Un peu de rock de djeunz pour terminer la semaine, avec trois formations pleines de fougue, pas un brin originales et spécialisées dans l’éjaculation précoce, entendez par là adeptes de morceaux très concis.
Si vous adorez ou détestez les Arctic Monkeys, eh bien vous penserez la même chose des jeunes Milburn, qui assureront d’ailleurs leur première partie lors de leur date à Marseille et également le reste de la tournée si je ne m’abuse.
Sur le 3ème album des Vines (oui moi aussi j’ai raté le précédent), on y plagie toujours Nirvana pour le meilleur et le pire, et on descends cette fois en dessous des 1 minute 30, du temps des compilations sur cassette sur lesquelles il restait toujours de la place pour finir la face c’eut été parfait.
Parfait c’est l’adjectif qui me vient à l’esprit à chaque fois que je me réveille avec l’efficace single des Kooks, qui ont en plus joliment repris il y a quelques jours sur la BBC un autre tube de 2006, le « Crazy » de Gnarls Barkley.
Milburn “Send in the boys”
The Vines “Gross out”
The Kooks “Eddie’s gun”
The Kooks “Crazy” (Gnarls Barkley cover)
What I like in that current generation of bands with guitars is that they often play short songs, very short in the case of the Vines who manage to put a great 1 minute 20 second song in their third lp.
Milburn will support Arctic Monkeys in their forthcoming french tour, which is not surprising while they kinda sound exactly the same.
I often wake up with a smile while listening to the Kooks debut, and their accoustic cover of one of the most brillant soul singles of the year makes them even more friendly to me.
31 mars 2006
29 mars 2006
Tell me when to go
Allez aujourd'hui petite sélection hip hop et assimilés.
A la fin des années 90 j'avais vraiment du mal avec les samples trop évidents genre "Every breathe you take", j'en voyais pas vraiment l'interêt mais avec le temps, les street cd, le baile funk et des relents de nostalgie, je dois avouer une grave accoutumance à T.I. qui pose à la cool façon Warren G sur un (pas si) vieux tube de l'été que je vous laisse le soin de vous remémorer.
Dans la serie morceau plus funk que crunk et que je préfère aux singles, j'ai du Keak Da Sneak et du Bubba Sparxxx en magasin, avec une sacrée basse pour le premier et des scratches indolents pour le second.
En attendant l'imminent retour de Dizzee Rascal un peu de grime avec un titre de Yes Boss bizarrement trouvable sur une compilation rock, celle du bien nommé label Dance To The Radio.
Egalement en haute rotation, un extrait très electro de l'album solo de Dabaaz du groupe Triptik qui convoque à la production les excellents ParaOne et Dj Pone.
Et on finit avec des potes de Diplo et Spank Rock qui font de la Baltimore, un courant que je connais encore peu mais qui s'avère des plus excitants.
T.I. "Why U wanna"
Bubba Sparxxx "As the rim spins"
Keak Da Sneak "Get that doe"
Yes Boss "Meet the boss"
Dabaaz "Le da"
Baltimore Bass Connection "Chi-Town bump"
A little selecton of quite recent hip hop tunes I dig these times.
I let you recognize which summer anthem T.I samples on his new album, it surprinsingly works a lot even If I don't usually like famous songs based tracks.
Then listen to two non-single joints from Bubba Sparxxx and from Keak Da Sneak, morce funk than crunk and to my opinion more enjoyable than their current airplays.
Add some grime, french electro rap and Baltimore breaks, and you will surely want to move your feet, raise your hands and shake your heads.
A la fin des années 90 j'avais vraiment du mal avec les samples trop évidents genre "Every breathe you take", j'en voyais pas vraiment l'interêt mais avec le temps, les street cd, le baile funk et des relents de nostalgie, je dois avouer une grave accoutumance à T.I. qui pose à la cool façon Warren G sur un (pas si) vieux tube de l'été que je vous laisse le soin de vous remémorer.
Dans la serie morceau plus funk que crunk et que je préfère aux singles, j'ai du Keak Da Sneak et du Bubba Sparxxx en magasin, avec une sacrée basse pour le premier et des scratches indolents pour le second.
En attendant l'imminent retour de Dizzee Rascal un peu de grime avec un titre de Yes Boss bizarrement trouvable sur une compilation rock, celle du bien nommé label Dance To The Radio.
Egalement en haute rotation, un extrait très electro de l'album solo de Dabaaz du groupe Triptik qui convoque à la production les excellents ParaOne et Dj Pone.
Et on finit avec des potes de Diplo et Spank Rock qui font de la Baltimore, un courant que je connais encore peu mais qui s'avère des plus excitants.
T.I. "Why U wanna"
Bubba Sparxxx "As the rim spins"
Keak Da Sneak "Get that doe"
Yes Boss "Meet the boss"
Dabaaz "Le da"
Baltimore Bass Connection "Chi-Town bump"
A little selecton of quite recent hip hop tunes I dig these times.
