Santa Claus go straight to the ghetto

Quel Noël de merde.
Bon je ne vais pas vous faire l'affront de résumer l'oeuvre gargantuesque du parrain de la soul, d'autres s'en chargeront mieux que moi une fois la dinde digérée.
On va plutôt se souvenir de ce morceau dance outrancièrement putassier qui sera probablement bientôt repris par les Klaxons ou autre trublion new rave.
Rien à voir mais plus bas, puisque c'est l'heure des bilans, les vidéos de mes morceaux préférés de 2006.

L.A. Style "James Brown is dead" (YSi)

What a sad loss for X-Mas. I'm not gonna sum up Godfather of soul's incredible career, others will do this better once the turkey digested.
Let's hear instead one dancey track that will probably end up covered by Klaxons or another new rave band.

Anyway, here's MisterBlog's favorite tracks of 2006 vidlist :

1-Peter Bjorn & John “Young folks”

2-Justin Timberlake “My love”

3-The Gossip “Listen up”

4-The Knife “We share our mother’s health”

5-Subtle “The mercury craze”

6-Nelly Furtado “Promiscuous”

7-CSS “Let’s make love and listen death from above”

8-Hot Chip “Over and over”

9-Gnarls Barkley “Crazy”

10- Lily Allen “LDN”

11-Spank Rock “Bump”

12-Yeah Yeah Yeahs “Cheated hearts"

13-T.I. “What you know”

14-Cassie “Me and U”

15-Christopher & Raphael Just “Popper” (feat. Fox N Wolf)

16-Daft Punk “Prime time of your life” (Para One remix)

17-Mahogany “Supervitesse”

18-Sean Paul “Temperature”

19-The Pipettes “Your kisses are wasted on me”

20-Amy Winehouse “Rehab”

21-I-Robots “Frau” (Boyz noise remix)

22-Wolfmother “Woman” (mstrkrft remix)

23-Los Super Elegantes “Dance”

24-Mickey Avalon “Waiting to die”

25-Jim Noir “Eany meanie”

26-Herbert “Moving like a train”

27-The Rapture “Woo alright huh huh yeah”

28-Rocé “Besoin d’oxygène”

29-ParaOne “Dudun dun”

30-Uffie “Pop the glock”

31-Codebreaker “Caller”

32-Tony Matterhorn “Dutty wine”

33-Cham “Ghetto story”

34-Lupe Fiasco “Kick push”

35-Escort “Starlight”

36-One Two “Oh yeah alright”

37-Midnight Juggernauts “Shadows”

38-Clipse “Wamp wamp”

39-Yo La Tengo “Mr Tough”

40-Bonde Do Role “Funk da esfiha”

41-Buraka Som Sistema “Yah”

42-Psapp “Hi”

43-Tilly and the wall “Sing songs along”

44-The Streets “Prangin out” (Skepta grime remix)

45-Busta Rhymes “Touch it” (remix)

46-Prototypes “Je ne te connais pas”

47-The Long Blondes “Weekend without make up”

48-Mary J Blige “Be without you” (A.Brucker & Sinden Mix)

49-Winston Mc Annuff “Rock soul”

50-SoCalled “You are never alone”

Man in the mirror

Il est des morceaux tellement bien dont on se demande parfois pourquoi ils sont relegués en bout de disque, qui méritent d'être en tête de gondole mais se retrouvent lost in the superette et qui échappent aux oreilles distraites.
"The mirror man" clôture le dernier album des Anglais de Spektrum, qui commence génialement (redoutable croisement entre ESG, Moloko et Basement Jaxx) mais s'éssouffle comme une partie de jambes en l'air trop bien commencée.
Il a pourtant tous les atours du hit single, sans doute redoutable en live, un funk luxuriant, autoritaire et puissant, qui vient rappeler en toute fin l'excellence de leur récent "Fun at the Gymnakhana club".

Spektrum "The mirror man" (ysi)

Why the hell is this killer track at the end of the latest Spektrum lp ?
That tune is one of the heaviest electro funk joints I've heard in ages, no joke.
The whole album has a great start, some weaker moments, but this song is like cherry on top.

Hallogable

Du groove organique maintenant avec des instrumentaux très réussis sur des albums pas toujours aussi excitants.
Champion est Canadien et son disque "Chill em all" a mis genre un an à traverser l'Atlantique, de bonnes choses dedans même si les morceaux chantés font parfois penser à un Moby en plus lo-fi, assez passe partout.
"Tawoumga" en est le sommet escarpé, une longue succession d'arpèges de guitares sorties de je ne sais où qui gagne progressivement en intensité, rappelant les meilleurs moments de Bumcello.
Le "Soft machine" des Suédois de Teddybears affiche un alléchant casting allant de Iggy Pop à Neneh Cherry en passant par Elephant Man mais c'est paradoxalement une boucle sans featuring qui retiendra l'attention, quelque part entre Neu! et Fujiga & Miyagi.

Champion "Tawoumga"

Teddybears "Magic Kraut"

Some organic groove with Canadian Dj Champion whose album from last year only reach Europe this times, I'm not crazy about the tracks sung that make me think of a lo-fi Moby and especially dig this long dub guitar trip.
The same strange thing happens to the Teddybears lp to me : despite its amazing cast of featurings, the stand out track is in my opinion that kraut-lite instrumental.

Stop me if you think that you've heard this one before

Un peu de hip hop sautillant avec de bons albums quelques peu eclipsés par celui, magistral, des Clipse, sur lequel je ne vais remettre une couche puisque toute la blogosphère y est passée.
"She's mature" de Plastic Little distille entre deux hymnes cul et flingues des références très variées, des Cure en passant par PJ Harvey et Van McCoy.
La plus innatendue, une citation pertinente du magnifique "Heaven knows I'm miserable now" des Smiths.
Le terrifiant "Guns of Brixton" des Clash (eh oui ça tourne à l'obession) est lui convoqué chez les Californiens Zion I & The Grouch pour un résultat nettement plus probant que sur le dernier Cypress Hill que tout le monde a déjà oublié, le reste du disque est pas mal du tout également.

