compte de références musicales et textuelles.
Moins underground que la fin de "Losing my edge" mais plus drôle que l'integrale d'un Vincent Delerm, ce name dropping alcoolisé et dopé titille la culture des cratediggers et séduit autant pour sa production funky à souhait que pour sa façon de jongler avec les noms et les addictions. Rafraîchissant.
La Fouine "Bourré au son"
While French Hip hop is often criticized to copy the US equivalent, this brillant and funky track combines alcohol and dope references with a name dropping of well known producers and mc's, sung by a Snoop Dogg lookalike. WTF ?!?
Looké comme un Snoop Dogg du 7-8, il fait partie d'un improbable courant west coast (comme en 1995 !) à la française qui ravive un genre festif et regressif, parfois jouissif comme le morceau éponyme de son album, qui alligne une impressionante liste de ce que le hip hop US compte de références musicales et textuelles.
Moins underground que la fin de "Losing my edge" mais plus drôle que l'integrale d'un Vincent Delerm, ce name dropping alcoolisé et dopé titille la culture des cratediggers et séduit autant pour sa production funky à souhait que pour sa façon de jongler avec les noms et les addictions. Rafraîchissant.
La Fouine "Bourré au son"
While French Hip hop is often criticized to copy the US equivalent, this brillant and funky track combines alcohol and dope references with a name dropping of well known producers and mc's, sung by a Snoop Dogg lookalike. WTF ?!?
16 juillet 2005
Dub be good to me
A part chez certains fans inconditionnels, le deuxième album de l'Italo Islandaise Emiliana Torrini n'avait pas vraiment convaincu à sa sortie en début d'année.
Là où les bonnes chansons du précedent "Love in the time of science" (1999) soufraient de la production balourde de Roland 'Tears for Fears' Orzabal, celles plus dépouillées de son deuxième opus "Fisherman's woman" (2005) sonnent un peu pauvres, en tout cas sur la durée d'un album aussi court soit-il.
Fort heureusement la belle a eu la bonne idée de demander un remix de son 1er single "Sunnyroad" à l'excellent Manasseh, connu surtout dans le milieu des soundsystems reggae anglais.
Et là ce qui n'était qu'un titre folk gentillet devient entre ses mains expertes une ballade dub qui brille de mille feux tout en gardant la simplicité de la mélodie originale.
Emiliana Torrini "Sunny road" (Manasseh mix)
Except for die hard fans, the second lp from miss Torrini hasnt totally convinced, often too poor while the previous one was overproduced, despite of really good songs.
She had the great idea though, to ask reggae producer Manasseh to remix the first single "Sunny road".
He managed to turn this simple folk song into a gorgeous dub ballad, even if the melody remains quite the same.
Là où les bonnes chansons du précedent "Love in the time of science" (1999) soufraient de la production balourde de Roland 'Tears for Fears' Orzabal, celles plus dépouillées de son deuxième opus "Fisherman's woman" (2005) sonnent un peu pauvres, en tout cas sur la durée d'un album aussi court soit-il.
Fort heureusement la belle a eu la bonne idée de demander un remix de son 1er single "Sunnyroad" à l'excellent Manasseh, connu surtout dans le milieu des soundsystems reggae anglais.
Et là ce qui n'était qu'un titre folk gentillet devient entre ses mains expertes une ballade dub qui brille de mille feux tout en gardant la simplicité de la mélodie originale.
Emiliana Torrini "Sunny road" (Manasseh mix)
Except for die hard fans, the second lp from miss Torrini hasnt totally convinced, often too poor while the previous one was overproduced, despite of really good songs.
She had the great idea though, to ask reggae producer Manasseh to remix the first single "Sunny road".
He managed to turn this simple folk song into a gorgeous dub ballad, even if the melody remains quite the same.
15 juillet 2005
Do it like a robot
En avant première rien que pour vous, un extrait du futur album de Princess Superstar "My Machine" à paraître en Septembre.
Son précédent disque, "Is" (2001) l'avait imposé sur la scène hype internationale avec le semi-tube "Bad Babysitter" (Top 10 au Royaume Uni tout de même) et des morceaux salaces où l'on retrouvait rien de moins que l'immense Kool Keith.
Pour autant la demoiselle avouait déjà ne pas se limiter au monde du rap et ne s'est pas dérobée par la suite.
On a pu depuis apprécier ses talents de selector en soutif au sein de l'entité "Dj's are not rock stars" enchaîner furieusement Kelis, Vitalic, Peaches ou Pink Floyd, et là voilà qui revient avec un album post electroclash.
La très sexy Concetta Krichner a confié la production à des pointures du dancefloor tels queArmand van Helden qui co-signe le morceau d'ouverture de ce drôle de patchwork, qui détonne autant qu'il déconne.
Princess Superstar "I Like it a lot"
Guess who's back ? Horny Princess Superstar returns after her acclaimed LP "Is" (2001) featuring Uk Top Ten single "Bad Babysitter".
After a dj tour as Dj's are not rockstars, she kinda goes electroclash her new album "My Machine" due to September.
Armand Van Helden produced that punchy opening track.
14 juillet 2005
If I'm smart then I'll run away
Comme premier titre, j'aurai pu vous proposer ma chanson préferée de tous les temps ('Porque te vas' de Jeanette) ou celle du moment ('9-5' de Lady Sovereign) mais c'eut été trop systèmatique.
Alors un peu au pif en piochant dans ma pile de cd's, je tombe sur Sidonie.
Un groupe pop Espagnol qui chante en Anglais mais qui est loin d'avoir connu le centième du succès de leurs compatriotes Sunday Drivers, qui cartonnent en ce moment, sur les ondes françaises en tout cas.
Leur premier album avait été distribué ici en 2002 chez les regrettés Spirit Of Jungle et avait reçu de bonnes critiques mais etait passé à la trappe, faute de promo et d'engoument à l'époque pour ce genre de disque, qui ne manquait pourtant pas d'atouts.
Entre autres joyeusetés baggy on y retrouvait cette reprise très StoneRosesienne d'un des derniers vrais bons morceaux de Madonna. Imparable.
Sidonie "Beautiful Stranger"
As a first entry, I could have chosen my favorite song ever ('Porque te vas' by Jeanette) or the current one ('9-5' by Lady Sovereign) but it would have been so simple, so I blindfoldly picked this 2002 baggy cover of one of the best recent Madonna efforts, by one of the finest and unknown spanish indie bands.
This is not a test
Premier blog, premier message, voilà quoi.
Bon ben bienvenue à tous et à toutes sur PardonMyFreedom, vous trouverez ici des coup de coeur musicaux qui vont du classique des familles au truc de demain.Bref, bookmarquez ce site et rendez vous le plus régulièrement possible pour des (re)découvertes qui vont je l'espère vont vous régaler.
First post then. Welcome to 'Pardonmyfreedom', my first ever music blog.
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