I let you recognize which summer anthem T.I samples on his new album, it surprinsingly works a lot even If I don't usually like famous songs based tracks.
Then listen to two non-single joints from Bubba Sparxxx and from Keak Da Sneak, morce funk than crunk and to my opinion more enjoyable than their current airplays.
Add some grime, french electro rap and Baltimore breaks, and you will surely want to move your feet, raise your hands and shake your heads.
27 mars 2006
Holidays in Europe
Comme un Canto qui s'adresserait aux supporters Mancuniens je pourrais dire de ces madeleines 80's que je les aime, sans trop savoir pourquoi.
Elles sonnent extrêmement datées mais je n'ai pas grandi avec, et j'ai essuyé plus de flops que de succès avec en soirée, les gens ayant plus envie en les découvrant d'en rire que de danser dessus, mis à part quelques pochetrons qui aiment beugler et taper dans leur mains (de vrais amis).
Bref, si le single de la plus grande star (la seule ?) Autrichienne a pu rencontrer quelque écho en France et ailleurs (des one-hit-wonder en ayant fait une reprise en anglais), celui du quintet Espagnol n'a semble t'il fonctionné qu'à domicile.
Pour le commun des fêtards (et des étudiants Erasmus questionnés sur le sujet)les deux sont des sommets de kitch, pour d'autres, dont votre bloggeur, ça reste d'irrésistibles ritournelles synthétiques.
Falco "Der Komissar"
Olé Olé "No controles"
Like Cantona could say, I don't know why I love these songs, but I love them.
These 80's europop anthems are quite unknown outside their respective countries, though the Autrian superstar Falco song had been covered in english by some one hit wonder who did well in the states.
I don't know much thing about Spanish band Olé Olé but their cheesy tune from 1983 always makes me smile and handclap, an irresistible guilty pleasure I used to play in drunk parties.
Elles sonnent extrêmement datées mais je n'ai pas grandi avec, et j'ai essuyé plus de flops que de succès avec en soirée, les gens ayant plus envie en les découvrant d'en rire que de danser dessus, mis à part quelques pochetrons qui aiment beugler et taper dans leur mains (de vrais amis).
Bref, si le single de la plus grande star (la seule ?) Autrichienne a pu rencontrer quelque écho en France et ailleurs (des one-hit-wonder en ayant fait une reprise en anglais), celui du quintet Espagnol n'a semble t'il fonctionné qu'à domicile.
Pour le commun des fêtards (et des étudiants Erasmus questionnés sur le sujet)les deux sont des sommets de kitch, pour d'autres, dont votre bloggeur, ça reste d'irrésistibles ritournelles synthétiques.
Falco "Der Komissar"
Olé Olé "No controles"
Like Cantona could say, I don't know why I love these songs, but I love them.
These 80's europop anthems are quite unknown outside their respective countries, though the Autrian superstar Falco song had been covered in english by some one hit wonder who did well in the states.
I don't know much thing about Spanish band Olé Olé but their cheesy tune from 1983 always makes me smile and handclap, an irresistible guilty pleasure I used to play in drunk parties.
One more time
« Multiply » de Jamie Lidell est un de mes albums préférés de l’année 2005, sans aucun doute le disque le plus chaleureux jamais sorti chez Warp où la soul, l’électro, le funk et le jazz se mélangeaient avec une cohérence somme toute assez rare.
« Multiply additions » est son complément avec quelques faces b déjà entendues, des live et des remixes pas indispensables mais de bonne facture car réalisés par des gens de goût comme l’incontournable Herbert (comment ça il est partout ?), Luke Vibert ou encore Mocky.
Deux relectures sortent du lot et devraient ravager les pistes : celle des Freeform Five qui fait monter la sauce déjà relevée du titre originel en accentuant l’influence de Prince (et en piquant l’intro de « Raspberry Beret » par la même occasion).
Four Tet s’en sort également très bien avec moult pieds à la Playgroup pour un résultat pour le moins percutant.
Jamie Lidell “When I come back around” (Freeform Reform)
Jamie Lidell “The city” (Four Tet mix)
If you enjoyed last year like me the most soulful record ever released by Warp, here’s two new versions soon available on a collection of remixes and live tracks from Mr Lidell.
My two favorite reworkings are from Freeform Five who turn the song into a funkier ripping off the intro of Prince’s ‘Raspberry beret’, and from the always brillant Four Tet, very bouncy.
« Multiply additions » est son complément avec quelques faces b déjà entendues, des live et des remixes pas indispensables mais de bonne facture car réalisés par des gens de goût comme l’incontournable Herbert (comment ça il est partout ?), Luke Vibert ou encore Mocky.
Deux relectures sortent du lot et devraient ravager les pistes : celle des Freeform Five qui fait monter la sauce déjà relevée du titre originel en accentuant l’influence de Prince (et en piquant l’intro de « Raspberry Beret » par la même occasion).
Four Tet s’en sort également très bien avec moult pieds à la Playgroup pour un résultat pour le moins percutant.