Plastic Little "Holla plastique"

Zion I & The Grouch "Trigger"

Y'all know that the hip hop album of the year is from Clipse but here's two records quite pleasant from mc's who aren't affraid to sample indie anthems.
In the latest Plastic Little joint you can hear echoes from Pj Harvey, Cure and more surprisingly The Smiths with the always accurate "Heaven knows I'm miserable now".
Cypress Hill already used The Clash's "Guns of Brixton" but I prefer by far what Zion I & The Grouch did to that song on their recent LP.

Key to the north

Je ne sais pas si les gens du nord courbent toujours le dos lorsque le vent souffle très fort, mais niveau musique pour affiner les courbes ils ont toujours le vent en poupe.
Voici donc un instant Norvégien avec deux excellents producteurs venus de cette contrée amie.
Originaire de Bergen, Lindstrom vous est déjà familier, son single "I feel space" de 2005 continue à faire son effet là où tant de tubes de l'époque semblent user, encore un an ou deux et on le qualifiera sans doute d'intemporel.
L'album "It's a feedelity affair" le relègue en toute fin et délivre des compositions toutes aussi intenses, le genre de son qui s'apprécie autant chez soi qu'en soirée (dans le métro ça marche aussi), une espèce de disco profonde où les nappes de synthés remplaceraient les violons d'antan en gardant la chaleur intacte.
Skatebard d'Oslo a distillé quelques bijoux sur divers labels depuis 2002 avant que son album "Midnight magic" soit distribué par Kompakt, ce qui devrait lui permettre de conquérir le coeur de bien des clubbers avec une musique plus sombre mais néanmoins pénétrante.

Lindstrom "There's a drink in my room and I need a hot lady"

Skatebaard "Data Italia"

Focus on two albums from electro Norvegian producers.
Y'all know Lindstrom for his 2005 hit "I feel space" and his remixes but you shouldn't miss his album which is as danceable as relaxing, a kind of progressive disco where strings are replaced by synths, warmness keft intact.
Skatebaard is less known for the moment but his first proper LP is promising, recommended if you like dark and deep atmospheres.

Friend is a four letter word

Habituellement au fait de la plupart des tendances du net, des plus essentielles aux plus futiles, je suis jusque là resté perplexe et volontairement à l'écart du phénomène, mais comme disait une pub des 80's il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Toujours pas compris comment ça marche, pourquoi potes dans la vraie vie comme correspondants lointains ne jurent que par ce truc, mais bon voilà maintenant vous pouvez vous aussi me compter parmi vos amis virtuels, merci pour l'ajout, etc.

---Add Mister Blog to your friends---

Deux morceaux couillons pour fêter le non-évènement.

Chicks On Speed "MySpace"

T-Pain "What's Yo Myspace"

A une époque lointaine où cette page était régulièrement mise à jour, chaque semaine débutait avec des morceaux tranquilles (l'adjectif revient à la mode parait-il).
Alors en voici quelques uns qui tournent pas mal les soirs de crise.
Un extrait du prochain album de notre crooner Gallois préféré après Tom Jones, Gruff Rhys, en vacances de ses Super Furry Animals.
Un featuring réussi d'Antony sur l'album long en bouche de Joan As Police Woman, merveille à coté duquel il est très facile de passer.
Une folkerie tout aussi touchante chez Goldenboy plus proche des ballades de Spain que des stars cotées en bourse.
Une reprise bossa d'un grand succès d'ici, découverte par hasard un dimanche matin de cuite dans une émission de vieux.
Et enfin, pour rester au Brésil un tube ado cucul la praline dont les premières minutes (avant que la guitare FM ne vienne gacher l'affaire) sont très serieusement une des choses les plus séduisantes entendues cette année.

Gruff Rhys "Candylion"

Joan As Police Woman "I defy"

Goldenboy "Perfect one"

Bia "Ilha do Mel"

K-Sis "Beijos, Blues e Poesia"

It is too long to explain why I only join now the phenomenon Myspace, but now you are all invited to become my virtual friend, thanks 4 the add, etc.
Quiet songs to start the week, including an extract from the forthcoming new solo lp from Super Furry Animals, some really nice tracks even if you're not into that folk scene, and some sweet tunes from Brazil, a bossa cover of a french classic and a recent teen mainstream single that I find incredibly delightful until big guitars nearly screw it.

Sing songs along

Le génie de Larry Levan a déjà été évoqué sur cette page mais toutes les occasions sont bonnes pour en remettre une couche.
La dernière en date, une luxueuse compilation sortie sur le label Rhino qui rassemble quelques uns des meilleurs disco qui ont eu la chance de passer dans ses mains expertes.
Un dj/producteur remixeur avant l'heure, dont les versions des tubes qui firent jouir le Studio 54 et le Paradise Garage réunis explosent les formats et prolongent le plaisir à l'infini. On retrouve dans "Journey into paradise" des 'edit' de classiques de Talking Heads, Chaka Khan ou Sister Sledge mais j'ai choisi la moins connue Taana Gardner et son irrésistible "Heartbeat" dont la rhytmique lancinante a été samplée un bon million de fois, d'Ini Kamoze à De La Soul en passant par Truth Hurts. Une pépite idéale pour commencer ou terminer une soirée, de celles qui font autant frémir les coeurs qu'affoler les jambes.

Taana Gardner "Heartbeat"

Let's face it, Larry Levan is one of the greatest dj/producers ever and this track is available on the Rhino compilation "Journey into paradise" which contains some of the most brillant edits he did in the disco funk era for Chaka Khan, Talking Heads or Sister sledge amongst others.
I especially dig this long version of the very often sampled hit by Taana Gardner, which is a perfect song either to start or to end a party.

Fais moi mal Johnny

Après la livraison de covers vient logiquement la cargaison de remixes, avec des groupes presque cél-bres que vous avez l'habitude de croiser sur les blogs des quatre coins du globe.
Mon post sur les CSS en février n'avait pas soulevé d'enthousiasme particulier à l'époque mais depuis le disco punk des Brésiliennes est partout, et on devrait les voir sur scène l'an prochain ou paraît-il elles excellent.
Les Suédois de Peter Bjorn and John ont également le vent en poupe avec leur hymne qui se siffle, et se paient même le luxe de sortir un deuxième extrait de leur galette, presque aussi aérien.
Les Australiens de Architecture In Helsinki viennent infiltrer le dancefloor avec des relectures encore plus youpi de leurs tubes de poche, notament à la sauce electro funk.
Et pour finir Subtle, groupe hip hop mais pas que, voit leur titre le plus accrocheur se faire gentiment tabasser par les doux dingues de Soft Pink Truth.

CSS "Alala" (princess superstar dj's are not rockstars remix)

Peter Bjorn & John "Let's call it off" (JD Twitch's Optimo Remix)

Architecture In Helsinki "It's 5" (Poutine Dream Mix 33hz & Ming)

Subtle "The Mercury craze" (Soft Pink Truth remix)

If you're visiting daily blogs from around the world you probably know these bands but have you ever heard these cool remixes ?
Punk goes disco, twee goes funk, hip hop goes electro, and some tracks become suitable for trendy dancefloors, thanks to the magic of the b-sides and white labels.

Like a hurricane

Les plaisirs coupables peuvent être très variables selon les perceptions de bonne ou moins bonne musique : pour la Blogothèque l'intouchable "Thriller" en ferait partie, pour d'autres ceux du moment se trouvent entre "My love" et "Fergalicious" et pour les pervers qui s'assument cette relecture évidente d'une des bourrasques les plus borderline de la pop francophone des 80's, et le pire c'est que ça fonctionne.
Plus serieux, quoique, une version salsa d'un tube récent trouvable sur un album de charité, qui se fait rencontrer stars du rock et musiciens Cubains.
Enfin un clin d'oeil au grand éclat de rire provoqué par ce grand film malade qu'est "Borat", reprise tiers mondiste du grand classique heavy metal popularisé par l'un peu moins drôle "Easy rider".

Leslie "Comme un ouragan"

Coco Ferrer & Franz Ferdinand "The dark of the matinee"

Fanfare Ciocarlia "Born to be wild"

A three pack of unexpected covers : French popstar Leslie takes on the Stephanie DeMonaco's eighties european hit while Franz Ferdinand gives one their hits a salsa treatment for a charity album.
The last one is a third world cover of the Steppenwolf classic, heard in the hilarious (well maybe not for Americans) "Borat" movie.

That's that shit

Un peu de dubstep pour changer.
Contrairement à ce que son nom pourrait suggèrer, le genre, pour l’instant principalement Britannique et qui existe depuis quelques années déjà, n’a rien à voir avec la scène électro dub d’ici, qui m’a toujours laissé froid.
Pour découvrir ses subtilités et se tenir au courant on recommandera un site français très documenté et aussi une émission sur la BBC hostée par la dj Mary Ann Hobbes.
Elle compile d’ailleurs sur « Warriorz Dub » sorti chez le label Planet Mu quelques uns des acteurs de cette scène en pleine ébullition comme Platicman, Kode9 ou encore Benga dont le morceau séléctionné est des plus trippants.
Manque juste au générique le très influent Skream dont le dernier album est relativement accessible et terriblement hypnotique.

Benga « Music box »

Skream « Midnight request line »

For the first time in this blog, here’s some dubstep hypnotic tunes for your ears only.
The one by Benga can be found on the lastest compilation by BBC dj Mary Ann Hobbes who selected some of the best genre producers for the Planet Mu label.
The second track is taken from Skream’s new release, wicked and worth checking.

Magnificent dance

Une fois n’est pas coutume, un groupe qui fait partie des meubles, qu’il n’est nul besoin de présenter et dont vous avez au moins un album dans votre discothèque.
La sortie du coffret rassemblant 19 singles des Clash n’est pas vraiment un évènement en soi, mais un cadeau idéal pour les fêtes et l’occasion de redécouvrir en plus des morceaux originaux des titres rares relégués en arrière boutique et des versions plus dansantes de certains de leurs classiques.
“Rock the Casbah” est dans mes souvenirs un des premiers morceaux subversifs a arriver à mes oreilles, via un clip post choc pétrolier sans doute très choquant à l’époque mais qui dans les yeux d’un gamin semblait être la bande annonce rock ‘n’ roll d’une adaptation de "Tintin au pays de l’or noir".
Rebaptisé “Mustapha dance”, sa version quasiment instrumentale rehausse la rythmique avec moult percussions et fait partie des morceaux les plus joués dans mes soirées (tiens d’ailleurs pour les marseillais[es] et gens de passage, la prochaine est samedi 18).
Je ne connaissais pas par contre les faces B de "This is Radio Clash", 3 dub sont proposés et le dernier, très destructré, ne dépareillerait pas dans un set hip hop avec ses scratches d’un autre âge.

The Clash "Mustapha dance"

The Clash "Radio 5" (U.K 12")

Two Clash B-sides that you can find on the latest singles box set, including classic tunes and dub and disco versions. “Mustapha Dance” is one of the tracks I’ve played the most in parties, making "Rock the Casbah" even more danceable while this “Radio Clash” variation gets an ahead of its time nearly hip hop treatment.

Connected

Les mots manquent pour décrire la beauté de la musique des New Yorkais de Mahogany.
On peut autant la trouver d’un autre temps que d’une autre planète, sur laquelle le New Order de « Age of conscent » serait en tête des ventes de singles, alors que le top album serait dominé naturellement par les Cocteau Twins, trois titres du sublime « Connectivity » sont d’ailleurs produits par Robin Guthrie.
Le groupe n’en est pas à ses débuts, sévit depuis une dizaine d’années et son dernier disque serait sorti en catimini au printemps mais ne commence véritablement à faire parler de lui que depuis la sortie du single « Supervitesse » et de son élégante vidéo.
Recommandé si vous aimez les chants éthérés les boites à rythme antiques et les guitares cristallines, et plus si affinités.

Mahogany “The View From The People Wall”

Mahogany “One Plus One Equals Three Or More”

Honestly I never heard of Mahogany until I was introduced to the magnificent single “Supervitesse” and its nice video, despite their 10 year underground career.
Quite impressed by their latest LP “Connectivity” which reminds of early New Order and Cocteau Twins, Robin Guthrie also produces some of the tracks and the whole thing is recommended if you like cold and dreamy sounds.