Jamie Lidell “When I come back around” (Freeform Reform)
Jamie Lidell “The city” (Four Tet mix)
If you enjoyed last year like me the most soulful record ever released by Warp, here’s two new versions soon available on a collection of remixes and live tracks from Mr Lidell.
My two favorite reworkings are from Freeform Five who turn the song into a funkier ripping off the intro of Prince’s ‘Raspberry beret’, and from the always brillant Four Tet, very bouncy.
Wild Boys
Il est des groupes inconnus au bataillon dont on se dit qu’ils vont le rester, d’autres qu’ils ont les moyens de décrocher la timbale, Codebreaker se situent un peu le cul entre deux chaises.
Leur album “What is this earth love” ne manque pas d’atouts mais ne comporte pas de single évident pour prétendre à faire danser les kids du monde entier, déjà gavé de formations usant des mêmes recettes : refrains emphatiques, synthés, vocodeurs, guitares et lignes de basse bien 80’s (rien d’étonnant quand leur bio indique qu’ils considèrent le funky Nile Rodgers comme leur influence majeure, leur Paul MacCartney).
Il n’empêche que le disque de ces gars de Milwaukee est pour les amateurs du genre une belle réussite, et que ça doit être encore plus efficace sur scène, qu’ils ont partagé avec des gens comme Radio 4 ou Stereo Total.
Codebreaker "Used to know"
Codebreaker "21st century"
File it under whatever style that makes you wanna dance, “What is this earth love”, the latest record from Milwaukee’s Codebreaker is one of the freshest cuts I’ve listened to these days.
If you like the 80’s magic formula that combines big chorus + synths + funky basslines & riffs, here’s a another promising band to support.
Leur album “What is this earth love” ne manque pas d’atouts mais ne comporte pas de single évident pour prétendre à faire danser les kids du monde entier, déjà gavé de formations usant des mêmes recettes : refrains emphatiques, synthés, vocodeurs, guitares et lignes de basse bien 80’s (rien d’étonnant quand leur bio indique qu’ils considèrent le funky Nile Rodgers comme leur influence majeure, leur Paul MacCartney).
Il n’empêche que le disque de ces gars de Milwaukee est pour les amateurs du genre une belle réussite, et que ça doit être encore plus efficace sur scène, qu’ils ont partagé avec des gens comme Radio 4 ou Stereo Total.
Codebreaker "Used to know"
Codebreaker "21st century"
File it under whatever style that makes you wanna dance, “What is this earth love”, the latest record from Milwaukee’s Codebreaker is one of the freshest cuts I’ve listened to these days.
If you like the 80’s magic formula that combines big chorus + synths + funky basslines & riffs, here’s a another promising band to support.
26 mars 2006
Hey sexy wow
Ca me démangeait depuis un moment, je profite du leakage du nouveau (et bariolé) The Streets pour poster non pas du grime ou du uk garage mais tout plein de ragga, musique honnie des esthètes indie pop (et par extension des audioblogs), pourvoyeuse de hits estivaux qui tapent souvent en dessous de la ceinture et font rarement dans la dentelle, surtout lorsque le genre se frotte au hip hop ou au r'n'b le plus putassier.
Si Sean Paul domine les charts d'un écoeurant totalitarisme, la scène underground (ou pas) internationale fourmille de nouvelles têtes prêtes à en découdre pour faire bouger les fesses les plus récalcitrantes et franchement, ça fait du bien de se lâcher.
The Streets "War of the sexes"
Dr Evil "More punanny"
Busy Signal "Where I'm from"
Ding Dong "Badman forward bad man pull up"
Ak Sent feat. Beenie Man "Zingy"
Tami Chynn "Hyperventilating"
Vybz Kartel feat. Barrington Levy "Vibsy versa love"
Mainstream charts may only play that Sean Paul guy, the ragga scene provides a lot of good singles full of explicit lyrics, mixed with hip hop beats or sampling classic roots tunes.
Even the new Streets lp is influenced by this massive sound on some tracks so, hate or love it, be prepared to a dancehall summer.
Si Sean Paul domine les charts d'un écoeurant totalitarisme, la scène underground (ou pas) internationale fourmille de nouvelles têtes prêtes à en découdre pour faire bouger les fesses les plus récalcitrantes et franchement, ça fait du bien de se lâcher.
The Streets "War of the sexes"
Dr Evil "More punanny"
Busy Signal "Where I'm from"
Ding Dong "Badman forward bad man pull up"
Ak Sent feat. Beenie Man "Zingy"
Tami Chynn "Hyperventilating"
Vybz Kartel feat. Barrington Levy "Vibsy versa love"
Mainstream charts may only play that Sean Paul guy, the ragga scene provides a lot of good singles full of explicit lyrics, mixed with hip hop beats or sampling classic roots tunes.
Even the new Streets lp is influenced by this massive sound on some tracks so, hate or love it, be prepared to a dancehall summer.
The queen is dead
Si l'on doit mesurer l'influence d'un album au nombre de chansons reprises par d'autres formations plus ou moins reconnues alors le "Songs for the deaf" des Queens Of The Stone Age est en passe de devenir un des plus importants de la décennie.
Sur "Royksopp's night out", le live de la dernière tournée du duo électro Norvégien, on peut y entendre en fin de parcours une version digitale de leur "Go with the flow".
C'est pas mal mais comme pour le single original on préférera la folie du "No one knows" revu et corrigé par Neil Hannon de 2004 qui se permet même entre deux envolées de cordes un solo de...banjo.
Royksopp "Go with the flow"
The Divine Comedy "No one knows"
QOTSA's "Song for the deaf" has fans from very different artists as you can notice by hearing the live ep from Norwegian electro duo Royksopp doing a digital "Go with the flow" two years after Neil Hannon's crazy version of "No one knows", Banjo solo included.
Sur "Royksopp's night out", le live de la dernière tournée du duo électro Norvégien, on peut y entendre en fin de parcours une version digitale de leur "Go with the flow".
C'est pas mal mais comme pour le single original on préférera la folie du "No one knows" revu et corrigé par Neil Hannon de 2004 qui se permet même entre deux envolées de cordes un solo de...banjo.
Royksopp "Go with the flow"
The Divine Comedy "No one knows"
QOTSA's "Song for the deaf" has fans from very different artists as you can notice by hearing the live ep from Norwegian electro duo Royksopp doing a digital "Go with the flow" two years after Neil Hannon's crazy version of "No one knows", Banjo solo included.
25 mars 2006
Body and soul
Rencontrés sur la tournée du précédent «The red, white & black », les Bellrays m’avait laissé un très bon souvenir autant en interview (où ils défendaient sans ambiguïté les échanges de fichiers, juste contents de pouvoir tourner autour du monde) qu’en concert où ils sont encore plus généreux et efficaces que sur disque, ils reviennent d’ailleurs bientôt en France pour défendre leur petit dernier « Have a little faith » qui les voit un peu se calmer.
Il est rarement bon signe qu’un groupe de rock ne s’assagisse mais les quelques titres entendus sur leur page myspace en sont l’exception qui confirme la règle.
Sur leur prochain album on retrouve évidement des morceaux pieds au plancher avec grosses guitares rock ‘n’ roll et refrains furibards mais aussi des chansons qui donnent dans la soul classieuse, celle de Gladys Knight & The Pips avec lesquels la sensuelle Lisa Keukola a grandi avant de rencontrer le reste de la bande de Riverside, plutôt férue des Stooges.
Le résultat est moins explosif mais nettement mieux maitrisé, et toujours aussi classe.
The Bellrays “Tell the lie”
The Bellrays “Have a little faith”
Lisa Keukola’s band return with a new album due to be released in May and it’s quite less rawking than their previous effort.
Not a disapointing thing at all when you have one of the most sensual voice fronting classy musicians, able to play either classic soul or punk, even better live and loud.
Il est rarement bon signe qu’un groupe de rock ne s’assagisse mais les quelques titres entendus sur leur page myspace en sont l’exception qui confirme la règle.
Sur leur prochain album on retrouve évidement des morceaux pieds au plancher avec grosses guitares rock ‘n’ roll et refrains furibards mais aussi des chansons qui donnent dans la soul classieuse, celle de Gladys Knight & The Pips avec lesquels la sensuelle Lisa Keukola a grandi avant de rencontrer le reste de la bande de Riverside, plutôt férue des Stooges.
Le résultat est moins explosif mais nettement mieux maitrisé, et toujours aussi classe.
The Bellrays “Tell the lie”
The Bellrays “Have a little faith”
Lisa Keukola’s band return with a new album due to be released in May and it’s quite less rawking than their previous effort.
Not a disapointing thing at all when you have one of the most sensual voice fronting classy musicians, able to play either classic soul or punk, even better live and loud.
Dedicaced to the press
Quelle surprise de recevoir dans ma boîte aux lettres "traditionelle" un numéro d’une revue culturelle qui fait peau neuve et essaie assez vainement de rattraper ses anciens abonnés, telle une ingrate qui voudrait subitement se faire pardonner des années après.
L’occasion de se souvenir d’une époque pas si lointaine où ma soif de culture était étroitement liée aux conseils de la presse traditionelle : hors de question d’écouter un groupe honni de telle rédaction, d’aller voir un film descendu en flammes par des gens aux goûts si sûrs, voire dans le pire des cas de fréquenter des gens n’ayant pas les mêmes centres d’intérêt.
Ca a bien changé depuis, à ces couleurs qui distraient le spectateur, ces gazettes électro qui suivent le wagon rock, de jeunes qui draguent avec un ton condescendant les plus vieux et inversement, on préférera la spontanéité et l’objectivité des forums, webzines et blogs musicaux, on ne se surprendra même plus à autant aimer Isobel Campbell que Najoua Belyzel (on a l’euro pop qu’on mérite) et c’est très bien comme ça.