We ride

Dans la série world music (ou cosmo pop comme dirait l'autre) qui ne dit pas son nom, deux morceaux de groupes aux oreilles affutées.
Le groove des Canadiens de Socalled est un mélange de hip hop et de musique Klemzer, avec dans leur « Ghetto blaster » qui sort ces jours-ci quelques semi tubes entêtants comme « You are never alone » (téléchargeable sur leur espace) ou ce titre moite, à prendre au pied de la lettre.
Le « Wooden Tongues » des Australiens de Curse Ov Dialect sorti chez Mush compte quasiment autant de morceaux que de sonorités exotiques (ici orientale) différentes, une gourmandise de samples pas toujours très digeste mais qui le plus souvent fait mouche.

Socalled “Let’s get wet”

Curse Ov Dialect “Take me to the Arab world”

These two bands are good examples of open minded music, using exotic sounds from foreign countries.
While Canada’s Socalled mix their hip hop with Klemzer groove, Australian Curse Ov Dialect just released through Mush Records an album with numerous influences from both sides of the world.

Comme un sampler

Alors que les ayant droit de Brassens ont exigé que le disque de JoeyStarr doit être retiré de la vente (qui devient une édition collector du coup), voilà deux rappeurs qui ne se sont pas génés pour sampler deux des plus grands classiques du rock des 70's.Si l'utilisation du riff de "London calling" des Clash par l'Anglais Akala est somme toute cohérente avec son texte, on se demande en revanche quelle mouche a piqué le producteur de l'Américano-Cubain (à moins que ce ne soit l'inverse) Pitbull, pote du roi du crunk Lil'Jon pour se servir du "Rock lobster" des B 52's.Ca défrise un peu à la première écoute mais les deux morceaux sont très additifs.En bonus, un extrait d'une mixtape de Ludacris qui a déjà fait le tour du web mais dont je ne me lasse pas, qui sample rien de moins que le générique d'un dessin animé qui a hanté ma jeunesse.

Akala "This is London"

Pitbull "Hey you girl"

Ludacris "He-Man"

Hip hop tunes sampling very famous anthems can be criticized fro lack of imagination but I found these ones surprising and addictive as I love the original songs.If you think that Clash and B52's classic records are sacred cows then pardon their freedom, but admit that hearing Ludacris rapping over your favorite cartoon theme has a kind of magic.

Caught in a moment

Vous l'aurez constaté, pas beaucoup d'activité sur cette page, pour au moins deux raisons : la "vraie vie" me prend plus de temps et d'énérgie ces temps-ci et une plainte de la SNPP a amené Free à menacer de fermer le serveur où étaient hébergés les mp3's, d'où le recours aux espaces éphémères du style yousendit.
Bref, le silence est aujourd'hui rompu avec deux titres pour dancefloor rock sans grand intêret dans leur version originale qui s'avèrent nettement plus stimulants remixés par des mains habiles.
Celui pour les anglaises de Dead Disco est sur leur maxi qui vient de paraître, quand au morceau moins récent des Irlandais de Mainline remixés par nos amis Danois de Whomadewho, il est disponible sur la dernière compilation du label Plant Music.

Dead Disco "Automatic" (Raufast's Indie Disco Mix)

Mainline "Black Honey" (Who Made Who Remix)

Sorry for the lack of updates, due to very busy workdays and some complaints from the French equivalent of RIAA, which explains the use of YSI-like downloading spaces.
Well here's some dancepunk tracks I enjoyed recently, I'm not really fan of the original versions of these tracks but these remixes kick ass.

Moving too fast

Une reprise de Kylie sur une compilation de Karl Lagerfeld, ça n'a à priori franchement rien d'engageant mais en l'occurence voilà une petite perle.
Le morceau original de la miss était déjà plutôt pas mal (même si moins aguicheur que les gateries suprêmes que restent "Sweet music" et "Can't get you out of my head"), cette version masculinisée est encore plus lancinante et nettement plus sombre, et s'accompagne d'une séléction élégante et farouchement indé, des Fiery furnaces aux Super Furry Animals.
Mais pas si étonnante quand on se rappelle qu'il y a une paire d'années le parfois horripilant styliste s'était amusé à caser un dimanche après midi un clip de Franz Ferdinand en pleine émission de Michel Drucker, sa chienne Olga ne s'en serait parait-il jamais remise.

Mayer Aguayo "Slow"

This dark cover of one of the best recent Kylie tracks is available on an unexpected enjoyable compilation made of songs selected by Karl Lagerfeld, including a bunch of indie bands.

My heart goes boom

Les lecteurs Américains connaissent par coeur ce titre puisqu'il a été rien de moins que le single le plus vendu aux USA en 1973, mais n'a pas semble t'il pas fait de vagues de ce coté de l'Atlantique, en tout cas vous ne l'entendez jamais sur Nostalgie.
Découvert tardivement grace à "Reservoir Dogs" qui ne l'inclut pas dans sa B.O. mais dont il est question dans un des hilarants dialogues, "Heartbeat" (is a lovebeat) est un charmant tube de pop sucrée chanté par une famille qui s'était mis dans la tête de détroner les Jacksons et les moins connus Osmonds, et dans le genre inoffensif voir anecdotique pour qui n'a pas de souvenirs ratachés, il faut néanmoins reconnaitre que c'est ensoleillé et plutôt entraînant.

The Defranco Family & Tony Defranco - Heartbeat It's A Lovebeat

American readers probably know very well this vintage tune but it never charted in France.
I discovered it thanks to the movie Reservoir Dogs.
It's not on its sountrack but the characters mentioned it and even if you haven't grown with this song, it's a nice forgotten hit for those who like the Jackson 5 or The Osmonds.