Enfin bon le dit magazine m’a au moins fait penser à la formule géniale d’un confrère (« la musique est une chose trop importante pour être laissée à ceux qui la prennent au sérieux ») et donné envie de réécouter avec un plaisir intact ces deux morceaux qui se répondent des décennies après.
Boris Vian « J’suis snob »
James Delleck « C’est in »
Inspired by a magazine I received this week, years after unsubscribing, these songs are respectively 50’s Chanson and 00’s french hip hop, but the topic is quite the same.
Hype and elitism in cultural press can be a very annoying thing, especially when you dig music, but thanks to the mp3’s blogs amongst other new medias, foolish prejudices tend to disappear. I am SO ok with that, don't cha ?
L’occasion de se souvenir d’une époque pas si lointaine où ma soif de culture était étroitement liée aux conseils de la presse traditionelle : hors de question d’écouter un groupe honni de telle rédaction, d’aller voir un film descendu en flammes par des gens aux goûts si sûrs, voire dans le pire des cas de fréquenter des gens n’ayant pas les mêmes centres d’intérêt.
Ca a bien changé depuis, à ces couleurs qui distraient le spectateur, ces gazettes électro qui suivent le wagon rock, de jeunes qui draguent avec un ton condescendant les plus vieux et inversement, on préférera la spontanéité et l’objectivité des forums, webzines et blogs musicaux, on ne se surprendra même plus à autant aimer Isobel Campbell que Najoua Belyzel (on a l’euro pop qu’on mérite) et c’est très bien comme ça.
Enfin bon le dit magazine m’a au moins fait penser à la formule géniale d’un confrère (« la musique est une chose trop importante pour être laissée à ceux qui la prennent au sérieux ») et donné envie de réécouter avec un plaisir intact ces deux morceaux qui se répondent des décennies après.
Boris Vian « J’suis snob »
James Delleck « C’est in »
Inspired by a magazine I received this week, years after unsubscribing, these songs are respectively 50’s Chanson and 00’s french hip hop, but the topic is quite the same.
Hype and elitism in cultural press can be a very annoying thing, especially when you dig music, but thanks to the mp3’s blogs amongst other new medias, foolish prejudices tend to disappear. I am SO ok with that, don't cha ?
22 mars 2006
Dance to the underground
Voilà deux très bons remixes écoutés ces derniers jours, qui ne donnent pas forcément dans le tout BPM mais déboîtent bien, donnant presque envie de réécouter les originaux, pas mauvais mais usés jusqu’à la corde l’an passé.
Le titre le plus stupide du premier album des multi platinés Kaiser Chiefs ne manquait pas de pêche, mais gagne considérablement en folie une fois retouché, que dis-je cabossé, par les électro punks Japonais de Polysics, qui sortent d’ailleurs un disque dans pas longtemps.
Pour le second c’est une nouvelle fois Herbert qui touche dans le mille avec une relecture toute personnelle du single des Brakes, passé assez inaperçu malgré son potentiel tubesque, mais comme souvent au Royaume Uni, il ressort en Avril.
On quitte la piste pour une after un peu patraque avec des clics et des coupes chères à l’électronicien malin à l’honneur ici même il y a quelques posts.
Kaiser Chiefs “Na na na na naa” (Polysics remix)
Brakes “All night disco party” (Herbert remix)
Two remixes for the price of one, not another dancefloor fillers but ace enough not to give up that over played songs from last year.
First one is as dumb as the original but more punk, as butchered by that crazy Japanese guys from Polysics.
Herbert again as his best provides a very different version of a minor hit, with a lot of imagination, replacing subtly guitars with click and cuts.
Le titre le plus stupide du premier album des multi platinés Kaiser Chiefs ne manquait pas de pêche, mais gagne considérablement en folie une fois retouché, que dis-je cabossé, par les électro punks Japonais de Polysics, qui sortent d’ailleurs un disque dans pas longtemps.
Pour le second c’est une nouvelle fois Herbert qui touche dans le mille avec une relecture toute personnelle du single des Brakes, passé assez inaperçu malgré son potentiel tubesque, mais comme souvent au Royaume Uni, il ressort en Avril.
On quitte la piste pour une after un peu patraque avec des clics et des coupes chères à l’électronicien malin à l’honneur ici même il y a quelques posts.
Kaiser Chiefs “Na na na na naa” (Polysics remix)
Brakes “All night disco party” (Herbert remix)
Two remixes for the price of one, not another dancefloor fillers but ace enough not to give up that over played songs from last year.
First one is as dumb as the original but more punk, as butchered by that crazy Japanese guys from Polysics.
Herbert again as his best provides a very different version of a minor hit, with a lot of imagination, replacing subtly guitars with click and cuts.
21 mars 2006
I'm with stupid
Vu hier “Fun with Dick and Jane” devenu chez nous “Braqueurs amateurs” (ah les délices de la traduction), un remake de l’encore plus improbable "Touche pas à mon gazon" avec Jim Carey, c’est drôle et sans prétention, et pour ce qui nous intéresse ici, doté d’une bande originale bien pouet pouet.
Entre deux gags au gout douteux et des courses poursuites effrénées j’ai pu reconnaître des tubes ado de Rancid (« Time bomb ») et Sublime (« What I got ») et deux autres morceaux groovy en diable, le premier est assez récent et le second beaucoup moins, repris notamment en son temps par Jon Spencer.
The Mooney Suzuki “Alive and amplified”
Dr John “Right place, wrong time”
I enjoyed these two songs by watching “Fun with Dick and Jane” (not the funniest Jim Carey joint but kinda ok) yesterday, I already knew the Mooney Suzuki one but discovered the Dr John classic, years later covered by Jon Spencer.
Entre deux gags au gout douteux et des courses poursuites effrénées j’ai pu reconnaître des tubes ado de Rancid (« Time bomb ») et Sublime (« What I got ») et deux autres morceaux groovy en diable, le premier est assez récent et le second beaucoup moins, repris notamment en son temps par Jon Spencer.
The Mooney Suzuki “Alive and amplified”
Dr John “Right place, wrong time”
I enjoyed these two songs by watching “Fun with Dick and Jane” (not the funniest Jim Carey joint but kinda ok) yesterday, I already knew the Mooney Suzuki one but discovered the Dr John classic, years later covered by Jon Spencer.
18 mars 2006
Love spreads
C'est moi où les gens sont un peu tendus en ce moment ?
Un peu occupé et pas super inspiré, Mister Blog ne vous laisse pas en plan pour autant et vous donne tout plein d'amour, avec des petites gâteries plus ou moins fraiches autour de ce thème, pas guimauve (ou alors juste un peu), idéales pour aborder le printemps avec le sourire.
Avec dans l'ordre une comptine prudente, un instrumental entêtant, un ska entraînant, de l'electro rock percutant, de l'electro pop charmante et du funk euphorisant.
Emilie Simon "Never fall in love"
Pivot "Let me love you"
The Zutons "Why don't you give me your love"
Chalets "Punch love"
The Similou "All this love"
Prince "Love"
Love isn't only a four letter word, it inspired one of the most pleasant recent tracks I've listened in this busy week.
I reckon this is a very lazy post, but whatever, spring is coming and I hope these songs will make you feel in the mood for, well you know...
Un peu occupé et pas super inspiré, Mister Blog ne vous laisse pas en plan pour autant et vous donne tout plein d'amour, avec des petites gâteries plus ou moins fraiches autour de ce thème, pas guimauve (ou alors juste un peu), idéales pour aborder le printemps avec le sourire.
Avec dans l'ordre une comptine prudente, un instrumental entêtant, un ska entraînant, de l'electro rock percutant, de l'electro pop charmante et du funk euphorisant.
Emilie Simon "Never fall in love"
Pivot "Let me love you"
The Zutons "Why don't you give me your love"
Chalets "Punch love"
The Similou "All this love"
Prince "Love"
Love isn't only a four letter word, it inspired one of the most pleasant recent tracks I've listened in this busy week.
I reckon this is a very lazy post, but whatever, spring is coming and I hope these songs will make you feel in the mood for, well you know...
14 mars 2006
You take my breath away
Deux morceaux écoutés en boucle en ce moment, qui ne se ressemblent pas vraiment mais s’assemblent quand même, au moins le temps d’un post.
D’abord par la connivence involontaire de leur titres, et aussi parce qu’ils sont tous les deux convaincants dans des genres que je goûte assez peu, le rap français conscient pour le premier et le r’n’b sirupeux pour le second.
Moins policé qu’un Harry Roselmack, plus nuancé qu’un Dieudonné, Rocé aborde sans langue de bois la question des ‘minorités visibles’ sur un titre aux sonorités free jazz d’une rare acuité.
Mai Lan a defrayé la chronique avec l’original et pour certains insoutenable ‘Gentiment je t’immole’ mais le vrai bijou de la B.O du film ‘Sheitan’, c’est cette soul délicieuse qui reprend les choses là où la regrettée Minnie Ripperton les avaient laissées.
Rocé « Besoin d’oxygène »
Mai Lan « Arrêt de souffle »
Those recent tracks are both entitled after the idea of lack of breath, in two different styles.
Roce uses free jazz instrumentation and deals with discrimination against black people, from slavery to their insignificant (there isn’t affirmative action here) representation in medias.
Mai Lan’s song is one of the most beautiful pieces of nu-soul i’ve heard in ages, with a delicate voice that reminds me of Minnie Ripperton. And yeah, she’s French too.
D’abord par la connivence involontaire de leur titres, et aussi parce qu’ils sont tous les deux convaincants dans des genres que je goûte assez peu, le rap français conscient pour le premier et le r’n’b sirupeux pour le second.