Ride On And Turn The People On

Autre groupe apparu la décennie précédente, les Freestylers avaient fait sensation avec un "We rock hard" jouissif que les deux albums suivants furent loin d'égaler, malgré quelques semi tubes (l'harangeur "London sound" en 2001, le Princier "Push up" en 2004) et des concerts sympathiques.
Le nouvel album "Adventures in freestyle" est comme son nom ne l'indique pas peu aventureux, le plus souvent en roue libre, avec une facheuse tendance à dégainer les guitares, qui ne leur vont guère.
Mais comme souvent surnage un titre plus efficace que les autres, "Jump 'n' twist", ska festif survitaminé qui renoue avec leur big beat paillard des débuts et rappelle un autre titre emblématique de l'époque sur lequel vous avez peut être guinché.

Freestylers "Jump 'n' twist"

Lionrock "Rude boy rock"

Another British band who had some hits in the late 90's, Freestylers never topped their acclaimed 1998 debut lp "We rock hard" but always provided some cool tunes like "London sound" or the 2004 funky gem "Push up".
Their new effort has not enough ideas and too much guitar on it, but contains at least one efficient track, a bouncy ska that reminded a little bit of an other hit from the big beat era.

In it for the money

Après les groupes des années 80 ressortis du formol, ce sont ceux les déjà vielles gloires des années 90 qui commencent à se reformer.
Si le retour prochain des Smashing Pumpkins ne m'inspire absolument rien, celui des All Saints me rappelle qu'à l'époque où la pop sucrée m'intéressait moins (voire pas du tout) que les musiques tristes, j'adorais leur premier album, et particulièrement le flamboyant "Never ever".
Ca s'est un peu gaté ensuite mais elles gardaient toute ma sympathie.
Après le flop des tentatives d'Appleton (les deux brunettes) et Shaznay (la belle black), "Rocksteady", leur retour aux affaires est un single très LilyAllesque un peu pataud, nettement plus efficace dans sa relecture disco par les très courus MSTRKRFT.
Les Take That reviennent également mais sans ce craneur de Robbie dont le prochain disque est annoncé calibré dancefloor.
La encore, "Rudebox" ne convaint pas vraiment mais est sauvé par un nouveau travail d'orfèvre des Chicken Lips, maitres es dub habitués de cette page.

All Saints "Rocksteady" (MSTRKFT edition)

Robbie Williams "Rudebox" (Chicken Lips malfunction)

The eighties revival just ended, here comes the return of the nineties girls and boys bands.
Who gives a damn about Smashing Pumpkins reunited when you have All Saints and Take That back for good (without Robbie though) ?
Well, Shaznay and Appleton sisters single maybe sounds too close to Lily Allen but the MSTRKRFT disco reworking is ace, as well as the Chicken Lips remix for that dance attempt from Robbie which didn't convice me for the moment.

Some like it hot

Stars du monde merveilleux des audioblogs, Hot Chip, sont à égalite avec The Knife, le groupe que j'ai le plus écouté cette année à n'avoir pas eu l'honneur d'un post, oubli réparé aujourd'hui pour les Anglais avec deux retouches qui sortent ces jours-ci.
Face B de leur "Over and over" réédité, leur version du classique du grand Marvin est évidement en dessous de l'originale mais est assez intéressante, envisageant un érotisme futuriste nettement plus glacé.
Le remix du nouveau single de Badly Drawn Boy ressemble un peu à ce qu'ils avaient fait au "Kids with guns" de Gorillaz en moins dansant, égrénant les sonorités de façon très progressive pour finir dans un lyrisme fidèle au titre du Mancunien à bonnet.

Hot Chip "Sexual healing"

Badly Drawn Boy "Nothing's Gonna Change Your Mind" (Hot Chip Mix)

Like The Knife, Hot Chip's blogosphere over exposure prevented me from featuring one of the records I listened the most this year, but here's two new tracks about to be released in the UK.
If you're underwhelmed by the cold cover of Marvin Gaye classic at first, just have a listen to the delicate and progressive rendition of the new single from Damon Gough, almost as great as their remix for Gorillaz.

My Jamaican guy

En musique comme ailleurs, il est des collaborations logiques, d'autres plus inattendues. Alors que nombre de toasters Français enregistrent leurs disques à Kingston avec plus ou moins de bonheur, le vétéran Winston McAnuff, vu et apprcié il y a quelques années en première partie d'Horace Andy fait le chemin inverse.
Après un disque avec le douteux Bazbaz, il déroute encore plus les puristes du genre avec "Paris rocking" en chantant avec les chantres du rap musette Java et contre toute attente, le résultat est parfois génial pour peu qu'on ne soit pas allergique à l'accordéon.
L'excellent Cyril Atef de Bumcello est également de la partie et ça s'entend surtout sur le titre "Rock soul", à la composition et la production exceptionelles.
Avec ses choeurs divins, c'est une pure pépite crossover, succeptible de plaire autant aux amateurs de reggae que de funk, voire même de rock, c'est déjà un des classiques de 2006, voire un classique tout court.

Winston McAnuff "Rock soul"

This song is one of my favorites of 2006, a funky reggae tune resulting of a collaboration between Jamaican singer and French musicians like Cyrif Atef of Bumcello fame.
Those vocals, the horns, the melody, the production, you can find in "Rock soul" every aspect of a classic song, taken from the forthcoming "Paris rocking".

Winds of change

Les plus assidu(e)s d'entre vous le savent déjà, la musique en provenance d'Outre Rhin est particulièrement la bienvenue dans PardonMyFreedom.
Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas un artiste qui est à l'honneur aujourd'hui, mais un blogueur du nom de Roy Black qui cultive sur le fascinant "German Under Covers" un goût immodéré pour les reprises de succès internationaux en Allemand, dont la drôlerie ferait passer l'émission "Ils ont osé" de Bide Et Musique pour un colloque sur France Culture.
Chaque mise à jour (trop rares hélas !) apporte son lot de versions plus ou moins fidèles de tubes que vous connaissez par coeur, aux arrangements souvent très kitch, avec moult anecdotes et surprises.
Comme cette improbable version chantée de "Popcorn" par notre Antoine national et bien d'autres bizarreries que je vous laisse le soin de reconnaître dans ce mix de fan.