Moins policé qu’un Harry Roselmack, plus nuancé qu’un Dieudonné, Rocé aborde sans langue de bois la question des ‘minorités visibles’ sur un titre aux sonorités free jazz d’une rare acuité.
Mai Lan a defrayé la chronique avec l’original et pour certains insoutenable ‘Gentiment je t’immole’ mais le vrai bijou de la B.O du film ‘Sheitan’, c’est cette soul délicieuse qui reprend les choses là où la regrettée Minnie Ripperton les avaient laissées.
Rocé « Besoin d’oxygène »
Mai Lan « Arrêt de souffle »
Those recent tracks are both entitled after the idea of lack of breath, in two different styles.
Roce uses free jazz instrumentation and deals with discrimination against black people, from slavery to their insignificant (there isn’t affirmative action here) representation in medias.
Mai Lan’s song is one of the most beautiful pieces of nu-soul i’ve heard in ages, with a delicate voice that reminds me of Minnie Ripperton. And yeah, she’s French too.
11 mars 2006
Gut feeling
Hier les Epoxies faisaient escale à Marseille tentant un peu en vain de faire bouger un public amorphe et pas très nombreux.
Dommage pour le groupe de Portland qui développe sur scène comme sur disque (les deux titres choisis sont sur leur second album « Stop the future » sorti l’an dernier chez les sympathiques Fat Wreck Records) une belle énergie, avec des morceaux malaxant sans retenue punk et new wave, une succession sans temps morts de brûlots expéditifs avec gros riffs et louches de synthés de l’espace.
La chanteuse au teint blafard fait de drôles de grimaces et bouge sans arrêt, les autres membres semblent tout droit sortis d’un clip de Devo, tout de blanc vêtus avec grosses lunettes de soleil.
Ajoutez à ça des fumigènes, de la mousse, guitares avec rayons lasers intégrés (lumières éteintes on pense plus à un clip d’Usher) et quelques vraies bonnes chansons dans le lot, vous passez un moment bien déjanté.
Ils seront le 11 à Clermont, le 12 à Angoulême, à Paris (Point Ephémère) le 20 et à Nancy le 21, allez-y.
The Epoxies « No interest »
The Epoxies « Synthesized »
The Epoxies are currently touring Europe and I enjoyed their gig in my town yesterday, even if the audience was kinda static.
The female singer is spectacular and backed by Devo-like designed musicians, playing loud and fast guitars with a lot of synths, they provide lazer beams and fumigenes, a very entertaining show with some good songs too.
Dommage pour le groupe de Portland qui développe sur scène comme sur disque (les deux titres choisis sont sur leur second album « Stop the future » sorti l’an dernier chez les sympathiques Fat Wreck Records) une belle énergie, avec des morceaux malaxant sans retenue punk et new wave, une succession sans temps morts de brûlots expéditifs avec gros riffs et louches de synthés de l’espace.
La chanteuse au teint blafard fait de drôles de grimaces et bouge sans arrêt, les autres membres semblent tout droit sortis d’un clip de Devo, tout de blanc vêtus avec grosses lunettes de soleil.
Ajoutez à ça des fumigènes, de la mousse, guitares avec rayons lasers intégrés (lumières éteintes on pense plus à un clip d’Usher) et quelques vraies bonnes chansons dans le lot, vous passez un moment bien déjanté.
Ils seront le 11 à Clermont, le 12 à Angoulême, à Paris (Point Ephémère) le 20 et à Nancy le 21, allez-y.
The Epoxies « No interest »
The Epoxies « Synthesized »
The Epoxies are currently touring Europe and I enjoyed their gig in my town yesterday, even if the audience was kinda static.
The female singer is spectacular and backed by Devo-like designed musicians, playing loud and fast guitars with a lot of synths, they provide lazer beams and fumigenes, a very entertaining show with some good songs too.
06 mars 2006
Remote control
Une fois n’est pas coutume c’est sur le petit écran, d'ordinaire peu enclin à la découverte, que j’ai déniché les deux morceaux de cette sélection.
Le premier m’était déjà très familier dans sa version studio mais m’a pour ainsi dire scié aux dernières victoires de la musique.
Loin de la banalité et de la complaisance de la plupart des participants, la jeune Pauline Croze se révéla encore plus touchante que sur son album éponyme, un de mes préférés de l’an dernier.
Même accompagnée d’un orchestre à cordes pour les besoins de l’émission, même si le trac compréhensible lui joue des tours, la mélancolie qu’elle installe naturellement en deux minutes fut loin devant les malices attendues de Camille et Katerine la seule éclaircie d’une cérémonie globalement à chier.
Merci à elle.
Je ne connaissais absolument pas le second titre avant de zapper par hasard sur une chaîne musicale formatée clips de vieux, l’étrange Télé Melody, sorte de VH1 du pauvre, qui entre un Dalida et un Cloclo balance un drôle de scopitone couleur sépia pas vraiment subversif mais nettement plus rock que d’habitude pour m’intriguer, n’ayant jamais entendu parler de ces hippies de Triangle qui ont une discographie apparemment assez fournie, j’ai pensé que ça en pouvait en intéresser parmi vous.
Pauline Croze "T’es beau" (live)
Triangle "Peut être demain"
As usual the French music awards were boring as hell, with the exception of the live bits from extravagant Katerine and Camille.
I really enjoyed Pauline Croze’s performance, even if she was slightly affraid of singing with a string orchestra in front of a very large audience, it was as beautiful and fragile as her debut album.
Few minutes after I saw a very weird video on the French VH1 with that 70’s hippie band I never heard before, not essential but different from the middle of the road tracks they normally broadcast, I thought it may interest some of you.
Le premier m’était déjà très familier dans sa version studio mais m’a pour ainsi dire scié aux dernières victoires de la musique.
Loin de la banalité et de la complaisance de la plupart des participants, la jeune Pauline Croze se révéla encore plus touchante que sur son album éponyme, un de mes préférés de l’an dernier.
Même accompagnée d’un orchestre à cordes pour les besoins de l’émission, même si le trac compréhensible lui joue des tours, la mélancolie qu’elle installe naturellement en deux minutes fut loin devant les malices attendues de Camille et Katerine la seule éclaircie d’une cérémonie globalement à chier.
Merci à elle.
Je ne connaissais absolument pas le second titre avant de zapper par hasard sur une chaîne musicale formatée clips de vieux, l’étrange Télé Melody, sorte de VH1 du pauvre, qui entre un Dalida et un Cloclo balance un drôle de scopitone couleur sépia pas vraiment subversif mais nettement plus rock que d’habitude pour m’intriguer, n’ayant jamais entendu parler de ces hippies de Triangle qui ont une discographie apparemment assez fournie, j’ai pensé que ça en pouvait en intéresser parmi vous.
Pauline Croze "T’es beau" (live)
Triangle "Peut être demain"
As usual the French music awards were boring as hell, with the exception of the live bits from extravagant Katerine and Camille.
I really enjoyed Pauline Croze’s performance, even if she was slightly affraid of singing with a string orchestra in front of a very large audience, it was as beautiful and fragile as her debut album.
Few minutes after I saw a very weird video on the French VH1 with that 70’s hippie band I never heard before, not essential but different from the middle of the road tracks they normally broadcast, I thought it may interest some of you.
04 mars 2006
Another sunny day
Il faudrait des pages pour résumer la discographie de Matthew Herbert, qui sait être prolifique et inventif à défaut de toujours être accessible aux oreilles non averties.
J'avais eu l'occasion de le voir en concert il y a quelques années avec son classieux big band et son égérie Dani Siciliano, que l'on retrouve une nouvelle fois sur « Scales », album à paraître en Mai chez !K7.
Où l'anglais renoue avec les mélodies radieuses qu'on aimait dans « Around the house » et « Bodily functions », et plus proche de nous le très bel album de Roisin Murphy auquel on pense un peu sur la première et très réussie première partie du disque, qui enfile les perles entre soul, jazz et disco avec une évidence déconcertante, qui plait d'emblée, renvoie à plein d'influences tout en sonnant actuel.
La seconde face est moins immédiate mais tout aussi intéressante et l'ensemble s'impose en douceur pour aborder un été qu'on souhaite lascif et hédoniste, sans une once de vulgarité : un disque parfait.
Herbert « Something isn't right »
Herbert « The movers and the shakers »
Herbert returns with his protegée Dani Siciliano and other talented singers with « Scale » to be released in May through !K7.
Closer to last year Roisin Murphy's lp and his early works than his experimental records, it's another soulful collection of tunes influenced either by jazz or house, very well produced and instantly loveable, an ideal soundtrack for a cool summer.
J'avais eu l'occasion de le voir en concert il y a quelques années avec son classieux big band et son égérie Dani Siciliano, que l'on retrouve une nouvelle fois sur « Scales », album à paraître en Mai chez !K7.
Où l'anglais renoue avec les mélodies radieuses qu'on aimait dans « Around the house » et « Bodily functions », et plus proche de nous le très bel album de Roisin Murphy auquel on pense un peu sur la première et très réussie première partie du disque, qui enfile les perles entre soul, jazz et disco avec une évidence déconcertante, qui plait d'emblée, renvoie à plein d'influences tout en sonnant actuel.
La seconde face est moins immédiate mais tout aussi intéressante et l'ensemble s'impose en douceur pour aborder un été qu'on souhaite lascif et hédoniste, sans une once de vulgarité : un disque parfait.
Herbert « Something isn't right »
Herbert « The movers and the shakers »
Herbert returns with his protegée Dani Siciliano and other talented singers with « Scale » to be released in May through !K7.
Closer to last year Roisin Murphy's lp and his early works than his experimental records, it's another soulful collection of tunes influenced either by jazz or house, very well produced and instantly loveable, an ideal soundtrack for a cool summer.
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