Mister Blog liebt German Under Covers (Rapidshare)

Marion Maerz - Sugar, Sugar
Lisa Bauer (Fitz) - Song Vom Hilfsarbeiter
Martin Mann - Du spielst doch nur mit mir
Mary Roos - Die Liebe kommt leis
Inga Rumpf - Silver Moon
Die Fellows - Der letzte Apache
Antoine - Pop Corn
Mark Sommer - Dabei weiß die ganze Welt - ich liebe dich
Cindy & Bert - Der Hund von Baskerville
Benny - Bin wieder frei
Wencke Myhre - Die Musik lässt uns leben
Gilla - Willst du mit mir schlafen gehen
Sunday - C.V.J.M.
Christian Bühner - Jeden Samstag abend
Dunja Raiter - Ich überleb's
Marianne Rosenberg - Herz aus Glas
Willem - Wat!
G.L.S.-United - Rapper's Deutsch

German Under Covers is an amazing blog featuring "Cheesy German-language of international chart toppers" and you have to bookmark it if you ain't already.
Here's a mix of one of my favorite gems I discovered in Roy Black's page, I let you recognize which hits are included, and dare you not to smile, if not laugh.

The sky is falling

Lundi c'est raviolis mais aussi petites chansons jolies à écouter avant d'aller au lit.
Les Allemands de Masha Qrella reprennent un classique de Brian Ferry, laissant le clinquant de la version originale pour une délicatesse boisée du plus bel effet.
Four Tet compile ses remixes et l'on redécouvre avec plaisir sa relecture cotonneuse d'un morceau de Sia, une des voix de Zero 7.
Peu friand de séries télé, j'aurais presque envie de regarder "Grey's anatomy" parce que le sublime générique signé Psapp ne me quitte plus depuis des nuits.
Enfin, la voluptueuse Amy Winehouse revient hanter la soul blanche avec une maturité que son premier essai laissait à peine envisager.

Masha Qrella "Don't stop the dance"

Sia "Breathe me" (Four Tet remix)

Psapp "Cosy in the rocket"

Amy Winehouse "Back to black"

Some sweet female songs to be listened before the sleep.
Masha Qrella cover brillantly a Brian Ferry classic while Four Tet remixes compilation reminds how great was his work for Zero 7 voice Sia.
I don't watch much Tv but probably should since I've fallen in love with the Grey's Anatomy theme by Psapp, as beautiful as this new track from the gorgeous Amy Winehouse who gained an unexpected maturity since her first effort.

Hard as a rock

Festival Marsatac, MisterBlog est sur les rotules mais plutôt content de son week-end, pour avoir à nouveau succombé à The Rapture et verifié que Public Enemy n'avaient vraiment rien de papys, même si aucune captation ne peut retranscrirer la fureur dégagée, cet extrait peut en vous donner une petite idée.

Public Enemy "Fight the power" (Live)

This week end I saw none other that the legendary Public Enemy in a festival, and even if they aren't brand new shit it was definitely worth to believe the hype.

Too much Brandy

Ca n'étonne plus personne mais depuis quelques années on entend plus de nouveaux artistes à la tv dans des publicités que dans les émissions dites musicales, en ce moment ça va de Lily Allen pour un fournisseur internet à Devendra Banhart pour une marque de voiture.
C'est aussi l'occasion de réentendre ou dans le cas du morceau qui suit de découvrir des tubes remisés au grenier.
Sur les chaines anglaises difficile de passer à coté du dernier spot pour Marks & Spencer dans lequel on reconnait notre Noémie Lenoir nationale faire du shopping avec d'autres craquantes avec en fond la glam pop kitchissime "Glass of Champagne" de Sailor.
Single qui s'est classé numero 2 des charts Britanniques en 1976 (juste derrière "Bohemian Rhapsody") mais à ma connaissance jamais entendu ici, une curiosité pour le moins euphorisante.

Sailor "Glass of champagne"

British readers all know this song, used in the latest Marks & Spencer tv ad where we can see the gorgeous Noemie Lenoir shopping with some other cuties.
Never heard this glam pop tune before, which reached the #2 spot just behind "Bohemian Rhapsody" in 1976, and I have to admit it's a very catchy one.

Down for so long

On avait évoqué il y a quelques temps le retour d'ESG, c'est au tour d'un autre groupe culte de revenir sur le devant de la scène, aussi underground soit-elle.
En dépit d'une très maigre discographie les Slits ont un classique de l'histoire du punk à leur actif, l'album "Cut", et peuvent se vanter d'avoir enregistré la reprise la plus folle du classique "I heard it through the grapevine", en passant un de mes morceaux préférés de tous les temps.
Ces nouveaux titres d'un album à paraître semblent à la premiere écoute moins suprenants mais ne se contentent pas de recycler leur son de l'époque, on y entend un peu d'electronique et certains passages sont plus rappés que scandés, ce qui n'étonne pas quand on se souvient que la chanteuse Ari Up avait collaboré avec les Allemands de Terranova, lesquels ne sont sans doute pas étrangers à cette réjouissant résurrection.

The Slits "Slits tradition"

The Slits "Kill them with love"

Believe it or not, The Slits return. One of the most influential bands of the punk era, who covered brillantly "I heard it through the grapevine" while their "Cut" Lp gained years after a classic status.
These new tracks doesn't sound exactly like expected and that's good news in a way, they didn't try to use the same formula but kept their open minded spirit, after singer Ari Up teamed up with electro producer Terranova few years ago.

The sound of the suburbs

Complètement zappé ce morceau.
Et puis sans raison apparente, écoute en boucle, à la fois maladive et jouissive.
Comme pour beaucoup d'artistes aux débuts fracassants, les premiers disques de Tricky m'ont passioné, les suivants intéressé, les derniers ennuyé.
En 1999, juste avant de se faire virer d'une major et paradoxalement faire une musique plus convenue, le schizophrène Adrian Thaws fit un flop avec le moyen "Juxtapose", disque dont une fois n'est pas coutume il n'était pas le seul producteur.
A l'époque on parla surtout des titres enregistrés avec Dj Muggs qui appliquait le son brumeux de Cypress Hill sur le single "For real" et d'autres morceaux classiques, presque autoparodiques.
On omettait souvent de parler de Dame Grease, le bras droit du bad boy DMX qui signe ce brutal "Hot like a sauna" qui préfigure un peu les sons crunk et grime qui ont changé la face du hip hop ces dernières années.
Le beat et l'atmosphère sont opressants, et les invités Mad Dog (des London Posse) et de l'éphémère Kioka montent sauvagement la sauce, laissant alors son public, majoritairement rock, des plus perplexes.
Mais le fait qu'on ait rien entendu d'aussi efficace et urgent de sa part par la suite peut laisser penser que cette orientation là n'était peut être pas la plus mauvaise.

Tricky "Hot like a sauna"

I almost forgot this track.
From his last album to be released on a major, this Tricky song produced in 1999 by DMX beatmaker Dame Grease (introducing soulful vocals from Kioka and ragga flow from Mad Dog) was clearly ahead of its time, closer in terms of sound and urgency to grime and crunk than the so-called trip hop his disoriented fans were waiting for.
Listening surprisingly often this makes me reckon he shoud have continued in this rough direction rather than his following plain works.

Visit from drum

Même si elle jouit désormais d'un succès international (annoncé dès Avril), on peut difficilement trouver plus Anglaise que Lily Allen, voire même plus Londonienne.
Rien d'étonnant à entendre son single "Smile" remixé dans le genre le plus insulaire qui soit, la drum'n'bass, style passé de mode (du moins dans la presse) de ce coté ci de la Manche mais qui continue son bonhomme de chemin en soirée.
La version de Digital Soundboy alias Shy Fx (en photo) est par essence plus speed et conserve le coté ensoleillé de la chanson, contrairement au remix Baltimore de Aaron Lacrate trouvable en face B.
Dans le même état d'esprit mais un peu plus long à démarrer, le moins récent "Gold digger" de Kanye West subit un traitement similaire par High Contrast, coutumiers de la chose puisqu'ils ont aussi bien bastonné les White Stripes que Missy Elliott.

Lily Allen "Smile" (Digital Soundboy remix)

Kanye West "Gold digger" (High contrast remix)

Fancy some drum'n'bass ? Well I know this ain't the hippest dance style right now but these remixes are fine, especially the one for Lily Allen which maintain the shiny colour of the song, a little bit more speed tough.

Ms new booty

Direction le Brésil via... l'Allemagne avec la nouvelle compilation du formidable label Berlinois Essay Recordings, "Rio baile funk, more favela beats".
Un disque bouillant qui vient prolonger encore un peu l'été avec un son urbain, brut, décalé qui sévit depuis une dizaine d'années dans les clubs de Rio et que pas mal ont découvert en 2003-2004 grace au Dj New Yorkais Diplo, qui entre deux mixes produit les très rock'n' roll Bonde Do Role.
Un genre farouchement urbain, sexuel, décalé, qui emprunte autant au hip hop qu'à la musique locale, avec synthés criards, cuivres qui déraillent, percussions affolées et dans les morceaux choisis ci dessous des détournements jubilatoires de succès plus ou moins populaires que je vous laisse reconnaître.

Veronica Costa "Desce glamourosa"

Bonde Do Vinho "Toma Dengosa"

Two Brazilian tracks from the latest baile funk compilation available thanks to the german label Essay Recordings.
I especially enjoy the songs which samples pop or electronic hits, mixing with percussions, horns, synths ans riffs that make this rough genre one of the most exciting ever.

This is Radio Clash

Ca peut paraître anecdotique et anachronique à l’heure des podcasts mais en ce week-end d’OM-PSG rien ne m’enthousiasme plus que l’arrivée de Radio Nova à Marseille, sur le 105.7.
Cette fréquence n’était plus attribuée depuis 2000 depuis la fin d’Utopie (une locale sur laquelle je fis mes modestes débuts au micro) année sinistre où Le Mouv. remplaça FIP et où le génial Lionel Richebourg se fit virer comme un malpropre de RTL.
Depuis les Phocéens n’avaient guère le choix niveau musique, entre une Galère inégale et bordélique et une Grenouille élitiste et soporifique, le reste des locales (Star, 13Fm…) jouant la carte du top 40, aucun intérêt.
Nova fut la première radio que j’écoutais quand je me suis équipé du net en 2001, ce n’est peut être plus la meilleure station du monde (trop de pub, plus assez d’électro) mais reste une commerciale de qualité, où les vrais classiques côtoient des surprises comme cette épatante reprise folk du tube de Rage Against The Machine par les Roueannais espiègles de La Maison Tellier, qui démaquillent également élégamment la meilleure chanson de Britney.
Ils ont aussi des chansons à eux, que je vous encourage à découvrir sur leur album sorti il y a quelques mois déjà.

La Maison Tellier “Killing in the name”

La Maison Tellier “Toxic” (Rough mix)

Two famous songs covered in a folk way by La Maison Tellier, a French band discovered thanks to the great Radio Nova which broadcasts in my town for the first time this week end and that you can stream on their website.

Young Folks

Petite sélection de chansons reçues ces derniers temps, qui se détachent un peu du lot impressionnant de groupes qui atterrissent dans ma boite mail depuis l’ouverture de ce blog (j’ose à peine imaginer ce que ce serait si j’avais un myspace).
Saturna ont de chouettes lunettes de soleil et font du rock indé plutôt pas mal et se réclament de gens comme Dandy Warhols, Jesus and Mary Chain ou Doves.
Codebreaker, le groupe le plus cool de Milwaukee, avait déjà eu les honneurs de cette page et reviennent cet automne avec un EP qui poursuit leurs réjouissances électro funk avec un talk over à la Captain Sensible.
Enfin toujours dans la veine 80’s mais nettement plus mélancolique, Chris Price signe un morceau touchant, pour amateurs de Pet Shop Boys et New Order.

Saturna “Pop rocks”

Codebreaker “Here comes the night time”

Chris Price “And she was”

Some songs I received these weeks, which emerge from the impressive amount of mails from bands or labels who want to be reviewed here but unfortunately I can’t feature all of them.
Saturna are an indie band with cool sunglasses and they rock, Codebreaker return with another great funky track and the promising Chris Price sings a touching, melancholic synthpop that deserves some exposure.

Disco dance with you

Disposant de très peu d’infos sur le duo Anglais Reverso 68, seulement quelques maxis de disponibles et une page myspace on ne peut plus succinte, nous voilà donc bien embêté pour pondre un post à la mesure du plaisir que leur musique procure.

Pour meubler un peu on précisera que leur dernier maxi a reçu une bonne note sur un webzine influent et que leurs remixes aux nappes de synthé, lignes de basse et arpèges de guitare remarquables rappellent un peu les versions dub et disco que concoctent les Chicken Lips, et qu’à défaut de danser dessus vous taperez forcément des mains et du pied en les découvrant.

Reverso 68 "Tokyo disco part one"

The Juan Mac Lean " Tito’s way" (Reverso 68 remix)

Manhead “Doop” (Reverso 68 remix)

Introducing England’s Reverso 68 ain’t easy cos there’s almost nothing on their myspace but it won’t prevent you to move your feet to their Pfork-acclaimed latest release and to some great remixes which remind me a little bit of the dub et disco edits from Chicken Lips.

Stephanie says

Pas mal d’albums de r’n’b en cette rentrée, après avoir aguiché l’été avec des singles tueurs, les stars du genre reviennent avec des productions plutôt bonnes, que ce soit Justin, Beyoncé, Kelis, il y a boire et à manger mais vu qu’ils et elles sont largement exposés, on s’intéressera ici à la plus classique Stephanie McKay.
Choriste chez Brooklyn Funk Essentials et une ribambelle de rappeurs, elle avait sorti un excellent disque solo passé un peu inaperçu en 2003, malgré le parrainage de Geoff Barrow de Portishead dont la touche reconnaissable entre mille assombrissait certaines complaintes telle que ce « Tell him ».
On y retrouvait aussi « Take me over » un single chaloupé qui samplait avec bonheur un classique reggae des 70’s.
Le récent « Tell it like it is » la montre sous un jour plus enjoué encore et devrait figurer sur son prochain essai à paraître avant la fin de l’année.
On la retrouve également sur un titre soyeux du dernier album de Amp Fiddler qu’elle accompagne régulièrement sur scène, comme lors de son excellent passage aux Eurockéennes il y a une paire d’années.

Stephanie McKay “Tell it like it is”

Stephanie McKay “Tell him”

Stephanie McKay “Take me over”

Amp Fiddler “Heaven” (feat. Stephanie McKay)

Alongside r’n’b superstars like Justin, Kelis or Beyoncé who are making quite good comebacks, let’s focus on the talented but less hyped Stephanie McKay, who debuted with Brooklyn Funk Essentials and did backing vocals for several mc’s. Her first 2003 lp has been overlooked despite Portishead’s Geoff Barrow production and she also sings with funk legend Amp Fiddler on his latest album while “Tell it like it is” will be on her forthcoming second effort due this fall.

SexyBack

De retour, enfin. Bilan des vacances, j'ai pris ma claque aux concerts extra de Dizzee Rascal et Chk Chk Chk, animé des émissions sur la baile funk et la pop sucrée, bien aimé "La science des rêves", ai essayé de siffloter "Young folks", de faire l'amour en écoutant CSS, tapé dans mes mains avec les Pipettes, et décrété que "Me and U" était la bande son parfaite d'un été lascif et offert.
Et puis ce fut le drame, un vilain crash de disque dur, boum plus rien, on repart à zéro.
Du coup je n'ai pas de nouveautés à vous proposer pour l'instant mais j'ai retrouvé quelques remixes bien sympa sur un cd-r qui trainait, les deux premiers sont fait pour danser, les autres plutôt pour chiller comme ils disent dans les revues branchées.

Mekon feat. marc Almond "Please stay" (Royksopp remix)

Animal Machine "Persona" (Para One remix)

Le Tigre "After dark" (Diplo remix)

Emiliana Torrini "Sunnyroad" (Manasseh remix)

Well I'm finally back. During these holidays I've seen some amazing gigs from Dizzee Rascal and Chk Chk Chk, hosted broadcasts about baile funk and bubblegum pop, seen Michel Gondry's "The science of sleep" and recommend it, clapped hands with The Pipettes, tried to whistle to "young folks", to make love and listen to CSS, and finally decided that Cassie's "Me and U" was a perfect summer anthem. But everything wasn't ok though, due to a hard drive crash I've lost almost everything, so let's dance and chill to some good old remixes for the moment.

Damn wish I was your lover

Je ne connais que peu l’œuvre de Paul Simon, ayant juste grandi avec « You can call me Al » et quelques titres avec Garfunkel, comme tout le monde.
Mais voue un certain culte à sa chanson « 50 ways to leave your lover », ses paroles aigre douces et sa mélodie qui résiste à toutes les époques, à tous les contextes, à tel point que n’importe quelle occasion est bonne pour la caser, le mix années 70 d’il y a quelques semaines, un début tranquille de soirée, une compil à une égérie déjà prise, etc.
La dernière fois qu’elle réapparut à mes oreilles, c’était avant le concert des rappeurs de Spank Rock aux Eurockéennes, maltraitée par des dj’s balèze, mais avant il y eut bien d’autres versions.
Celle un peu reggae de Shinehead sur le projet pré electroclash de Trevor Jackson Playgroup, celle plus néo soul des alchimistes Platinum Pied Pippers et plus drôle, une relecture baba par le douteux Michel Delpech, qui conserve malgré tout l'humour et la tendresse de l’originale.

Baltimore Bass Connection “50 ways to leave your lover”

Playgroup “50 ways to leave your lover”

Platinum Pied Pippers “50 ways to leave your lover”

Michel Delpech “Trente manières de quitter une fille”

I’m not a Paul Simon addict, like everybody else I grew up with « You can call me Al » and his songs with Garfunkel but I am totally fond of his classic “50 ways to leave your lover”, whatever version or moment I play or listen to it : a 70’s mix, tape for an unavailable wanted girl, etc.
Last time I heard it was unexpected, just before a Spank Rock gig with those crazy dj’s from Baltimore.
You may already know the Playgroup and Platinum Pied Pippers versions but I doubt you’ve ever heard the french middle of the road singer one, rather faithful to the original.